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Le sang des vierges de Romain Pascal
Romain Pascal est officier de gendarmerie, passionné de littérature. J’avais eu l’occasion de lire le premier tome des Maux de pandore intitulé une exception française, que j’avais beaucoup apprécié et dont vous retrouverez une critique sur ma page de Babelio. Je ne pensais pas que la recherche de ce second tome en version papier aurait été aussi laborieuse. Ce livre édité chez Librinova étant épuisé il ne m’était proposé que la version e-book. Ce n’est que par une recherche acharnée et le concours d’une libraire extrêmement compétente, que j’ai pu acquérir le seul et dernier exemplaire disponible auprès de la librairie indépendante Forum St Etienne. Une adresse à conserver en passant pour les amateurs de livres édité indépendamment des grosses éditions. Ceci dit je me suis jeté littéralement sur le tome deux des Maux de pandore et les aventures du capitaine de Gendarmerie Thierry Massilon et de la juge Agnès Leithencore dans ce livre intitulé le sang des vierges. Pour ceux qui ne le saurait pas pandore est le terme populaire qui désigne les gendarmes dont l’origine obscure dit Romain Pascal est attribué au vieil hollandais ‘’ pandoer ‘’, voir au Hongrois ‘’pandour’’ qui évoque un soldat appartenant aux corps francs, avant d’être popularisé en France en 1852 par une chanson de Gustave Nadaud : Pandore ou les deux gendarmes dont le refrain dit : Brigadier répondit Pandore ! Brigadier vous avez raison ! Revenons au Sang des vierges : Au pied d’un des monuments emblématiques de la ville de Saint-Etienne, le corps d’une femme est retrouvé. La thèse du suicide privilégiée un moment est alors remise en cause. Cette jeune femme est identifiée il s’agit d’Adélaïde une jeune collaboratrice attachée directement au bureau de Mme la maire. La compagne d’Adélaïde Ernestine, ne veut pas croire au suicide de son amie. Elle se confie à Agnés Leithencore sa juge dont elle est la greffière. De par sa connaissance des modes de fonctionnement de la Gendarmerie, de la justice, Romain Pascal nous fait vivre une histoire qui bien que romancée pourrait tout à fait être ancrée dans la réalité. Son écriture fluide, la qualité de ses descriptions même dans les moments les plus intimes des relations sexuelles fait que nous passons un bon moment. Sans vous dévoiler l’intrigue qui se tient, Romain Pascal déroule cette enquête avec une belle vivacité nous faisant au fur et à mesure des chapitres découvrir les dessous des cartes : la liaison de Mme la maire avec son premier adjoint véreux et c’est le moins que l’on puisse dire ; La présence d’un oligarque Russe, ayant décidé d’investir une partie de sa fortune dans un projet immobilier d’ampleur reçu par les autorités de la ville avec tous les honneurs. Agnés Leithencore et Thierry Massilon ne seront pas au bout de leurs surprises, n’est-ce pas mon capitaine. C’est pourquoi je vous invite à découvrir le deuxième tome des Maux de Pandore intitulé le sang des vierges de Romain Pascal séance tenante ! Vous ne le regretterez pas ! Les personnages sont bien campés, et tout au long de ce récit vous découvrirez que tous les coups peuvent être permis, pour couvrir un scandale politico immobilier. Bien à vous.
Une exception française. Les Maux de Pandore de Romain Pascal
C’est avec une certaine impatience que j’attendais de lire ce livre, d’un camarade, officier de gendarmerie, passionné de littérature, car j’ai souvent pesté contre les auteurs de thrillers attribuant aux gendarmes des rôles trop souvent caricaturaux et je n’ose ici aborder les erreurs d’attribution et de direction d’enquêtes aux regards des articles du code de procédure pénale. La quatrième page de couverture de ce livre en comptant 562 donne un aperçu du contenu de celui-ci. « Une série de crimes sordides ensanglante plusieurs départements de l’Est de la France. » Vous verrez lorsque vous aurez lu ce livre l’importance de tous ces mots, crimes, sordides. Je vous assure que Romain Pascal ne ménage pas son lecteur. Mais revenons à notre sujet. « Des soldats sont assassinés, par un tueur au comportement psychotique déstabilisant, » un genre d’Annibal Lecter. « Chargée de l’enquête la Gendarmerie Nationale engage des moyens inédits dans une traque macabre et impitoyable ». L’avertissement nous révèle « que l’auteur de ces crimes est une femme. En 2015, un matin de printemps, je suis morte. » Mais malgré cet avertissement, l’on se plonge avec délectation dans ce Thriller majuscule ou l’auteur et comme le rapporte les faits dans les procès-verbaux dressés par les enquêteurs dégoulinant de barbarie. » Si lecteurs vous vous gausserez de ces élucubrations ou douterez d’une exagération des scènes supposées, vous saurez, que nous les morts de ces pages savons, qu’elles furent nos hurlements, lorsque nous avons croisé sa route. » Tout au long de ce récit, dont l’intrigue est parfaitement maitrisée, même cette violence va vous paraître légitime de part cette meurtrière, vous vous questionnerez sur son identité. Vous suivrez chapitre après chapitre les investigations des enquêteurs, le lieutenant Thierry Massilon, Julie Demery, affectée à la brigade de Guénange puis à la section de recherches de Metz sous les ordres du Colonel Muret de la Croix Sainte, sans oublier une journaliste Ayala Ben-Aliouche. Comme pendant, aux scènes d’ultra-violentes auxquelles vous serez témoin, vous vous surprendrez dans le rôle de voyeur pour les scènes de sexe, crues, détaillées, explosives, qui jalonnent ce récit. Vous serez toutefois surpris par la fin de ce livre lorsque vous découvrirez l’auteur de ces crimes. Je ne vous en dis pas plus, mais vous aurez très vraisemblablement l’impression de vous êtes fait manipuler. Alors si vous aussi, vous souhaitez découvrir ce premier tome Une exception française, Les maux de pandore, plonger dans les tréfonds de l’âme, se confronter aux pires déviances humaines, naviguer en eaux troubles entre erreur judiciaire et envers du décor, ce livre de Romain Pascal, ce thriller haletant qui mélange sentiments humains et qui bouleverse tous les repères, est fait pour vous. « L’action publique est caduque puisque l’unique auteur est décédé. Deux gendarmes et leur sacrifice héroïque ont permis la résolution d’une affaire particulièrement sordide et traumatisante. Le dossier est clos officiellement. » Bien à vous.
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