D'où vient, d'abord, ce sens de l'infini que nous portons tous en nous, si ce n'est du premier regard porté sur notre mère... Après, bien sûr, il y aura le ciel et l'océan, la nature et la musique... mais l'émotion et l'émerveillement - ce sentiment indéfinissable de l'appartenance à quelqu'un pour qui vous n'êtes que transparence - manqueront.
Cette richesse nous la possédons tant, qu'on la gaspille et qu'on s'en éloigne. Un jour vient où se comptent les jours qui restent à notre premier amour. Et puis le départ... Nous savons, déchirés, que nous allons perdre l'infini, et tout autour de nous le vide et le froid s'installent.
Au fil des jours, par petites touches, j'ai tenté de faire revivre, dans ce trop petit livre, celle à qui je pense sans cesse : Maman.
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