"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d'une foison de vies tenaces. Au « savoir-vivre » du Blanc, à sa courtisanerie, s'oppose la légitimité du natif et c'est encore au défi de la mort que l'on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l'écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague. C'est d'un « cerveau travaillé par le rêve » que l'auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d'un Pierrot à l'âme lunatique, pétrie d'ancêtres non moins neptuniens. Enfin, des multiples enfances qu'il s'octroie, au terme d'un livre habité, tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur, lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son inscription dans l'humanité, transgénérationnel, cosmopolite et cosmique. Plus que tout, l'auteur semble appréhender le racornissement des vies confinées. Au terme de l'ouvrage, comme à la conclusion d'un éternel retour, se rouvre la forêt native, tout à la fois demeure livresque et expression d'une vie intérieure renouvelée. « C'est donc dans la forêt que j'ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin ». Point de fin sinon l'éternel retour dans l'ouvert : Ayant fait mien ce dernier poème : Ma maison quand même cernée du cri des cigales est restée ouvert
Fin d'une époque, le colonialisme ? Mort d'une tribu !
Comme le dernier des Mohicans, le dernier guerrier Mangbetu par à la poursuite de son destin. Qu'y découvrira t'il ?
La préface de Jean-Michel Aubevert donne envie. Peut-être un peu trop...
Conte onirique ou long poème en prose et vers ? Sans doute un peu des deux.
Je n'ai hélas pas réussi à entrer totalement dans cette lecture, quelque peu dérouté par l'écriture de l'auteur. Mais les critiques que j'ai pu lire ici ou là montrent que d'autres ont mieux réussi que moi et se sont laissés emporter par le récit.
Faites donc comme moi, laissez-vous tenter et forgez-vous votre propre avis.
Que Philippe Pratx veuille bien m'excuser. Cela fait de longs moi que j'ai accepté de lire son texte, qui est resté trop longtemps en attente.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/09/29/karmina-vltima-de-philippe-pratx-aux-editions-le-coudrier-conte-onirique/
Véritable ode à la poésie ... un voyage au gré des mots ... Il y a notamment une poésie qui m'a bcp touchée. Je l'ai recopiée car je sais qu'un jour (inévitablement) je la ressortirai ! Quand je pense à ce jour, je ne peux m'empêcher d'avoir le coeur gros et je pleure déjà ... Mais cette poésie est trop belle et me parle tellement qu'on dirait qu'elle a été écrite pour moi ! Je tiens à remercier l'auteur Philippe Pratx d'avoir pensé à moi pour l'envoi de son livre ... Une évasion dans un moment d'évasion !
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