Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Un livre, presque un journal intime, plein de tendresse, de ressentis, de colère, plein de vie et de morts, plein d’Amour.
Un livre sur la difficulté d’être la fille de sa mère…
Une couverture sublime avec une jolie petite fille à la chevelure blonde comme le soleil dans les bras de sa mère dont le visage de cette femme qui ne nous est pas inconnu puisque c’est celui de Romy Schneider. Cette maman embrasse cette fillette quant à cette couverture, je trouve qu’elle reflète l’amour maternel.
Sarah Biasini, n’a que quatre ans quand Romy Schneider, sa maman, meurt quelques mois après le décès de son frère dans des circonstances tragiques et ne conserve que de vagues souvenirs.
À la suite de la profanation de la tombe de sa mère et apprenant qu’elle allait mettre un enfant au monde, Sarah Biasini prend la plume et nous narre un bouleversant témoignage, sous l’apparence d’une lettre en s’adressant à sa fille Anna qui vient de naître.
L’absence et le manque sont au cœur de cette histoire, des questions qui resteront sans réponses autour de la vie.
Avec ses joies et ses inquiétudes de jeune mère, l’autrice décrit son angoisse de devenir mère, sa peur de mourir, mais aussi la peur de voir mourir sa fille à chaque instant.
Ce récit est doux et poétique, Sarah Biasini témoigne tout l’amour qu’elle a pour sa mère et qu’Anna ne connaîtra qu'à travers des photos et des films
D’une plume délicate fine et emplie de sensibilité, elle se livre avec beaucoup de pudeur et d’intimité. C’est une très belle déclaration d’amour aux femmes de sa vie.
J’ai littéralement été subjuguée par cette lecture toute douce et cet amour universel.
La beauté du ciel est un joli hymne à la vie que je vous recommande les yeux fermés.
Compliqué à évaluer objectivement car j'ai globalement aimé cette lecture même si certains passages m'ont un peu ennuyé. Ce qui m'a intéressé davantage c'est la 1ère partie et la dernière, des parties où Sarah Biasini évoque sa mère. J'ai aimé cette proximité mère-fille même si les souvenirs de la fille sont lointains et plus de l'ordre des bribes car sa mère est morte lorsqu'elle avait 4 ans. J'ai aimé aussi cette volonté de garder pour elle cette mère que beaucoup de monde s'approprie ou s'est approprié, à travers sa carrière cinématographique (un peu sans doute comme beaucoup d'enfants de parents célèbres).
Très beau aussi ce chagrin qui l'a accompagné une grande partie de sa vie, un chagrin qu'elle n'avait pas pu exprimer à la mort de sa mère, par son jeune âge.
Sarah Biasini explique également très bien ses deux vies avec au centre la mère, une vie interrompue il y a 38 ans à la mort de sa propre mère et celle qui commence pour elle, en tant que mère, avec la naissance de sa fille, comme si elle cherchait une jonction entre les deux.
Le livre regorge de belles phrases comme celle-ci : "Comment peut-on être tout à fait capable à certains moments et tout à fait incapable à d'autres ?".
J'ai également aimé le regard porté par Sarah Biasini sur le film "3 jours à Quiberon" d'Emily Atef sorti en 2018 et que j'avais failli aller voir et qui dépeint une femme fragile et dépressive. La famille de Romy Schneider parle au contraire d'une femme souriante et heureuse comme si c'est avant tout ce dont ils veulent se souvenir.
Un beau moment de lecture même si l'ensemble est un peu décousu.
A quarante-trois ans, l’âge de Romy Schneider à sa mort, Sarah Biasini s’adresse à sa toute petite fille, encore en bas-âge, lui exprimant toute sa joie, mais aussi ses angoisses de jeune maman, elle dont la vie s’est construite sur l’absence et le manque.
C’est en quelque sorte d’un « vol » aggravé qu'est victime l’auteur, au plus profond de son être. Car non seulement la vie lui a ravi sa mère à l’âge le plus tendre, mais c’est une seconde dépossession qu’elle lui fait régulièrement subir, lorsqu’au vide laissé chez elle par la perte, répond un trop-plein médiatique destiné à abreuver des inconnus. Alors, lorsque lui naît une fille, dans cette vie où elle s’évertue à jeter une passerelle sur la béance de l’absence, une tempête se déchaîne dans la tête de la nouvelle maman. Saura-t-elle être la mère de sa fille, elle la fille qui a dû grandir sans mère ? Cessera-t-elle un jour de redouter des répliques au séisme qui lui a déjà tant pris ?
Nommée une fois seulement, l’ombre de la mère absente hante chaque page d’un récit par ailleurs placé sous l’égide des femmes et d’un amour maternel unissant indéfectiblement quatre générations féminines. Au désarroi et au manque de l’orpheline répond l’émouvante affection d’une grand-mère qui reste le principal point d’ancrage de la femme d’aujourd’hui.
Sarah Biasini s’exprime avec une sincérité simple et touchante. Et c’est avec émotion et sympathie que l’on accompagne son cheminement de jeune mère, saisie de l’urgence d’écrire à sa fille pour contrecarrer l’éphémérité et la fragilité de la vie.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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