"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cela me donne malgré tout envie de le lire!!!
Rome, 1936. Alice Clifford, correspondante pour le New York Herald Tribune, assiste au triomphe de Mussolini. Sa liaison avec un diplomate proche du pouvoir fasciste ne l'aveugle pas, et son goût pour la liberté l'empêche de succomber aux sirènes des dictatures.
La guerre menace, les masques vont tomber. Alice découvre les conspirations qui hantent les couloirs du Vatican et les rues de Berlin, tandis que attirance pour un journaliste allemand révèle les fêlures de son passé.
Des palais romains à la corniche d'Alexandrie, des montagnes d'Éthiopie aux plaines de Castille, l'inoubliable portrait d'une femme intrépide et passionnée.
Un souffle romanesque qui retient le lecteur captif, pour son plus grand bonheur. Anne Michelet, Version Femina.
Alice est une petite merveille se sensualité et de lucidité dont la danse sur les volcans de l'Histoire est un très bel instant de grâce tragique. Joëlle Chevé, Historia.
La période de la 2e guerre mondiale est une des périodes historiques qui me passionne le plus avec en filigrane le "qu'est ce que j'aurais fait moi ?" Question qui restera à jamais sans réponse...enfin espérons
J'aurai aimé être Alice, la résistante, la femme libre, l'amoureuse absolue de ce livre qui vous emmène dans les arcanes politiques à travers l'Europe et le Moyen Orient mais qui sait...
L'un de mes coups de cœur de l'année; un sublime portrait de femme dans une époque troublée et, pour nous Français, un peu méconnue de l'histoire italienne. Ou comment les grandes familles d'abord tentées par le régime fasciste s'en détournent avec repentir.
L'histoire de cette pionnière de la liberté, de l'amour multiple, et de ses amies reporters de guerre et presque espionnes est inoubliable.
C’est un beau roman fleuve par lequel je me suis laissée emporter entre l’Ethiopie, Rome, Berlin et Alexandrie avec Alice, journaliste ivre de liberté, femme aimée et désirée passionnée par son métier qui se déplace en fonction des événements puis au fil du récit essaie de les fuir.
Ce roman m’a beaucoup plus pour deux raisons les personnages et tout le fond historique. J’ai appris des choses sur la seconde guerre mondiale grâce notamment aux événements qui viennent influencer le cours du roman et souvent déterminer les destinations d’Alice. Chaque protagoniste de l’Histoire mais également du récit évoluent comme sur un échiquier. Il y a une atmosphère bien posée pesante pleine de doutes, d’appréhension, de méfiance dès le début qui s’intensifie par la suite.
J’ai aimé les histoires d’amour d’Alice, passionnées, pleine de sensualité. Les amours passés, présents, avoués ou rejetés. En Italie, elle rencontre Umberto, italien marié avec qui elle entretient une relation durable qu’elle quitte et qu’elle retrouve au cours du roman. A cette relation, vient s’en ajouter une autre plus ambiguë avec un militaire allemand. Mais ce qu’aime Alice par dessus tout c’est sa liberté.
Si j'ai eu un peu de mal à me mettre dedans, une fois passé le premier tiers, on se laisse prendre dans l'histoire/l'Histoire.
Entre courage et liberté, un roman qui emmène dans l'Europe de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans "La vie ne danse qu'un instant", la jeune Alice Clifford, journaliste reporter au New York Herald Tribune voyage à travers l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et l'Egypte de l'aube de la Seconde Guerre mondiale à la chute de Mussolini et du fascisme.
Alice Clifford habite Rome, la ville éternelle et assiste à l'arrivée et au triomphe de Mussolini.
Theresa Révay mène une histoire d'amour à travers L Histoire et les évènements dramatique qu'à engendré la Deuxième Guerre mondiale. A travers cette fiction historique, Theresa Révay dresse dans "La vie ne danse qu'un instant", le portrait d'une femme incroyable. Femmes qu'ont réellement existé durant cette période noire de l'Histoire universelle.
Theresa Révay décrit avec exactitude L Histoire, un énorme travail de recherche en amont, un grand bravo.
Alice, le personnage principale est très touchante, attachante, inoubliable. Elle ose être une femme et s'affirme dans le monde très masculin du journalisme . Alice est une battante, pleine de volonté, d'énergie, amoureuse d'un homme impossible ; une femme libre ! Amour et guerre deviennent complices.
Roman historique, roman d'amour, roman de moeurs, n'hésitez pas à venir à la découverte de ce roman intense et magnifique.
Enorme surprise pour ma part concernant ce roman et le personnage tellement attachante d'Alice ; car je dois avouer qu’en temps normal, je n’aurais jamais approché ce livre en librairie.
Ce roman est un témoignage historique de l'ascension du fascisme pendant la période allant de 1936 à 1945.
Nous suivons Alice Clifford, correspondante et reporter de guerre pour le New-York Herald Tribune, intrépide, passionnée, éprise de liberté, dans plusieurs pays concernés par cette montée du nazisme.
Un beau portrait de femme avec en toile de fond, un récit très documenté des événements mondiaux de cette époque.
Une romance amoureuse sur fond d'Italie Mussolinienne.
Si le côté historique est passionnant, je suis bien moins emballée par les personnages de cette fresque.
Ils sont tous "trop".
La journaliste américaine est trop belle, trop indépendante, le journaliste allemand est trop courageux, l'ex mari est trop parfait.
Au final un bon roman fleuve auquel j'ai pris beaucoup de plaisir mais qui mérite tout de même quelques bémols pour tempérer les critiques élogieuses lu un peu partout.
Alice Clifford est un personnage de fiction. Quel beau prénom, vous ne trouvez pas ? Il me fait irrésistiblement penser à la petite Alice Liddell pour laquelle Lewis Carroll inventa Le Pays des Merveilles. Analogie surprenante voire saugrenue me dira-t-on. En y regardant de plus près, l’Alice de Carroll n’était-elle pas une exploratrice aventureuse (peu soucieuse de savoir comment sortir du terrier du lapin), attentive et curieuse (comme un bon reporter) du monde merveilleux (au sens de surprenant, étonnant) qu’elle visitait? Ce monde-là hébergeait, lui-aussi, des personnages cruels (la reine de cœur dont la phrase favorite est « qu’on lui coupe la tête ! ») et fous. Notre héroïne, correspondante de guerre pour un quotidien américain, adore, elle aussi, l’aventure, traquant une information aussi déconcertante que désolante dans un monde dont personne ne peut prétendre que les dirigeants soient moins cruels et fous que ceux de l’univers créé par Lewis Carroll ?
Alice Clifford couvre la décennie terrible (36-45) depuis Rome, sans oublier de se rendre en Espagne, en Allemagne au moment de la Nuit de Cristal et en Egypte au moment où les Anglais mettent le roi Farouk devant ses responsabilités. Armée de sa machine à écrire, sans que sa « cuillère soit assez longue pour souper avec tous ces diables », elle assiste aux festins des monstres, à leurs mainmises sur l’Europe, à leurs exactions et à leurs chutes. Elle croise le futur Pie XII, interviewe Mussolini et côtoie les célèbres Martha Geldoff et Virginia Cowles, dont son personnage s’inspire.
L’idée de bâtir un roman historique à partir d’un diplomate de l’entourage immédiat du comte Ciano, gendre de Mussolini et ministre des Affaires Etrangères, est excellente, d’autant que, de ce côté-ci des Alpes, la guerre du côté italien a été, me semble-t-il, peu traitée.
J’ai particulièrement apprécié le traitement réservé (je n’en dis volontairement pas plus) par l’auteur à Hemingway, aux dignitaires nazis, aux déchirements de la noblesse romaine, au sort des juifs italiens, à l’attitude du pape Pie XII, ainsi qu’à celle du roi Farouk et du grand mufti de Jérusalem. C’est fait en quelques mots, une ou deux lignes mais c’est dit et ça a le mérite d’être conforme à la réalité historique.
Un léger bémol : dans cette époque tragique, Alice n’évolue qu’au milieu de gens charmants, intelligents et altruistes (ah ses trois amants ! l’Italien qui, bien que fasciste, n’est ni volubile ni stupide, l’Allemand qui, bien que nazi, n’est ni sanguinaire ni haineux et l’Egyptien qui, bien que mari abandonné, n’est ni machiste ni rancunier). Pourquoi pas ? Des hommes comme ça, il a dû y en avoir, il y en a peut-être encore…Trois pour une seule femme, c’est beaucoup. Sans doute comme beaucoup de ses lectrices, Theresa rêvait et…Theresa l’a fait.
Alors ne boudons pas notre plaisir à la lecture de ce roman historique de qualité qui donne envie de découvrir les autres oeuvres de Theresa Révay.
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Oui c'est tout de même un très bon moment de lecture.