Il était âgé de dix-huit ans et moi de seize ans et demi. Nous nous aimions, comme la rivière qui coule, celle qui donne vie. Un jour, une absence de lâautre, nous faisait peur. Un sourire de lâun, un battement de cÅ«ur. Un mot dâamour, câétait le soleil qui entrait. Lui, il sâappelait Etienne Villard, de son vrai nom. Câest la première fois de ma vie, que jâinscris son nom de famille sur papier, à la suite de son prénom. Pour moi, câest encore difficile de repenser à lui. Ma plaie nâest pas cicatrisée, elle ne le sera jamais. La nuit, je veille pour lui, je prie pour lui. Tout ce que jâentreprends, je le fais en son honneur. En le faisant, je lui prouve mon amour, mon attachement. Il fait partie intégrante de ma vie. Il vit en moi, comme je vis en lui. Mon amour pour lui est si grand que je serais prêt à me tuer, sâil me le demandait de là où il est. Jâaimerais tellement être à ses côtés en ce moment. Câest trop injuste ce qui se déroule à lâheure actuelle.
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