Des lectures parmi les plus belles du moment...
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Chez Funiculi Funicula, le café change le coeur des hommes.A Tokyo se trouve un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud.
Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience et comprendre que le présent importe davantage que le passé et ses regrets. Comme le café, il faut en savourer chaque gorgée.Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier. Un roman extraordinaire sur un café où tout est possible. Publishers Weekly Absurde et merveilleux. Le Figaro
Des lectures parmi les plus belles du moment...
Lorsque Fumiko se fait larguer sans ménagement ni explication, elle décide de retourner sur leur dernier lieu de rendez-vous : un café en sous-sol, énigmatique Funiculi Funicula. Cet étrange établissement fait l'objet d'une légende urbaine fantastique. Il offrirait, parait-il, la possibilité de retourner dans le passé. Mais il faut respecter des règles strictes, le temps est compté et rien ne saurait-être modifié dans le présent.
Voici une agréable pause café entre deux pavés, aussi zen qu'un jardin japonnais ! J'ai eu plaisir à découvrir les personnages qui peuplent ce café tenu par le couple formé par Nagare et Kei, assisté de Kasu au service. Le premier chapitre nous introduit dans le lieu avec Fumiko, la femme active. Le second est consacré à Mme Kôtake et M. Fusagi, l'infirmière et "son" malade. Le troisième est centré sur Mlle Hiraï, la voisine serveuse fugueuse. Le dernier nous permet de mieux connaître les propriétaires à travers l'expérience de Kei.
Le style n'a rien de particulier si ce n'est qu'il est très fluide et très facile à lire. C'est un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré les quelques histoires tristes racontées. Il est surtout question d'amours, à plusieurs étapes des relations et dans différents cadres (couple naissant, vieillissant, sororité, maternel).
C'est une sorte de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit rapidement et avec plaisir. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant. Il apparaît plutôt en filigrane, comme dans certaines peintures de style nihonga. La perspective de pouvoir voyager dans le temps est porteuse d'espoir, que ce soit pour mieux comprendre sa vie, s'affranchir de ses décisions ou y croiser des êtres aimés. Mais le message essentiel serait plutôt de profiter du moment présent en étant soi-même et en communiquant avec nos proches.
Durant cette lecture, j'avais souvent en tête la chanson d'Axel Red "Mon café (The Coffee Song)"
Laisse-moi boire mon café, yeah
[...]
Seule sur une terrasse à l'aube
Je bois mon passé
[...]
M'en voulez pas
Si j'ai voulu glander
Mais rien ne m'attend
A part mon café
[...]
Dire que hier encore la vie me semblait si bien
Dire que hier encore l'avenir me disait: "viens"
Dire que hier encore la vie me semblait si bien
Dire que hier encore le pire me semblait loin
Un premier tome poignant avec ses histoires très bien dépeintes, la plume est efficace, poétiques, douce et amer. Les personnages sont attachants, émouvants et humains. Une ode à la vie et une leçon.
Deuil, Maladie d'Alzheimer, Japon, Souvenir, Passé.
"L'homme n'est pas capable d'appréhender objectivement ce qu'il voit et ce qu'il entend. Les informations qu'il reçoit sont déformées par son expérience, sa pensée, les circonstances, ses fantasmes, ses goûts, ses connaissances ou encore sa conscience."
"Kei avait une sensibilité à fleur de peau qui la rendait émotive, et la mort de son père avait jeté un voile sombre sur son cœur.
Cette mort à laquelle elle était confrontée pour la première fois, elle l'avait comparée à une "boîte toute noire" dont on ne pouvait pas sortir. Son père était enfermé dans cette boîte, un lieu triste et malheureux où on ne pouvait voir personne. "
A Tokyo existe un étrange petit café, le Funiculi Funicula.
Il y fait toujours frais même par les grosses chaleurs.
Il est au sous-sol et sans fenêtres.
Il n'y a que trois tables et trois places au bar.
Mais sa plus grande particularité est qu'on peut y remonter le temps, une seule fois dans sa vie, et avant que le café servi ne soit refroidi.
On suit ainsi l'expérience de plusieurs habitués des lieux.
L'idée est originale et j'adore le nom du café.
C'est sympathique mais surtout très japonais.
Un rythme lent, des ambiances épurées et ouatées, des descriptions répétées.
Des sentiments respectueux mais très peu exprim »d qui donnent une certaine froideur aux personnages.
J'aime assez lire un roman japonais de temps en temps, mais pour moi, c'est à lire avec modération.
Bonjour . Alors qu’une jeune femme apprêtée attend devant le café où elle retrouve chaque fois son fiancé , espérant une demande en mariage ; le jeune homme et sa fiancée sont dépités . Le café est fermé . Ils décident donc de poursuivre leur chemin et tombe sur un bar en sous -sol très peu fréquenté . Mais la déclaration que fait le jeune homme à sa fiancée n’est pas celle qu’elle croyait : il part ! Furieuse , elle le chasse . Plus tard elle réalisera que ce café , selon une rumeur , vous laisse partir vers un instant de votre passé … mais et il y a un « Mais » de taille : vous ne pouvez vous retrouver que dans le café , à une table bien précise sans avoir le droit de vous lever , ce que vous pourrez dire ne changera rien au présent et vous devez repartir dans le présent en buvant votre café encore chaud sinon ce sera terrible ! Chaque personne entrant dans ce café veut retourner dans un moment du passé malgré toutes les mises en garde et ce sont des histoires toutes plus émouvantes les unes que les autres que nous découvriront , que nous suivront . Toshigazu nous dévoile avec beaucoup de poésie et de délicatesse les rêves , les pensées de chacun des protagonistes . On se sent enveloppé de douceur et d’émotions . Je vous laisse découvrir ces belles histoires . Prenez soin de vous
C’est un petit établissement qui ne paie pas de mine. En sous-sol, sans fenêtre, pourvu de quelques tables, le Funiculi Funicula, tenu par Kei et Nagare, se cache dans une ruelle de Tokyo et n’attire qu’une clientèle d’habitués. Une légende urbaine court à son sujet, on dit qu’on peut y voyager dans le temps. Mais les règles pour un tel voyage dans sont si strictes que peu s’y sont risqués et que le café a retrouvé son calme après avoir connu les assauts d’une foule de curieux.
Pourtant, si l’on accepte de s’y plier, on peut bel et bien faire un saut dans le temps. Mais attention ! Le voyage ne doit durer que ‘’tant que le café est encore chaud’’. Si on laisse le breuvage, servi avec sérieux par Kazu, se refroidir, on prend le risque de devenir un fantôme…comme la femme en blanc qui désormais hante les lieux.
Du feel-good à la japonaise pour une histoire tendre, ou plutôt des histoires, celles de ces femmes qui, le temps d’un café, ont choisi de changer de temporalité. Mais à quoi bon, si la règle est de ne rien faire qui pourrait changer le présent ? Eh bien parce que parfois on rate un détail qui peut faire toute la différence, on ne profite pas assez de l’instant, on ne voit pas l’important…
Avec son ambiance particulière, ses personnages attachants, ses récits de vie souvent poignants, Tant que le café est encore chaud est un éloge à la lenteur, à la douceur, à l’amour. Une pointe de nostalgie, une autre de fantastique pour un délicieux moment plein de délicatesse et d’émotion.
C'est loin le Japon.. le voyage est long et semé d’embûches parfois. A d'autres occasions il suffit de prendre un livre recommandé par tant de lecteurs, de l'ouvrir et de suivre une histoire, qui petit à petit vous emmène ailleurs, dans le temps, dans l'espace, dans l'humanité .
Le départ fut un peu difficile, lent, allons même jusqu'à dire ennuyeux, de descriptions en descriptions, de noms japonais en noms japonais que l'on distingue mal les uns des autres, on continue goutte après goutte comme le café qui passe, doucement ;
Justement il s'agit de café, d'un café bien particulier, le funiculi funicula, ouvert depuis plus d'un siècle, qui a une réputation bien particulière, celle de vous emmener là où vous voulez quand vous le voulez, dans le passé pour voir mais ne rien changer de la vie !
Les règles sont nombreuses et les volontaires également. Alors nous les suivons, pas à pas, hésitants ou casse cou !
D'histoires en histoires, le lien entre elles se forme et vous comprenez le déroulé du roman, car c'est un roman, pas une succession de nouvelles, et vous aussi prenez le train du souvenir, la douceur vous enveloppe et le café refroidit ! Vite il faut faire vite, lire tout ceci avant que le café refroidisse ;
Après des débuts difficiles j'ai fini par apprécier ce petit livre, mais je n'irai pas lire les suivants, je ne me suis pas sentie harponnée !! Mais vous si, peut être, alors poussez la porte !
Si on pouvait remonter le temps le temps d'un instant qui voudrait-on retrouver et pour lui dire quoi?
C'est la question que pose "Tant que le café est encore chaud " de Toshikazu Kawaguchi et bien plus que le destinataire, ce livre interroge la notion de point de vue et de perspective. En effet, on interprète constamment les agissements de ceux qui nous entourent, on leur donne du sens mais est-ce que ça correspond vraiment à ce qu'ils pensent. Et si on arrêtait de penser à la place des autres?
Les personnages de ce roman vont en faire l'expérience et revenir de leur voyage temporel avec de nouvelles perspectives.
Un bonheur de lecture. un best seller international qui fait du bien , panse les blessures d'un deuil en nous faisant voir de belles histoires; J'ai adoré! Tant que le café est encore chaud est suivi de deux autres tomes que j'ai hâte de découvrir!
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