"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
https://bookshowl.blogspot.com/2023/02/abyme-mathieu-gaborit.html
Après avoir lu Chronique du Soupir, mon premier livre de l'auteur, je m'étais promis de lire d'autres livres de Mathieu Gaborit. Avec Abyme, encore une fois, je regrette de ne pas avoir lu ce livre plus tôt ! J'aime définitivement beaucoup l'imagination de Mathieu Gaborit et j'ai été vraiment emportée dans cette aventure.
L'univers et cette ville, Abyme, un personnage à part entière, m'ont tout de suite plu. Ces invocations, cette magie qui permet aux habitants d'invoquer des démons et de leur proposer différents marchés pour les aider dans la vie de tous les jours, j'ai trouvé ce concept absolument génial ! La société d'Abyme est également très intéressante avec ces différentes castes et ses nombreuses créatures.
J'ai aussi tout de suite beaucoup apprécié le personnage principal Maspalio qui m'a vraiment fait du bien tant c'est un personnage atypique à la limite du anti héros, un ancien Prince voleur dont les meilleures aventures et la fleur de l'âge semblent êtres derrière lui. Mais il va devoir malgré lui partir à la recherche d'un démon pour le compte d'un avocat des affaires démoniques. Puis le récit finit par se complexifier lorsqu'un étrange double semble en avoir après tous ses proches. Finalement, c'est tout Abyme qui est en danger à mesure que Maspalio découvre ce qui se cache derrière ces étranges faits.
J'ai été un peu prise de court par la fin, elle est très rapide ! J'aurais aimé que le livre continue ! Heureusement, j'ai découvert que l'auteur avait écrit une autre série dans le même univers, avec encore une fois en son centre Abyme et Maspalio : La Cité Exsangue que je vais m'empresser de dévorer !
Quel plaisir de retrouver Maspalio et la ville d’Abyme. Après une fuite et une retraite bien mérité, ce merveilleux bandit revient pour aider une vieille amie. Après une si longue absence, il ne fallait pas s’attendre à retrouver Abyme dans le même état qu’il l’avait laissé et pourtant c’est avec cette vision immuable qu’il tente de revenir. Le choc est conséquent et il va falloir un certain temps d’adaptation pour comprendre ce qui s’est passé et ce qu’on peut faire ou non. Redécouvrir la ville et appréhender son évolution à travers les yeux d’un grand amoureux de celle-ci est un choix pertinent qui prend les lecteurs aux tripes. C’était génial, le diptyque se complète merveilleusement bien avec un premier tome où l’on retrouve l’humour d’Abyme qui disparait peu à peu avec le second tome bien plus sombre et triste qui s’accorde avec l’agonie de la ville. Avec une telle fin, on peut tourner la page des royaumes crépusculaires et laisser aller cet incroyable univers.
Quel plaisir de retrouver Maspalio et la ville d’Abyme. Après une fuite et une retraite bien mérité, ce merveilleux bandit revient pour aider une vieille amie. Après une si longue absence, il ne fallait pas s’attendre à retrouver Abyme dans le même état qu’il l’avait laissé et pourtant c’est avec cette vision immuable qu’il tente de revenir. Le choc est conséquent et il va falloir un certain temps d’adaptation pour comprendre ce qui s’est passé et ce qu’on peut faire ou non. Redécouvrir la ville et appréhender son évolution à travers les yeux d’un grand amoureux de celle-ci est un choix pertinent qui prend les lecteurs aux tripes. C’était génial, le diptyque se complète merveilleusement bien avec un premier tome où l’on retrouve l’humour d’Abyme qui disparait peu à peu avec le second tome bien plus sombre et triste qui s’accorde avec l’agonie de la ville. Avec une telle fin, on peut tourner la page des royaumes crépusculaires et laisser aller cet incroyable univers.
Avec les royaumes crépusculaires, on est sur de la fantasy classique avec tout ce qu'on aime dans les classiques du genre tout en distillant de petites touches ultra moderne. Le résultat est un texte actuel, hyper sympa à lire et complètement addictif et malgré l’ambiance classique, les personnages féminins ne sont pas oubliés et sont bien construits.
Tout commence avec Agone, un jeune héritier qui refuse de prendre la suite de son père, seigneur guerrier, très peu pour lui. Au décès de son père, il découvre que celui-ci lui a fait une dernière crasse en lui imposant des études dans une école différente de celle qu’il visait. Bye l’université pour devenir instituteur/conteur et bienvenue dans un école très sombre et bizarre. Bien entendu, son arrivée dans cette école ne va pas passer inaperçu et l’idée de ne pas avoir envie d’être là passe mal. Les crépusculaires vont tourner autour du destin d’Agone, un destin sombre au possible, où rien ne lui permet de rester maitre de son destin. Comment trouver sa place ? Comment réussir à rester soi-même ? En parallèle de ces questionnements, on découvre l'art lié à la magie mais aussi des êtres de différents peuples.
Dans cette intégrale, on découvre aussi la ville d’abîme avec Maspalio, farfadet et prince des voleurs à la retraite. Enfin la retraite c’est vite dit car il doit mener une enquête et celle-ci ne sent pas bon du tout. Avec les pensionnaires de sa petite maison de retraite, tous anciens membres de son clan de truands, il va falloir faire vite. C’est drôle, bien construit, passionnant. La ville d’abyme est une sacrée trouvaille et son mode de fonctionnement est excellent.
Avec cet univers, l’auteur met la barre haut et comblera les fans et novices de fantasy.
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