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Sarah Biasini

Sarah Biasini

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Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « La beauté du ciel » de Sarah Biasini aux éditions Stock

    Les Lectures de Cannetille sur La beauté du ciel de Sarah Biasini

    A quarante-trois ans, l’âge de Romy Schneider à sa mort, Sarah Biasini s’adresse à sa toute petite fille, encore en bas-âge, lui exprimant toute sa joie, mais aussi ses angoisses de jeune maman, elle dont la vie s’est construite sur l’absence et le manque.

    C’est en quelque sorte d’un « vol »...
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    A quarante-trois ans, l’âge de Romy Schneider à sa mort, Sarah Biasini s’adresse à sa toute petite fille, encore en bas-âge, lui exprimant toute sa joie, mais aussi ses angoisses de jeune maman, elle dont la vie s’est construite sur l’absence et le manque.

    C’est en quelque sorte d’un « vol » aggravé qu'est victime l’auteur, au plus profond de son être. Car non seulement la vie lui a ravi sa mère à l’âge le plus tendre, mais c’est une seconde dépossession qu’elle lui fait régulièrement subir, lorsqu’au vide laissé chez elle par la perte, répond un trop-plein médiatique destiné à abreuver des inconnus. Alors, lorsque lui naît une fille, dans cette vie où elle s’évertue à jeter une passerelle sur la béance de l’absence, une tempête se déchaîne dans la tête de la nouvelle maman. Saura-t-elle être la mère de sa fille, elle la fille qui a dû grandir sans mère ? Cessera-t-elle un jour de redouter des répliques au séisme qui lui a déjà tant pris ?

    Nommée une fois seulement, l’ombre de la mère absente hante chaque page d’un récit par ailleurs placé sous l’égide des femmes et d’un amour maternel unissant indéfectiblement quatre générations féminines. Au désarroi et au manque de l’orpheline répond l’émouvante affection d’une grand-mère qui reste le principal point d’ancrage de la femme d’aujourd’hui.

    Sarah Biasini s’exprime avec une sincérité simple et touchante. Et c’est avec émotion et sympathie que l’on accompagne son cheminement de jeune mère, saisie de l’urgence d’écrire à sa fille pour contrecarrer l’éphémérité et la fragilité de la vie.

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    Couverture du livre « La beauté du ciel » de Sarah Biasini aux éditions Stock

    Joëlle Buch sur La beauté du ciel de Sarah Biasini

    Voici le premier roman de l’actrice et écrivaine Sarah Biasini, fille de Romy Schneider et Daniel Biasini. Si comme moi vous aimez les récits intimes, ce livre devrait vous plaire.
    Sarah Biasini, 40 ans et jeune maman, écrit ce roman à l’intention de sa fille, Anna. Une grossesse voulue et...
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    Voici le premier roman de l’actrice et écrivaine Sarah Biasini, fille de Romy Schneider et Daniel Biasini. Si comme moi vous aimez les récits intimes, ce livre devrait vous plaire.
    Sarah Biasini, 40 ans et jeune maman, écrit ce roman à l’intention de sa fille, Anna. Une grossesse voulue et désirée mais qui a été difficile à mettre en route. « Pourquoi je t’écris ? Pourquoi cela devient-il un travail, un besoin, une nécessité absolue ? Je ne vais pas mourir. Pas tout de suite, pas dans un an, pas à 44 ans comme ma mère. Mais si jamais, je dois te laisser quelque chose de moi. J’ai si peu de ma mère, j’aurais voulu qu’elle aussi m’écrive, mais comment pouvait-elle imaginer ce qui allait suivre ? »
    Sa mère meurt alors qu’elle a 4 ans. Sarah grandit avec sa grand-mère paternelle qu’elle appelle sa mère-grand-mère et sa nourrice Nadou. Dans ce livre elle leur rend un bel hommage. On sent tout l’amour et la bienveillance de sa famille paternelle, très unie.
    On ressent également tout l’amour qu’elle a pour sa mère, disparu trop tôt, dont elle a peu de souvenirs et qu’elle ne nomme jamais dans le roman. Un manque terrible dans sa vie, tout comme l’absence de son frère, David, décédé peu de temps avant sa mère.
    Elle évoque quelques rencontres avec des monstres du cinéma (Michel Piccoli, Alain Delon, Claude Sautet) qui lui permettent d’en savoir plus sur sa mère. Elle parle de son métier de comédienne. Et telles de petites souris, on savoure ses moments offerts. Elle a aussi de la colère en elle, notamment contre les journalistes qui écrivent n’importe quoi sur sa mère, ou à propos des films documentaires qui ne montrent qu’une face biaisée d’elle. Il faut dire que Romy Schneider est une légende du cinéma. La notoriété de sa mère l’atteint dans sa vie, encore aujourd’hui.
    Elle parle de son père aussi qui lui a transmis son amour pour l’art. Le titre d’ailleurs a un rapport avec le surnom que son père lui donnait : « ma beauté des îles ».
    « Quoiqu’il en soit, c’est avec le plus grand naturel que je me suis mise à t’appeler toi, Anna, ma Beauté du ciel, puisque c’est de là que tu viens, de ta grand-mère au ciel, qui nous regarde. J’arrête les violons. »
    C’est un livre sur la famille et le deuil, où elle partage ses réflexions sur la maternité. On entre ainsi dans son intimité. C’est touchant et juste, on a envie de la serrer dans nos bras et de la rassurer. C’est beau aussi, sa plume est délicate, sensible. Quand elle confie ses angoisses sur la possibilité que sa fille meurt, une femme qu’elle connaît lui répond : « Tu ne dois pas avoir peur, la vie t’a déjà appris tout ça. Tu es vaccinée. »
    Alors elle choisit la vie et dit à sa fille qui fait ses premiers pas : « Allez va, fais ta vie maintenant ! Va, ma Beauté du ciel, je t’aime tant. Maman. »
    Une belle déclaration d’amour à sa mère et à sa fille.
    Merci à Netgalley pour cette très belle lecture.

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    Couverture du livre « La beauté du ciel » de Sarah Biasini aux éditions Stock

    Matatoune sur La beauté du ciel de Sarah Biasini

    « Beauté du ciel », Sarah Biasini surnomme ainsi sa fille car sa mère, Romy Schneider, est au ciel, nous dit-elle, et Anna vient de là…

    L’envie d’écrire vient le jour où on lui annonce la profanation de la tombe de sa mère alors qu’elle avait besoin de temps pour accepter d’être bientôt mère....
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    « Beauté du ciel », Sarah Biasini surnomme ainsi sa fille car sa mère, Romy Schneider, est au ciel, nous dit-elle, et Anna vient de là…

    L’envie d’écrire vient le jour où on lui annonce la profanation de la tombe de sa mère alors qu’elle avait besoin de temps pour accepter d’être bientôt mère. Car elle se découvre être en capacité d’être mère sans pouvoir s’inspirer de la sienne.

    Son histoire est connue : orpheline à quatre ans, Sarah Biasini à réussir à se construire dans une famille aimante et attentive. Mais, malgré tout, le manque est insurmontable.

    Alors, l’absence est au cœur de son histoire, et donc évidemment, de celle aussi de sa petite fille. Sarah Biasini décrit parfaitement cette inquiétude qui voit la mort partout : sa propre peur de mourir mais aussi la peur de voir mourir son enfant, à tous moments ou à chaque instant.

    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2021/02/15/sarah-biasini-la-beaute-du-ciel/

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    Couverture du livre « La beauté du ciel » de Sarah Biasini aux éditions Stock

    Caroline Candille sur La beauté du ciel de Sarah Biasini

    C’est un récit sensible, d’une jeune femme qui a partagé, certainement trop, sa mère avec beaucoup de gens. Mais c’était avant tout une enfant, qui a du faire face à la disparition de sa maman.
    Comment se reconstruit on après ça ? Surtout, lorsque quelques temps auparavant, on a aussi perdu...
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    C’est un récit sensible, d’une jeune femme qui a partagé, certainement trop, sa mère avec beaucoup de gens. Mais c’était avant tout une enfant, qui a du faire face à la disparition de sa maman.
    Comment se reconstruit on après ça ? Surtout, lorsque quelques temps auparavant, on a aussi perdu son frère.
    Suicide, fuite en avant, abandon, cette histoire leur appartient. Mais quand le sujet de la maternité fait surface, et que tomber enceinte n’est pas aussi simple, l’écriture aura peut être été un exutoire des plus utile.
    C’est un très joli livre, d’une actrice qui a fait le choix du théâtre, et d’un théâtre de qualité. De quelqu’un qui s’est effacé le plus possible afin de vivre une vie normale, mais qui est souvent rattrapée par la réalité.
    C’est une jolie analyse de la relation mère-fille, des peurs, des doutes et des joies. Loin d’être intrusif et impudique, c’est un livre intime, d’une jeune femme qu’on aimerait vraiment rencontrer.
    Un beau moment de lecture. J’espère qu’il y en aura d’autres.