"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après l'enchantement de Tant que le café est encore chaud, la magie continue !La légende raconte qu'un petit café tokyoïte propose une expérience unique à ses clients : voyager dans le passé... le temps d'une tasse de café. Gôtarô voudrait revoir un ami décédé il y a plus de vingt ans; Yukio, dire à sa mère combien il s'en veut de n'avoir été plus près d'elle ; Katsuki, retrouver la jeune fille qu'il regrette de n'avoir épousé; Kiyoshi, un vieil enquêteur, offrir sa à femme le plus précieux des cadeaux...Se réconcilieront-ils avec leur passé ?Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, Tant que le café est encore chaud a touché les lecteurs du monde entier. Petit bijou d'émotion et de tendresse, Le café du temps retrouvé est une invitation à savourer la vie au présent.
Nous retrouvons les personnages du café Funiculi Funicula, Nagare et Kazu, accompagnés de la petite Miki, environ 7 ans après le premier tome de la série. Au détour des quatre nouvelles autour de la clientèle, nous en apprenons plus sur les passés de chaque personnage emblématique du café, y compris la mystérieuse fantôme de blanc vêtue. Tandis que le personnage énigmatique de la serveuse, Kazu, se dévoile et s'épaissit à la fois.
Le premier chapitre est consacré au gérant Gôtarô Chiba, sa fille adoptive Haruka et son ami perdu. Le second est centré sur le céramiste Yukio qui souhaite revoir sa mère défunte pour s'excuser et la remercier. Le troisième nous transporte dans le futur avec l'arrivée de Katsuki qui doit prendre des nouvelles de sa bien-aimée. Le dernier met en scène l'ex commissaire Kiyoshi qui a un cadeau à offrir à sa femme depuis plus de 20 ans... Avec ces quatre nouvelles nouvelles, il est encore question d'amours dans différents cadres (paternel, filial, romantique naissant ou passé).
J'y ai retrouvé le genre de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit rapidement et avec plaisir. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant. Il apparaît plutôt en filigrane, comme dans certaines peintures de style nihonga. J'étais plus intriguée par l'équipe du café que par la clientèle et je ne suis pas sûre de garder un souvenir très prégnant des histoires annexes à celle de l'histoire du café...
Le style est toujours aussi fluide et très facile à lire (malgré quelques faiblesses de traduction un peu gênantes mais pas rédhibitoires). C'est encore un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré la tristesse des histoires racontées. En revanche, il ne faut pas craindre les redondances de narration ou de construction pour l'apprécier... Car les 5 règles sont énumérées une foule de fois et le schéma narratif est toujours le même : présentation du personnage, aller-retours temporels, aller-retours passé/présent/futur du point de vue du personnage phare du chapitre.
Je lirai le troisième tome puisque je l'ai déjà dans ma liseuse et parce que je suis curieuse des développements autour de Kazu et Miki, mais je n'attends aucun renouvellement de style, de construction ou de narration dans la suite de cette saga.
Second opus de la saga "Tant que le café est encore chaud", les histoires sont profonds et humains. Des voyage dans le temps qui permettent de se poser des questions, les regrets et les incertitudes de nos protagonistes nous permettent de découvrir ses nouvelles personnalités dans une ambiance nostalgique et feutrés. J'ai préféré le précédent tome plus émouvant.
"L'intérieur du café semble briller de mille feux.
La sensation, étrange, laissait Yukio perplexe. La lumière des lampes n'avait pas gagné en intensité, pourtant, tout semblait plus clair à ses yeux. D'une vie de renoncement, il était passé à une vie d'espoir, son état d'esprit était bouleversé.
Le monde ne change pas. C'est moi qui ai changé."
"Gôtarô, lui, avait occupé toutes sortes de postes depuis ses années de primaire. Comme il n’était pas du genre à refuser de rendre service, on lui demandait souvent de prendre les positions vacantes.
C’est Shûichi qui lui avait assigné le rôle d’arrière. Décrit comme « le dernier bastion », l’arrière est un joueur essentiel au rugby il doit tacler les adversaires ayant franchi la ligne de défense de son équipe afin de les empêcher de marquer l’essai."
Cest la suite de "Tant que le café est encore chaud" Nous retrouvons de nouvelles histoires de personnes désireuses de revoir les siens ! J'apprécie l'écriture et cela nous fait voyager !
Sans avoir lu le premier tome, j'ai très vite compris de quoi il en retournait: Dans ce café plutôt spécial, les clients peuvent retourner dans le passé retrouver une personne chère, à condition que cette rencontre se soit déroulée au même endroit. Il y a tout une liste de règles à respecter comme s'asseoir à la place de la femme fantôme lorsqu'elle va aux toilettes ou bien revenir dans le présent avant que le café ne soit froid. C'est assez terre à terre, et j'ai trouvé ces règles fastidieuses.
Quant aux personnages qui se croisent ou se retrouvent, ils n'ont pas beaucoup de personnalité.
Ces quatre histoires illustrent les regrets et la nostalgie, c'est plein de bons sentiments. Si l'intention est louable, le résultat est d'une mièvrerie à bailler d'ennui.
L'écriture est quelconque et les dialogues parfois trop longs.
Je n'ai pas du tout été convaincue ni charmée par ce voyage dans le passé et le café était trop sucré.
Finalement, je préfère une tasse de bon thé!
« Le café du temps retrouvé » de Toshikazu Kawaguchi est la suite de « Tant que le café est encore chaud ».
C’est un roman toujours aussi étonnant, toujours un peu fantastique et un peu philosophique mais il n’y a plus ´l’effet de surprise du premier.
Ce fut un vrai plaisir de lecture.
Il y a quelque temps, j’avais découvert par hasard tant que le café est encore chaud et j’étais littéralement tombé sous le charme de ce roman à la fois tendre, triste et magique, qui fait passer son lecteur du rire aux larmes avec toujours à la fin cette lueur d’espoir sur la nature humaine. Toshikazu Kawaguchi nous propose donc un second opus dans le café Funiculi Funicula où l’émotion est une nouvelle fois à son comble.
Le récit est construit comme le premier tome, en 4 histoires toutes plus émouvantes les unes que les autres. A l’instar du premier opus, l’auteur nous fait comprendre que pour vivre son deuil, il nous faut faire la paix avec notre passé, c’est certainement là la clé de ces romans, « faire la paix avec son passé pour mieux vivre le moment présent », une leçon de vie que Toshikazu Kawaguchi offre telle la tasse de café à ses lecteurs.
Dans le café du temps retrouvé, on retrouve une nouvelle fois Nagaré le patron du café, Miki sa petite fille qui commence à prendre une place importante dans le récit et Kazu la serveuse, personnage mystérieux que l’on apprend à connaître dans ce nouveau roman et c’est en connaissant Kazu que nous découvrons qui est véritablement le fantôme qui occupe la chaise et finie par laisser sa place une fois par jour. Avec ce deuxième tome, les personnages du café ont pris une tout autre dimension.
Il est facile d’imaginer que les aventures du Funiculi Funicula ne prendront pas fin avec le café du temps retrouvé et que pour le plus grand plaisir des lecteurs, nous aurons le droit à un troisième tome, maintenant, il reste à savoir quand Albin Michel le publiera.
sur le blog: https://www.bouquinovore.com/2023/02/le-cafe-du-temps-retrouve-toshikazu.html
C'est le titre qui m'a tout de suite attirée, j'aime les histoires qui se passent dans des cafés, je trouve que ce sont des lieux où les histoires circulent, où les secrets se dévoilent. J'aime m'asseoir dans un café et écouter les gens parler. Et c'est ce que j'ai fait avec ce livre, je me suis assise à une table du Funiculi, Funicula, et j'ai regardé les personnages évoluer.
J'ai eu une petite appréhension au départ en voyant qu'un premier livre avait été publié avant avec le même sujet, qui se passait aussi dans le même café. Mais j'ai tout de même tenté et j'ai bien fait. Les deux livres peuvent se lire indépendamment sans problème. L'auteur explique à chaque fois le concept du café.
Alors pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit d'un endroit où l'on peut remonter dans le temps, retourner à un moment important de son passé. Il existe des règles. Tout se passe à une certaine table, où une femme en blanc se tient toujours. Il faut attendre qu'elle se lève pour prendre sa place. Il ne faut surtout pas quitter ce siège pendant tout le voyage, pour être sûr de revenir dans le présent. L'expérience dans le passé dure le temps d'un café, elle démarre quand on verse le café et se termine quand le café est froid. Il faut faire très attention et revenir avant le refroidissement, au risque de se retrouver coincé dans le temps. Et il ne faut surtout pas chercher à modifier le passé, beaucoup sont ceux qui voudraient changer des choses, mais il ne faut surtout pas, alors ils font ce choix souvent pour revoir une personne disparue et lui adresser un dernier message. La personne que vous voulez voir doit avoir elle aussi fréquenté le café par le passé, comme si le café reconnaissait ses clients. Une fois toutes ses règles suivies, il ne reste plus qu'à tenter l'aventure. Ce sont bien souvent des histoires émouvantes, comme on peut s'en douter.
La construction du livre est particulière, cela m'a surpris et m'a beaucoup plu. En effet, il n'y a pas de chapitres comme on peut le concevoir en temps normal. Le livre est divisé en quatre gros chapitres qui représentent quatre histoires, comme quatre nouvelles. Ils pourraient se lire indépendamment, mais pour moi, il vaut mieux suivre l'ordre, pour mieux comprendre le tout. L'ambiance y est toujours douce et apaisante, remplie de bienveillance et de non-jugement.
Ainsi, la première, "Le meilleur ami", on fait connaissance de Gôtaro qui veut revoir son meilleur ami décédé pour lui demander pardon et lui annoncer le mariage de sa fille dont il s'est occupé jusque là.
Avec "Mère et fils", on rencontre Yukio. Il s'en veut énormément de ne pas avoir été près de sa mère au moment de la fin de sa vie, il n'a même pas assisté à ses funérailles. Il s'en veut beaucoup et se rend au café pour la revoir une dernière fois.
Dans "Les amants", c'est un peu différent, car c'est une personne du passé qui apparaît dans le présent. Car il est tout à fait possible d'aller aussi dans le futur, tant qu'on reste au café. Katsuki est venu du passé pour retrouver la jeune fille qu'il devait épouser, il est gravement malade, ses jours sont comptés. Il veut savoir si cette jeune femme est heureuse dans ce présent.
Et enfin, dans la dernière, "Le couple marié" on suit un vieil inspecteur de police, Kioshi, qui veut revenir à un certain moment du passé pour offrir un cadeau à sa femme qu'il n'a pas pu faire alors, trop accaparé par son travail.
Des personnages différents dans ces quatre histoires, avec toujours la même quête, revoir un être cher. Et avec comme toile de fond le café, et les autres personnages que l'on retrouve à chaque fois, le propriétaire du café, Nagaré, Kazu, la serveuse, Miki, la fille de sept ans de Nagaré qui n'a pas la langue dans sa poche. Elle apporte de la légèreté avec son humour et ses réflexions de fillette. Et bien sûr, la dame blanche assise à la table, on apprend petit à petit son histoire, son identité se dévoile. C'est rempli d'émotions, de beaux sentiments. Les émotions sont bien dépeintes, tout comme l'atmosphère, les décors, les senteurs. Je suis très bien arrivé à m'imaginer dans ce café, j'ai senti l'odeur du café, j'ai ressenti la gentillesse et la bienveillance des personnes.
J'ai adoré la douceur et la poésie de la plume de l'auteur. On ressent toute la retenue japonaise que l'on connait, j'ai retrouvé cette pudeur dans la façon de monter les sentiments. L'auteur fait aussi des références à la culture japonaise et c'est totalement passionnant. Par contre, j'ai eu un peu de mal parfois à me retrouver dans les noms des personnages, j'avoue les avoir mélangés parfois, j'ai pris des notes afin de mieux repérer qui est qui. Dans chaque chapitre, l'auteur explique à nouveau le fonctionnement du retour dans le passé, c'est parfois un peu redondant, mais ça ne m'a pas dérangé plus que cela. Au contraire, j'ai ainsi pu mieux assimiler les faits et les personnages.
J'ai passé un très bon moment avec ce livre, il s'est lu facilement et rapidement. J'ai
Une ambiance si douce, bienveillante, sage, magique, touchante qui nous fait rencontrer de belles personnes, de beaux sentiments... Merci @lilylivre qui m’a fait découvrir ce livre.
N'ayant pas lu le premier tome Tant que le café est encore chaud, je craignais de manquer de certains éléments m'empêchant de profiter pleinement de ma lecture. Non, car l’essentiel est répété ( très souvent)
Il s’agit d’un café tokyoïte Au Funiculi funicula, dont la légende raconte qu’il est possible de remonter le temps et même plus délicat certes, d’avancer dans le temps… pour cela, il vous faut prendre le siège de la dame en blanche (on ne sait pas lorsqu’elle le laissera libre !) et la durée de l’échange durera le temps que votre café reste chaud. A noter tout de même : il est important de se rappeler qu'en aucun cas un tel voyage ne peut modifier le présent.
Quatre histoires, quatre petites nouvelles : Gôtarô voudrait retrouver Shûichi son ami décédé il y a plus de vingt ans ; Yukio, revoir sa mère récemment décédée ; Katsuki, retrouver la jeune fille qu'il regrette de n'avoir épousé ; Kiyoshi, un vieil enquêteur, offrir à sa femme son cadeau d'anniversaire... Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler. L'amour est toujours présent dans ce roman
Nagare Tokita derrière le comptoir, sa fille Miki de sept ans -un joli personnage cette petite fille - qui rêve de verser le café qui aide à retourner dans le passé. Il est secondé par Kazu, serveuse de ce café si discrète et efficace.
De belles émotions, des enseignements sur l'amitié, l'amour, sur la famille, les regrets, les désirs. Un roman étoilé
Avez-vous envie d’un saut dans le temps, sans rien en changer ? Que feriez-vous ?
Ce roman est une lecture apaisante qui met dans l’ambiance de Noël
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