"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce troisième opus de la saga "feel-good" asiatique, nous partons en 2030, à la découverte d'un autre établissement. Situé à Hakodata, le 'Donna Donna' est temporairement tenu par Nagare et Kazu. Nous y retrouvons donc deux protagonistes du 'Funiculi Funicula' : l'oncle et sa nièce remplacent Yukari Tokita en compagnie de Reiji et Sachi. Cette dernière est une jeune grande lectrice, qui nous interpelle tout au long du livre au sujet des "100 questions" avant l'effondrement du monde...
Les règles sont toujours les mêmes, au nombre de 5. Si vous les aviez oubliées, pas d'inquiétude : elles seront répétées souvent au court du roman...!
Le premier chapitre nous présente une jeune femme qui en veut à ses parents de l'avoir abandonnée trop tôt en mourant. Le second est centré sur l'humoriste qui voudrait remercier sa femme défunte, et, peut-être, profiter encore un peu de son engouement. Le troisième met en scène deux sœurs très proches qui doivent se parler avant l'ultime séparation. Le dernier est consacré à un membre de l'équipe du café qui tente d'avouer des sentiments très anciens.
Avec ces quatre nouvelles nouvelles, il est encore question d'amours dans différents cadres (familial : d'enfants pour leurs parents ou entre sœurs ; romantique : naissant ou ancien), mais aussi des incompréhensions, mauvaises interprétations ou erreurs de jugement commises par chaque protagoniste.
Je me suis rapidement plongée dans ce genre de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit vite et sans effort. Je ne suis pas sûre qu'on puisse le classer dans la catégorie des 'Iyashikei' car cet ouvrage ne correspond pas tout à fait aux définitions que j'ai trouvées. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant et apparaît plutôt en filigrane.
Le style est toujours aussi fluide et très facile à lire (malgré quelques faiblesses gênantes mais pas rédhibitoires). C'est encore un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré la tristesse des histoires racontées. En revanche, il ne faut pas craindre les redondances de narration ou de construction pour l'apprécier... Car les 5 règles sont énumérées une foule de fois et le schéma narratif est toujours le même : présentation du personnage, aller-retours temporels, dans les souvenirs du personnage phare du chapitre puis dans le café.
Il faut tout de même avouer que la mécanique vraiment trop bien rodée s’essouffle un peu, mais le changement de lieu et l'arrivée de nouveaux personnages (Sachi, Saki, Reiji et Nanako) renouvelle légèrement l'intrigue. En revanche, j'ai été gênée par les similitudes entre les prénoms des personnages (Sachi/Saki, Reiji/Reiko, Nagare/Nanako, Yukari/Yukika) et les confusions récurrentes que cela engendre... Les prénoms n'auraient-ils pas pu être modifiés pour les éditions étrangères ?
J'ai tout de même été intriguée par le gentleman fantôme, je lirai donc sans doute le quatrième et dernier tome dans quelques semaines.
Nous retrouvons les personnages du café Funiculi Funicula, Nagare et Kazu, accompagnés de la petite Miki, environ 7 ans après le premier tome de la série. Au détour des quatre nouvelles autour de la clientèle, nous en apprenons plus sur les passés de chaque personnage emblématique du café, y compris la mystérieuse fantôme de blanc vêtue. Tandis que le personnage énigmatique de la serveuse, Kazu, se dévoile et s'épaissit à la fois.
Le premier chapitre est consacré au gérant Gôtarô Chiba, sa fille adoptive Haruka et son ami perdu. Le second est centré sur le céramiste Yukio qui souhaite revoir sa mère défunte pour s'excuser et la remercier. Le troisième nous transporte dans le futur avec l'arrivée de Katsuki qui doit prendre des nouvelles de sa bien-aimée. Le dernier met en scène l'ex commissaire Kiyoshi qui a un cadeau à offrir à sa femme depuis plus de 20 ans... Avec ces quatre nouvelles nouvelles, il est encore question d'amours dans différents cadres (paternel, filial, romantique naissant ou passé).
J'y ai retrouvé le genre de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit rapidement et avec plaisir. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant. Il apparaît plutôt en filigrane, comme dans certaines peintures de style nihonga. J'étais plus intriguée par l'équipe du café que par la clientèle et je ne suis pas sûre de garder un souvenir très prégnant des histoires annexes à celle de l'histoire du café...
Le style est toujours aussi fluide et très facile à lire (malgré quelques faiblesses de traduction un peu gênantes mais pas rédhibitoires). C'est encore un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré la tristesse des histoires racontées. En revanche, il ne faut pas craindre les redondances de narration ou de construction pour l'apprécier... Car les 5 règles sont énumérées une foule de fois et le schéma narratif est toujours le même : présentation du personnage, aller-retours temporels, aller-retours passé/présent/futur du point de vue du personnage phare du chapitre.
Je lirai le troisième tome puisque je l'ai déjà dans ma liseuse et parce que je suis curieuse des développements autour de Kazu et Miki, mais je n'attends aucun renouvellement de style, de construction ou de narration dans la suite de cette saga.
Lorsque Fumiko se fait larguer sans ménagement ni explication, elle décide de retourner sur leur dernier lieu de rendez-vous : un café en sous-sol, énigmatique Funiculi Funicula. Cet étrange établissement fait l'objet d'une légende urbaine fantastique. Il offrirait, parait-il, la possibilité de retourner dans le passé. Mais il faut respecter des règles strictes, le temps est compté et rien ne saurait-être modifié dans le présent.
Voici une agréable pause café entre deux pavés, aussi zen qu'un jardin japonnais ! J'ai eu plaisir à découvrir les personnages qui peuplent ce café tenu par le couple formé par Nagare et Kei, assisté de Kasu au service. Le premier chapitre nous introduit dans le lieu avec Fumiko, la femme active. Le second est consacré à Mme Kôtake et M. Fusagi, l'infirmière et "son" malade. Le troisième est centré sur Mlle Hiraï, la voisine serveuse fugueuse. Le dernier nous permet de mieux connaître les propriétaires à travers l'expérience de Kei.
Le style n'a rien de particulier si ce n'est qu'il est très fluide et très facile à lire. C'est un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré les quelques histoires tristes racontées. Il est surtout question d'amours, à plusieurs étapes des relations et dans différents cadres (couple naissant, vieillissant, sororité, maternel).
C'est une sorte de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit rapidement et avec plaisir. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant. Il apparaît plutôt en filigrane, comme dans certaines peintures de style nihonga. La perspective de pouvoir voyager dans le temps est porteuse d'espoir, que ce soit pour mieux comprendre sa vie, s'affranchir de ses décisions ou y croiser des êtres aimés. Mais le message essentiel serait plutôt de profiter du moment présent en étant soi-même et en communiquant avec nos proches.
Durant cette lecture, j'avais souvent en tête la chanson d'Axel Red "Mon café (The Coffee Song)"
Laisse-moi boire mon café, yeah
[...]
Seule sur une terrasse à l'aube
Je bois mon passé
[...]
M'en voulez pas
Si j'ai voulu glander
Mais rien ne m'attend
A part mon café
[...]
Dire que hier encore la vie me semblait si bien
Dire que hier encore l'avenir me disait: "viens"
Dire que hier encore la vie me semblait si bien
Dire que hier encore le pire me semblait loin
Un quatrième opus avec un mécanisme qui fonctionne toujours aussi bien, la plume et les histoires sont délicates, tendres et touchantes. Quatre histoire émouvantes et réconfortantes qui permet aussi une petite réflexion. Même si entre les tomes les intrigues se répètent un peu, il y a de beaux messages. Je recommande.
"La vie est faite de nombreux carrefours. Tous les regrets naissent de ce qui s’est passé à un moment donné et que nous n’aurions jamais imaginé qu’il nous arriverait. Lorsque notre propre action entraîne un résultat inattendu, comment ne pas éprouver un immense regret ? Après tout, avons-nous jamais une autre chance ?"
"Ne pas avoir de regrets est peut-être mon plus grand regret. J’aimerais être capable d’éprouver des regrets."
"Malgré tout, Mieko et moi partagions notre vie. Mais Meiko a eu un accident et est tombée dans un état végétatif. Ses yeux ne voyaient plus, ses oreilles n’entendaient plus. Mes enfants étaient en deuil, mais même si j’avais le sentiment que c’était mon rôle de faire mon deuil, je ne savais pas comment m’y prendre."
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !