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Theresa Revay

Theresa Revay
Après des études de lettres, Theresa Révay s'oriente vers la traduction de romans anglo-saxons et allemands. Son premier roman historique, Valentine ou le Temps des adieux, paraît aux éditions Belfond en 2002, suivi de Livia Grandi ou le Souffle du destin pour lequel elle sera finaliste du prix d... Voir plus
Après des études de lettres, Theresa Révay s'oriente vers la traduction de romans anglo-saxons et allemands. Son premier roman historique, Valentine ou le Temps des adieux, paraît aux éditions Belfond en 2002, suivi de Livia Grandi ou le Souffle du destin pour lequel elle sera finaliste du prix des Deux-Magots. Deux autres de ses romans, La Louve blanche et Tous les rêves du monde, ont été de grands succès. Traduite en neuf langues, Theresa Révay s'impose aujourd'hui comme l'une des romancières majeures de grandes fresques historiques.

Vidéos relatives à l'auteur

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Avis sur cet auteur (22)

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    Couverture du livre « Ce parfum rouge » de Theresa Revay aux éditions Stock

    Spitfire89 sur Ce parfum rouge de Theresa Revay

    L'autrice signe une fresque captivante et émouvante grâce à sa plume fine et romanesque, un historique avec de beau personnage féminin durant une période trouble et d'une page insolite de la haute parfumerie au XXe siècle.
    Ambition, Passion, Amour, Parfum, Communisme, Famille et Secret.
    Une...
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    L'autrice signe une fresque captivante et émouvante grâce à sa plume fine et romanesque, un historique avec de beau personnage féminin durant une période trouble et d'une page insolite de la haute parfumerie au XXe siècle.
    Ambition, Passion, Amour, Parfum, Communisme, Famille et Secret.
    Une oeuvre qui s'inspire de faits et personnages réels.

    "Chez les parfumeurs, la violette est ce que l’on appelle « une fleur muette ». Quel que soit le procédé d’extraction qu’on emploie avec elle, qu’on tente la distillation à la vapeur d’eau ou qu’on utilise des solvants volatils, la violette résiste toujours, elle ne parle pas."

    "Le lendemain, elle s'était reposée. Puis elle avait recommencé. Au bout de quelques jours, son père avait mélangé les touches et lui avait demandé d'identifier les odeurs les yeux fermés. Comme elle ne s'était pas trompée, il lui avait présenté la lavande, le serpolet, la lavande aspic, le romarin, le thym blanc et le thym rouge. Et encore. Et encore. Au fil des semaines, il avait ajouté des senteurs synthétiques, ainsi que des absolues aux teintes profondes et aux consistances visqueuses."

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    Couverture du livre « Ce parfum rouge » de Theresa Revay aux éditions Stock

    catherine a sur Ce parfum rouge de Theresa Revay

    Une belle couverture et un titre intriguant pour ce roman historique. Romanesque, il nous entraîne dans les années 30 en France, en Russie et dans le monde de la parfumerie.
    Lyon, 1934. Nine Dupré, 27 ans, appartient à une lignée de parfumeurs français établie à Moscou sous l'empire des tsars....
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    Une belle couverture et un titre intriguant pour ce roman historique. Romanesque, il nous entraîne dans les années 30 en France, en Russie et dans le monde de la parfumerie.
    Lyon, 1934. Nine Dupré, 27 ans, appartient à une lignée de parfumeurs français établie à Moscou sous l'empire des tsars. La révolution bolchevique a mis fin brutalement à son enfance. Son père, qui lui a transmis sa passion, a disparu dans la tourmente. Nine a grandi en exil, à Paris. Désormais, c'est en sa mémoire qu'elle veut se faire un nom dans ce métier exigeant. Alors qu'elle travaille à Lyon pour une grande figure de la parfumerie française qui l'a prise sous son aile, Nine rencontre Pierre Rieux, un commissionnaire au passé sulfureux, proche du pouvoir soviétique.
    "Ce parfum rouge" est l'histoire d'une fragrance conçue à Moscou dans les années 30 : Krasnaïa Moskova, autrement dit Moscou la Rouge par un parfumeur français qui disparaît en 1937 à l'époque de la terreur. Sa femme et ses deux enfants fuient l'Union soviétique de justesse.
    L'auteure mêle des faits historiques réels et des histoires romanesques, romantiques et cela fait de ce texte une lecture très plaisante. Elle nous parle très bien de l'entre deux guerres, les années 30 (qui a étrangement des échos avec notre actualité) et en particulier de la vie politique, sociale, économique de la Ville de Lyon et en particulier, la vie d'Edouard Herriot. Mais nous allons aussi croiser Staline, qui organise un concours international de parfums, l'arrière grand père de l'auteur, Mr Givaudan, qui a crée une maison emblématique de la parfumerie, Ernest Beaux, le créateur de Chanel n°5.
    Nous en apprenons aussi beaucoup sur le monde du parfum, les chimistes qui vont bouleverser ce monde en créant des fragrances "chimiques", des aromes. L'auteure décrit très bien le monde économique, politique et sociale de ses années, que ce soit en France, Lyon, ou en Union soviétique et les relations diplomatiques, politiques entre la France et le monde de Staline.
    Le personnage de Nine est très touchant et j'ai aimé suivre ses aventures, professionnelles, personnelles.
    J'ai récemment retrouvé sur mes étagères, "Le parfum" de Patrick Süskind et je crois que je vais le relire.
    #Ceparfumrouge #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « La nuit du premier jour » de Theresa Revay aux éditions Albin Michel

    Joe sur La nuit du premier jour de Theresa Revay

    La nuit du premier jour est une grande fresque familiale et historique absolument passionnante. Elle nous entraîne dans l’univers de la soie, des soieries lyonnaises aux filatures de Syrie. Elle débute à la Croix Rousse, en 1896, dans les ateliers de canuts qui travaillent la soie sur leur...
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    La nuit du premier jour est une grande fresque familiale et historique absolument passionnante. Elle nous entraîne dans l’univers de la soie, des soieries lyonnaises aux filatures de Syrie. Elle débute à la Croix Rousse, en 1896, dans les ateliers de canuts qui travaillent la soie sur leur métier à bras pour de riches soyeux lyonnais.

    C’est là que vit Blanche Duvernay. Elle étouffe dans une famille bourgeoise après un mariage arrangé qui l'a arrachée au Liban. Seule son amitié avec un maître tisseur, Armand Martin, lui permet de s’évader. La rencontre avec le séduisant Salim Zahhar, négociant damascène fortuné sera le début d’une folle passion amoureuse qui la conduira sur les routes de l’exil.

    Appelée à retourner au Liban pour les obsèques de sa mère, Blanche fera le choix de la liberté. Elle ne rentrera pas, s’installera sur les terres de sa jeunesse, partira à la recherche de Salim. Un choix qui appellera un divorce difficile où il lui faudra accepter que ses deux enfants, Aurélien et Oriane, grandissent sans elle à Lyon et la croient décédée. Le prix à payer pour sa liberté.

    Le destin de Blanche comme celui de tous les personnages qui gravitent autour d’elle sera pris dans les bouleversements du nouveau siècle. Le monde des soyeux lyonnais qui se délite, les querelles entre soyeux et maîtres tisseurs, la mise en difficulté des ouvriers avec l’automatisation des métiers à tisser. Un univers en pleine mutation à l’aube du XXème siècle. Et tous seront emportés dans la tourmente de la Grande Guerre. Tandis que l’Europe se déchire et qu’ont lieu les grandes batailles meurtrières du chemin des dames, en Orient, la révolte arabe est réprimée dans le sang par l’Empire ottoman.

    Theresa Révay reconstitue avec maestria la mémoire d’une famille rattrapée par la grande Histoire dans un roman foisonnant et extrêmement documenté. Les personnages, tout en nuances, au destin parfois tragique, sont au cœur d’une intrigue romanesque où de nombreux rebondissements lèvent le voile sur les secrets. Et le magnifique portrait d’une héroïne émerge. Blanche, une femme qui a su conquérir sa liberté au prix de sacrifices douloureux, une femme amoureuse, engagée et généreuse.

    Cette grande fresque est captivante avec ce bel équilibre entre le souffle romanesque qui apporte toute l’intensité et l’émotion qu’il faut au récit et l’aspect historique très intéressant, d'une grande précision.

    Un roman de toute beauté qui nous convie à faire un fabuleux voyage dans le temps et dans le monde, du cœur des quartiers des tisseurs et des quartiers bourgeois de Lyon jusqu’aux ruelles de Damas, aux montagnes du Mont Liban et aux ruines de Palmyre. Dépaysant et envoûtant !

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    Couverture du livre « La nuit du premier jour » de Theresa Revay aux éditions Albin Michel

    Manonlitaussi sur La nuit du premier jour de Theresa Revay

    En 1886 à Lyon Blanche rencontre un homme, Salim. C’est un coup de foudre. Le problème c’est que Blanche est mariée à un homme de la bourgeoisie. Elle a également deux enfants. Elle a été mariée très jeune et ne tient pas particulièrement à son mari. Des circonstances tragiques l'emmènent à...
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    En 1886 à Lyon Blanche rencontre un homme, Salim. C’est un coup de foudre. Le problème c’est que Blanche est mariée à un homme de la bourgeoisie. Elle a également deux enfants. Elle a été mariée très jeune et ne tient pas particulièrement à son mari. Des circonstances tragiques l'emmènent à Damas où elle retrouvera Salim et choisira de rester vivre avec lui.
    Le roman nous fait alors traverser la première guerre mondiale, fait référence aussi à l’histoire, à la main mise de l’empire Ottoman sur les peuples arabes.
    On voyage entre Lyon et Damas, entre Blanche et ses enfants qui grandissent, qui affrontent les années de guerre, son mari Victor, délaissé et malheureux ainsi que sa belle-mère bien déterminée à faire oublier leur mère aux enfants.
    C’est un roman dense, foisonnant d’intrigues, incroyablement documenté, précis dans dans les scènes.
    Je ne pourrai résumer l’intrigue tant elle est riche et rythmée. C’est une histoire d’amour, c’est un roman historique, c’est un roman qui fait voyager, une histoire de famille, des histoires de femmes courageuses et déterminées.
    C’est un roman très humain. j’ai accroché avec chaque personnage, Victor le mari désespéré, Blanche, la femme qu’on pourrait blamer pour avoir abandonné ses enfants mais qui n’est pas QUE cela, que tourmentée, elle avance et ne se morfond pas durant tout le livre.
    J’ai adoré l’écriture et la construction du roman. On passe de Lyon à Damas, on passe d’un lieu à un autre, d’un personnage à un autre et parfois on lit des correspondances qui nous permettent de nous rapprocher des personnages et de donner du souffle au roman jamais linéaire.
    En résumé c’est un roman très prenant qui m’a passionné que j’ai dévoré et en ces temps difficiles, être captivée fait du bien.