"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au sud de l'Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d'une voie ferrée...
Ninny, quatre-vingt-six ans, se souvient et raconte à Evelyn les histoires incroyables de Whistle Stop. Et Evelyn qui vit très mal l'approche de la cinquantaine et sa condition de femme rangée, découvre un autre monde. Grâce à l'adorable vieille dame, elle peut enfin se révéler, s'affirmer... Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d'humour. Un baume au coeur, chaud et sucré.
"Beignets de tomates vertes", publié en 1987, est écrit par une femme née en 1944 ; les thèmes abordés sont tout à fait modernes.
Une dame âgée raconte sa jeunesse à une quinquagénaire qui accompagne son mari voir sa mère en maison de retraite ; elles vont devenir amies.
De façon légère presque anecdotique vont être abordés la ségrégation, l'homosexualité, le handicap, la racisme, la pauvreté, la vieillesse, les violences conjugale et le féministe.
Le récit non-linéaire avec des aller/retour dans les époques et de petits chapitres est facile à lire.
Les personnages sont attachants et humains.
C'est un peu triste parfois mais ce roman est surtout divertissant et plaque un sourire sur les lèvres.
Je viens de faire un beau voyage, dans les années 20, 30 et 40, dans l’Amérique profonde et j'ai vraiment aimé ça.
1985, Ninny, une octogénaire en maison de retraite, se met à raconter à Evelyn, une femme en visite à sa belle-mère, la vie du Whistle stop café et ça commence dans les années 20.
Evelyn s'ennuie ferme dans son insipide vie d'épouse docile et transparente. De plus elle est devenue hypocondriaque depuis qu'elle a vu sa douce maman mourir du cancer. Elle redoute la mort autant qu'elle abhorre ce qu'est devenue sa vie, cette routine déprimante où il ne se passe jamais rien. La cinquantaine arrivant, elle ne se sent plus utile à rien.
Au gré des chapitres on voyage, dans les années 80 dans la vie d'Evelyn et avec Ninny lors de leurs rencontres à la maison de retraite de Rose Terrace, ou encore dans les années 20 à 80, grâce à La gazette de Weems et au Whistle Stop café et des incursions dans la vie des différents personnages. En quelques mois, ces deux femmes qui ne se connaissaient pas, vont s'apporter beaucoup mutuellement.
L'Alabama, état du sud, est aussi connu pour les exactions du Ku Klux Klan dont l'âge d'or se situe dans les années 1920-1930 . Ce n'est pourtant pas ça qui transpire le plus, même si le racisme était très présent, dans cette histoire on le sent si peu.
Le bonheur exsude de partout dans cette époque pourtant difficile qu'étaient ces années là.
J'ai aimé tous (les très) nombreux personnages de cette étrange "famille XXL, mais j'ai eu un petit faible pour Idgie qui a un côté bourrin et un cœur énorme, et Evelyn qui en vient à se poser des questions existentielles sur l'émancipation des femmes arrivée trop tard pour elle, le détachement des hommes et l'attachement quasi psychotique pour leur paire de boulettes comme si l'univers tout entier était contenu dans "ces deux petites poches porteuses de sperme" qu'ils mentionnent à tout propos avec fierté ou arrogance.
J'ai été totalement happée par l'ambiance de cette histoire généreuse qui nous parle d'amour et d'amitié, de force et de combativité, de tolérance, de respect et du vivre ensemble, quelle que soit la couleur de peau, l'orientation sexuelle ou le milieu, qui nous dit que la vie est belle quand on est altruiste et bienveillant, qui raconte la magie de la vie, tous ces petits riens qui nous la rendent joyeuse et nous réchauffent le cœur.
Tour à tour drôle ou émouvant, ce roman m'a fait un bien fou !
En 1985, à Whisle Stop (Alabama) Evelyn Couch, quarante-huit ans, ne savait pas encore qu’elle allait prendre l’habitude d’écouter les souvenirs d’une vieille dame de quatre-vingt-six ans, Ninny (Virginia) Threadgoode, à la maison de retraite – Rose Terrace – et qu’elle y prendrait un tel plaisir !
Ninny, devenue orpheline très jeune, fut naturellement adoptée par ses voisins, les Threadgoode, qui avait déjà neuf enfants. Elle épousa l’un de leurs garçons, Cleo, bien que son préféré fut Buddy … Ninny ne s’éloigna jamais d’Idgie (Imogen) soeur adorée de Buddy et propriétaire du Whistle Stop café, ouvert en 1929, qu’elle tenait avec sa chère Ruth. Idgie est une femme de tête, profondément généreuse, qui n’hésite pas à nourrir tous les pauvres hères qui se présentent à la porte de sa cuisine – quand bien même ce ne serait pas du goût de tout le monde –
L’auteure nous raconte le parcours de bien des personnages attachants, tels que : le clan des Threadgoode, Ruth, Sipsey, Onzell, Big George, Eva, etc … (sans oublier l’originale Dott Weems) sur une période de plus de cinquante années. Avec beaucoup de tendresse et un humour mordant. Des moments gais ou tragiques, suivant le cours inéluctable de l’existence … On ne peut qu’admirer l’énorme courage d’Idgie Threadgoode qui protège les gens de couleur – en dépit du réel danger face au KKK … Un récit passionnant, entrecoupé d’amusants bulletins hebdomadaires (« la gazette des Weems », fidèlement tenue par Dott …)
C’est tellement criant de vérité qu’on a l’impression d’y être ! Toujours un aussi gros coup de coeur pour ce saisissant roman sur le Sud de l’Amérique, que j’avais déjà lu – il y a un bon paquet d’années – et que je désirais retrouver avant d’en découvrir la suite, récemment édité en France, sous le nom de « Retour à Whistle Stop ». Cerise sur le gâteau : les recettes de Sipsey (la cuisinière du café) que nous offre Fannie Flagg à la fin de son roman !
Oui je connaissais le roman et le film « Beignets de tomates vertes ». Mais non, je n’ai pas vu le film et je n’avais pas lu le roman… Aujourd’hui, je peux dire que je connais le roman de Fannie Flagg « Beignets de tomates vertes »!! Et quel roman! J’ai découvert une ville de l’Alabama, Whistle Stop, des années 20 jusqu’aux années 80. J’ai appris beaucoup de la ségrégation et de la grande dépression au sein de cette ville, du racisme et du ku klux klan, de l’entraide et de la solidarité, de l’homosexualité et de la monoparentalité. Ce roman est riche: riche de l’histoire des États-Unis, riche de ses personnages, riche de sa bienveillance, riche de ses enseignements, riche de ses familles, riche de ses saveurs, riche de son amour. Alors oui, il y a une multitude de personnages et j’avoue avoir été assez perturbée pour me souvenir qui est qui, qui fait quoi, qui est blanc ou noir. Je me suis accrochée, je n’ai pas laissé cela perturber ma lecture et j’ai bien fait.
J’ai aimé suivre tout ce petit monde à travers les années et à travers Ninny, 80 ans qui raconte l’histoire du café, du Whistle Stop Café, le café où tout le monde était le bienvenu, où tout le monde mangeait à sa faim, où tout le monde pouvait y trouver l’aide nécessaire, l’endroit stratégique.
« Beignets de tomates vertes » est un roman qui prend son temps, qui alterne le passé et le présent, qui oublie personne dans son récit. Tous y sont importants. Ce roman est puissant dans son histoire, dans son humanité, dans sa bienveillance, dans cette famille soudée. L’auteure, Fannie Flagg, aime son Alabama et elle l’a mis en avant dans ce roman, elle lui a donné une place de choix sans l’embellir mais en étant le plus juste possible. Fannie Flagg sait raconter les histoires. L’histoire et les personnages sont impressionnants par leur bonté. Maintenant il me tarde de retrouver au Whistle Stop Café!!
Que du bon. Du bon en quasi 500 pages. Du bon, avec plein de gourmandises dedans. Du bon, avec une famille aimante, des gens non racistes au milieu d’une amérique du Klu Klux Klan. Du bon avec de la bonté, de l’amitié, des gens sur qui on peut compter. Dommage que ces personnes soient fictives, car j’aurais aimé les connaître.
http://mcchipie.over-blog.com/2020/09/beignets-de-tomates-vertes-fannie-flagg.html
En 1986, Ninny est pensionnaire à la maison de retraite de Birmingham. Evelyn, qui vient régulièrement voir sa belle-mère au même endroit, se prend petit à petit d'amitié pour cette vieille femme solitaire. Ninny lui raconte, par flashbacks, les épisodes essentiels de sa vie et de la vie de sa tribu, la famille Threadgoode, ancrée dans le petit village de Whistle Stop en Alabama. Entre les années 30 et les années 70, l'histoire de Cleo, Artis, Sipsey, Eva et les autres traverse les remous de la grande Histoire : la deuxième guerre mondiale, la ségrégation raciale dans les états du Sud. Et au coeur de ce roman, l'histoire d'amour bouleversante de la tendre Ruth et de la rebelle Idgie... Une belle histoire de femmes.
Nous accompagnons ici Ninny Threadgoode, une dame âgée en maison de retraite qui raconte son histoire à Evelyn, une parfaite inconnue. Elle nous fait revivre ses souvenirs en plein Alabama de l’Amérique des années 20, jusqu’en 1980...
On y découvre des gens merveilleux au grand cœur ; on s’attache à ses personnages, on finit par les considérer comme notre propre famille. Nous allons y vivre des drames, des moments de pur bonheur... nous allons rire, pleurer...
La plume de Fannie Flagg m’a une fois de plus séduite. Je n’en ressors jamais indemne, bien au contraire ; j’ai toujours l’impression d’y laisser un petit bout de moi-même, mais c’est un petit bout que j’aime aller rechercher quand je ressens le besoin de tendresse, de douceur, de bienveillance.
Ce n’est pas un livre de développement personnel à bien dire, mais il me fait ressentir cette sensation de bien-être, de feel-good. Je vous le conseille vivement !!!
Un livre qui se déguste comme une bonne gourmandise. Rien d'haletant mais de la simplicité, de l'humour, de beaux personnages, de la passion, une belle ouverture d'esprit, de la solidarité, tout cela si rarement réunis dans un seul recueil.
On sourit tout comme on est ému, parfois touché en plein coeur par les propos. une histoire dont on a l'impression de faire parti. Edité il y a plus de 30 ans c'est un succès qui dure et j'ai compris pourquoi.
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