Manuella Gueguen publie son deuxième roman paru le 16 novembre 2022 aux éditions les 3 colonnes et nous livre un récit empli d’émotions avec une intrigue originale et captivante.
À la suite d’une agression, Charlotte, se réveille à l’hôpital sans aucun souvenir et ne reconnaît pas ses proches. Est-ce une amnésie temporelle ? Comment se reconstruire quand on ne se souvient plus qui sommes-nous ?
La couverture est sublime et le titre est doux et poétique.
Ce titre prend tout sens à la lecture puisqu’il nous rappelle un décor emblématique et c’est là où tout va se déclencher pour Charlotte.
Avec ce roman Manuella Gueguen, change de registre et nous offre une intrigue originale sur un sujet intéressant qui est l’amnésie d’identité ce qui mène le lecteur à la réflexion. On ressent le travail de recherche de l’auteure. Quant à plume, elle est sublime, incisive, fine et d’une telle fluidité que les pages se tournent vite (trop vite).
L’auteure nous démontre son talent d’écriture et cette façon de décortiquer la psychologie de ses personnages en nous transmettant de jolies émotions.
Ce roman est court néanmoins profondément tendre, passionnant, touchant et empli de résilience.
Une fois de plus, la magie a opéré ! J’ai été subjuguée par la plume et cette jolie histoire émouvante.
Merci Manuella de nous faire vivre toutes ces jolies émotions.
C’est avec plaisir que je vous recommande ce récit à travers les magnifiques paysages du pays lamballais, à la recherche de l’identité de Charlotte et de tous ses secrets…
Une couverture sublime
Un titre poétique, doux, original et symbolique. Symbolique, car il prend tout sens à la lecture.
Direction la Bretagne où on y fait la connaissance d’une bande d’amis complices et inséparables depuis leur plus jeune âge.
Ils sont unis comme les doigts d’une main, ont une vingtaine d’années, étudiants et en plein âge de l’insouciance. Ils aiment sortir les week-ends pour festoyer et se retrouver pour partager un quotidien ordinaire et semblable à celui de tous les jeunes de leur âge jusqu’au jour où leur monde va s’écrouler brutalement.
À travers cette histoire, l’auteure nous livre avec beaucoup de pudeur, de tendresse et de sobriété un magnifique hommage, des confidences et un message d’espoir. La vie ne nous épargne pas. Seules les épreuves nous rendent plus forts et nous font grandir. C’est un peu l’histoire de cette bande d’amis. Les thématiques sont fortes, bouleversantes et poignantes abordées avec justesse et douceur. Elle nous décrit tout en finesse, un panel de personnages attachants, courageux et bienveillants. Quant à la plume, elle est d’une telle fluidité, douce, subtile et intense.
J’ai ressenti que l’auteure a écrit ce récit du plus profond de son cœur et de toutes ses tripes. Manuella a touché ma sensibilité et a mis des mots sur des maux.
Une histoire émouvante, tendre, emplie de sincérité et de résilience. J’ai beaucoup pleuré, j’ai frissonné néanmoins, j’ai refermé cette dernière page le sourire aux lèvres.
C’est court peut-être trop court mais efficace. J’ai ressenti des papillons dans le ventre et une multitude d’émotions.
Pour moi, c’est une magnifique réussite et ce livre est un coup de cœur.
La première chose qui m'a attirée lorsque j'ai vu ce roman pour la première fois, c'est son titre qui raconte à lui seul une histoire. Ou tout du moins qui rappelle des souvenirs. On a tous au moins mangé une fois des rouleaux de réglisse, soit en croquant dedans, soit en déroulant le rouleau. C'est ce que je faisais, je le mangeais par petit bout, c'est un de mes bonbons préférés qui fait remonter beaucoup de souvenirs d'enfance. On a tous notre madeleine de Proust, un aliment, une odeur, une saveur qui nous fait remonter une tonne de souvenirs. C'est pour cela que j'ai eu envie de découvrir ce roman.
Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire en elle-même, le roman est court, une centaine de pages, j'ai peur de trop en dévoiler. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui me manque de vous parler de cette histoire qui m'a fortement touchée, qui a remué bon nombre de choses en moi, des évènements très récents dans ma vie personnelle.
J'ai fait la connaissance d'une bande d'amis, cinq jeunes de vingt ans, unis comme les doigts de la main. Il y a trois garçons, Théo, Cédric et Jean-Baptiste, et deux filles, Agathe et Juliette. C'est Agathe qui parle et nous raconte leur histoire. Ils vivent tout ensemble, ils sont allés dans les mêmes écoles, ils n'ont été séparés qu'à partir du baccalauréat, chacun partant dans des études différentes, mais ils se retrouvent tous les weekends, font des fêtes, même les parents sont amis entre eux. Les personnalités sont différentes, certains plus délurés, d'autres plus sérieux, mais ils se complètent et vivent ensemble de bons moments. Jusqu'au jour où quelque chose de grave va venir enrayer leur train-train, et va tous les mettre au pied du mur.
Je ne veux pas vous en dire trop, je ne veux pas vous révéler qui va être touché, ni ce que c'est exactement. J'ai été très touchée personnellement par ce drame, je me suis revue comme les personnages, à aller à l'hôpital, à prendre une grande respiration avant d'entrer dans la chambre pour garder le sourire, et pleurer en partant dans l'ascenseur. Je ne peux en dire plus. Manuella Gueguen en parle avec beaucoup de justesse et de pudeur, elle ne fait jamais dans le pathétique ou le trop larmoyant. Et pourtant elle aurait pu. Au contraire, elle montre surtout la force que l'on va puiser au fond de nous quand un proche est touché, tout le soutien qu'on lui apporte. Elle montre aussi à quel point on peut s'oublier et faire passer l'autre dans nos priorités. Enfin, elle parle de l'après, de la résilience que l'on a tous besoin dans ces cas là pour avancer, la vie continue, on n'a pas envie, on voudrait arrêter le temps, mais la vie nous pousse à aller de l'avant, et tant mieux.
Manuella Gueguen parle de tous ces sujets importants de la vie très simplement mais très justement. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, et plus particulièrement aux deux filles, Agathe et Juliette. Je me suis retrouvée dans chacune d'elles, et je pense que ce sera pareil pour chaque lecteur. Que ce soit au niveau de la vie personnelle, des premiers émois amoureux, ou de la vie étudiante, des choix pour le futur métier, des espérances que l'on a sur notre vie. J'ai repensé à mes rêves de jeune adulte, et regardé le chemin parcouru. Mais bon, je ne suis pas là pour parler de moi, c'est pour dire comme l'histoire de ces deux filles peut remuer de choses en nous, elles nous ressemblent. L'autrice les a rendues ainsi très réelles, j'avais l'impression qu'elles faisaient partie de ma vie, et lorsque je suis arrivée à la fin, j'ai quitté tout ce petit monde comme je laissais des amis.
J'ai beaucoup aimé le style de l'autrice. J'ai lu un avis qui disait qu'il était simpliste, c'est vrai, ce n'est pas de la grande littérature, mais ce n'est pas non plus ce que je recherchais. Je voulais avoir des émotions, et j'en ai eu plein, elle décrit très bien les émotions, les personnages, les situations, les faits. Le choix narratif à la première personne du singulier permet de ressentir encore mieux ce que vit le personnage. Je me suis ainsi retrouvée dans la peau d'Agathe, je suis rentrée dans sa tête et j'ai vécu à travers elle ce drame. C'est une narration que j'aime beaucoup, j'ai du mal à garder de la distance dans ce cas là, mais j'aime être à la place des personnages et vivre à leur place le temps d'une lecture.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman, il est court, il se lit vite mais il se lit intensément. Une fois rentrée dedans, je n'ai pas réussi à le lâcher et l'ai lu d'une traite. J'aime quand un livre m'embarque ainsi et me fait perdre la notion du temps. Je ne peux que vous conseiller ce livre si vous avez envie de vivre un moment intense en émotions. Et je vous recommande aussi de faire la connaissance de Manuella Gueguen. Elle a écrit un second roman, La mer viendra effacer les mots sur le sable, que je viens de commencer, et j'aime déjà beaucoup. Il est lui aussi court, mais déjà très intense.
Après avoir lu le premier roman de Manuella Gueguen, Les rouleaux de réglisse garderont toujours la même saveur, que j'avais beaucoup aimé, j'ai eu envie de lire son second. J'ai été très séduite par sa plume sensible et douce, l'histoire précédente m'avait tellement touchée. Et il en est encore de même avec ce second roman, qui, comme le premier, est court, une centaine de pages. Cela n'empêche pas que l'histoire est bien travaillée, avec de la densité et de la profondeur.
Je ne vais pas trop vous parler de l'histoire, pour ne pas trop vous en dévoiler et pour que vous puissiez découvrir les personnages avec un regard neuf. Il faut savoir que l'on va suivre Charlotte. Tout commence avec son réveil dans une chambre d'hôpital, l'infirmière lui apprend qu'elle a été victime d'une agression et que sa chute lui a causé un traumatisme. Charlotte a complètement perdu la mémoire, elle ne sait plus qui elle est, où elle vit, ce qu'elle fait, elle ne reconnaît plus ses parents, son compagnon. C'est très paniquant pour elle, comme on peut se douter. Tout est à refaire pour elle, elle va donc apprendre à se connaître, et refaire connaissance avec les personnes proches d'elle. Un long chemin ardu et qui lui réserve pas mal de surprises. Et surtout plein de remise en question, Charlotte va se rendre compte que certaines choses n'allaient pas dans son autre vie, et va vouloir changer tout ça... Y arrivera-t-elle, ça, je vous laisse le découvrir.
Au travers de Charlotte, l'autrice parle avec beaucoup de justesse de la reconstruction morale et physique. La résilience prend tout son sens ici, on va assister petit à petit à l'émergence d'une nouvelle Charlotte, elle va créé de nouveaux liens qu'elle n'aurait pas créé dans sa précédente vie. J'ai beaucoup aimé suivre le cheminement de Charlotte, je me suis retrouvée dans beaucoup de facettes d'elle, je l'ai trouvée courageuse, émouvante, c'est une belle personne, qu'on aimerait connaître dans la réalité.
C'est le point fort de l'autrice. Avec la lecture de ce second roman, je me rends compte à quel point elle sait rendre ses personnages réels et vivants, comme s'ils allaient surgir des pages et se présenter à moi. J'ai considéré Charlotte comme une amie, j'avais envie de l'aider, de l'écouter, de la soutenir. Le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier renforce ce sentiment. Ce "je" m'a permis de rentrer dans la tête et la peau de Charlotte, de ressentir au plus près la moindre de ses émotions, et elles sont nombreuses !
Je me suis fort attachée à Charlotte, j'ai aimé la suivre et la voir se reconstruire. Les personnages secondaires sont aussi très importants. J'ai beaucoup aimé sa soeur, Mathilde, pétillante et pleine de vivacité, qui amène de l'humour et du peps à l'histoire. Les parents et la meilleure amie de Charlotte ont aussi beaucoup d'importance.
J'ai une nouvelle fois pu encore apprécier la plume de l'autrice, sensible et délicate. Par rapport au premier roman, j'ai trouvé ici un léger changement, plus d'assurance et de profondeur. Elle sait toujours aussi bien décrire les personnages, les situations, les sentiments. À nouveau, le titre raconte une histoire à lui seul et a une grande importance à un certain moment. Il prend tout son sens.
J'ai passé à nouveau un très bon moment avec ce second roman de Manuella Gueguen. Je suis très contente de cette découverte, je vais continuer à la suivre, j'ai très envie de la lire à nouveau. Ses histoires me parlent, et parleront à beaucoup car elles parlent de personnes comme vous et moi. J'aime quand j'arrive à me reconnaître dans une vie irréelle. Cela me donne à moi-même des pistes de réflexion et me permet parfois d'avoir un autre avis sur certains points de ma vie personnelle.
Je ne peux que vous recommander ce livre, il est court, il se lit vite car on a envie de savoir ce qu'il va se passer, il se lit aussi intensément. J'ai quitté à regret Charlotte, avec en même temps la joie de l'avoir rencontrée. Si vous avez envie de découvrir une nouvelle autrice, que vous aimez les histoires intenses, je ne peux que vous conseiller de lire les deux romans de Manuella Gueguen.
La mer viendra effacer les mots sur le sable
Les rouleaux de réglisse garderont toujours la même saveur
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
