"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fin d'une époque, le colonialisme ? Mort d'une tribu !
Comme le dernier des Mohicans, le dernier guerrier Mangbetu par à la poursuite de son destin. Qu'y découvrira t'il ?
La préface de Jean-Michel Aubevert donne envie. Peut-être un peu trop...
Conte onirique ou long poème en prose et vers ? Sans doute un peu des deux.
Je n'ai hélas pas réussi à entrer totalement dans cette lecture, quelque peu dérouté par l'écriture de l'auteur. Mais les critiques que j'ai pu lire ici ou là montrent que d'autres ont mieux réussi que moi et se sont laissés emporter par le récit.
Faites donc comme moi, laissez-vous tenter et forgez-vous votre propre avis.
Que Philippe Pratx veuille bien m'excuser. Cela fait de longs moi que j'ai accepté de lire son texte, qui est resté trop longtemps en attente.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/09/29/karmina-vltima-de-philippe-pratx-aux-editions-le-coudrier-conte-onirique/
Merci à l'auteur ,Philippe Pratx , de m'avoir permis la lecture de ce recueil de nouvelles .
8 nouvelles donc ,sans lien entres elles ,sur des sujets et des époques différentes .Certaines m'ont amusé ,d'autres moins .Il faut dire que l'univers de l'auteur est bien particulier ,presque unique .J'ai quand même passé un bon moment de lecture ,donc si voulez sortir des sentiers battus ,je vous invite à découvrir cet auteur .
Après avoir été captivé par le recueil de poésie 'Humble Chant' de Philippe Pratx, j'ai récemment terminé son recueil de nouvelles "Holoï".
Bien que j'aie trouvé différents registres intéressants dans ces nouvelles, elles n'ont pas tout à fait capturé mon imagination de la même manière que le précédent recueil.
J'ai retrouvé dans certaines l'ambiance des poèmes avec plaisir et j'ai découvert l'humour noir , l'ironie de l'auteur qui m'ont bien plu.
C'est toujours agréable d'avoir l'opportunité de découvrir différentes facettes d'un auteur à travers ses œuvres variées. Merci à l'auteur pour cette opportunité de lecture
Ma deuxième incursion dans l’univers poétique de Philippe Pratx avec Humble chant.
J’ai virtuellement rencontré l’auteur sur Babelio… Je ne le connaissais pas avant ; pourtant, nous sommes nés au même endroit et sommes pratiquement du même âge. En outre, nous avons un pays lointain en commun : la Colombie…
Une référence au Chant général de Pablo Neruda… Quelques accents à la manière de François Villon, aussi…
Une lecture que l’auteur nous propose de prolonger par un album de photos accessible avec un lien Internet. Un recueil de poèmes en hommage à ceux qui, en Colombie comme ailleurs, sont les plus humbles. Évidemment, j’embarque pour le voyage. Lecture volontairement fractionnée pour m’approprier les poèmes.
Pas de ponctuation, pas de majuscules… Même le texte se fait métaphore d’humilité. Vers libres.
Pour un recueil de poèmes, n’attendez pas de moi une véritable chronique. En matière de poésie, je suis touchée (ou pas) et il est question de ressenti. Certains poèmes me parlent et se répondent, d’autres sont restés, pour moi, incompris.
J’ai lu dans ce recueil des accents épiques, une volonté de rendre la Colombie à ses premiers habitants, de révéler une mémoire tellurique mise à mal par l’Histoire (avec ce grand H destructeur) de la colonisation, de l’esclavage, des guerres civiles… L’auteur parle d’ « histoire assassinée »…
La tonalité d’ensemble du recueil m’a semblée résignée, au sens de capacité à constater sans illusion, de poser des mots sans vraiment croire à leur possible valeur de résilience. Philippe Pratx nous montre un monde qui meurt et se regarde mourir.
L’auteur a aussi ancré ses vers dans des faits d’actualité récents, comme la violente répression policière lors de la grève nationale de 2021, quand les escadrons mobiles anti-émeute ont délibérément visé les yeux des manifestants et même tiré sur eux à balles réelles…
J’y ai trouvé aussi une grande humilité, celle annoncée dans le titre… Et puis, il y a cette quête, pas identitaire, mais personnelle. Moi aussi, j’ai un peu de Colombie au fond du cœur, j’ai laissé un peu de moi, là-bas, dans ce magnifique pays)… Alors, à ma manière, je me suis approprié ces poèmes.
Mes mots sur ceux de Philippe Pratx, pour vous donner envie d’y mettre aussi les vôtres :
Les humains réduits à leur peau et à ce qu’elle nous dit…
La vie dans les villages reculés…
La vie précaire…
La vie des habitants des plaines, à cheval. La nostalgie, une danse…
Des chaussures (Moi aussi, j’ai des images de la Colombie au fond du cœur et j’ai pensé au monument de Carthagène, une sculpture géante représentant de vieilles bottes)…
Une montagne qui brule…
La Violencia, cette période ambiguë et troublée de l’Histoire colombienne…
Légendes amérindiennes, fondatrices…
La vraie vie sous la couleur locale…
Une ballade des victimes de L’ESMAD (Escuadrón Móvil AntiDisturbios)…
Les « Autres chansons » sont davantage en lien avec l’imaginaire, avec des références à Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, une mélancolie romantique, des airs de blues, des paroles féminines sur le consentement, sur la violence, la jalousie… Les textes sont plus académiques, plus structurés avec ponctuation et majuscules, refrains ; j’ai ressenti un besoin de musique pour les accompagner, une envie de fredonner : « Tchou tchou bidou wa… ».
Vous aviez raison, cher Philippe Pratx, ce recueil a beaucoup parlé à ma sensibilité, plus que Carmina Vltima.
J’ai savouré chaque poème et je sais que j’y reviendrai. Les documents sonores sur http://www.philippepratx.net/chindex.htm, en espagnol, sont vraiment superbes.
Un magnifique recueil !
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