"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Traduit du japonais par Géraldine OudinLa saveur du passé peut transformer le présent...Sur le flanc du mont Hakodate, au nord du Japon, le café Dona Dona est réputé pour sa vue imprenable sur le port de la ville. Mais surtout, comme au café Funiculi Funicula, à Tokyo, il est possible pour ses clients d'y vivre une expérience extraordinaire : voyager dans le passé, le temps d'une tasse de café.On y rencontre Yayoi, une jeune fille qui en veut à ses parents défunts d'avoir fait d'elle une orpheline ; Todoroki, un comédien qui se languit de son épouse et de leurs rêves communs ; Reiko, submergée par la disparition de sa soeur ; Reiji, qui réalise trop tard à quel point il aime son amie d'enfance... Autant d'âmes sincères et émouvantes qui, en retrouvant un pan de leur passé, apprennent à regarder le présent autrement et à envisager l'avenir avec plus de sérénité.Avec sa voix singulière et le talent de conteur qui ont fait son succès dans le monde entier, Toshikazu Kawaguchi signe un nouveau roman plein de sensibilité et de finesse, aussi réconfortant qu'un bon café chaud.
Dans ce troisième opus de la saga "feel-good" asiatique, nous partons en 2030, à la découverte d'un autre établissement. Situé à Hakodata, le 'Donna Donna' est temporairement tenu par Nagare et Kazu. Nous y retrouvons donc deux protagonistes du 'Funiculi Funicula' : l'oncle et sa nièce remplacent Yukari Tokita en compagnie de Reiji et Sachi. Cette dernière est une jeune grande lectrice, qui nous interpelle tout au long du livre au sujet des "100 questions" avant l'effondrement du monde...
Les règles sont toujours les mêmes, au nombre de 5. Si vous les aviez oubliées, pas d'inquiétude : elles seront répétées souvent au court du roman...!
Le premier chapitre nous présente une jeune femme qui en veut à ses parents de l'avoir abandonnée trop tôt en mourant. Le second est centré sur l'humoriste qui voudrait remercier sa femme défunte, et, peut-être, profiter encore un peu de son engouement. Le troisième met en scène deux sœurs très proches qui doivent se parler avant l'ultime séparation. Le dernier est consacré à un membre de l'équipe du café qui tente d'avouer des sentiments très anciens.
Avec ces quatre nouvelles nouvelles, il est encore question d'amours dans différents cadres (familial : d'enfants pour leurs parents ou entre sœurs ; romantique : naissant ou ancien), mais aussi des incompréhensions, mauvaises interprétations ou erreurs de jugement commises par chaque protagoniste.
Je me suis rapidement plongée dans ce genre de feel-good asiatique à tendance "développement personnel" sans prétention mais qui se lit vite et sans effort. Je ne suis pas sûre qu'on puisse le classer dans la catégorie des 'Iyashikei' car cet ouvrage ne correspond pas tout à fait aux définitions que j'ai trouvées. L'aspect fantastique, même s'il est crucial, n'est pas prédominant et apparaît plutôt en filigrane.
Le style est toujours aussi fluide et très facile à lire (malgré quelques faiblesses gênantes mais pas rédhibitoires). C'est encore un roman-bonbon, acidulé, aéré malgré la tristesse des histoires racontées. En revanche, il ne faut pas craindre les redondances de narration ou de construction pour l'apprécier... Car les 5 règles sont énumérées une foule de fois et le schéma narratif est toujours le même : présentation du personnage, aller-retours temporels, dans les souvenirs du personnage phare du chapitre puis dans le café.
Il faut tout de même avouer que la mécanique vraiment trop bien rodée s’essouffle un peu, mais le changement de lieu et l'arrivée de nouveaux personnages (Sachi, Saki, Reiji et Nanako) renouvelle légèrement l'intrigue. En revanche, j'ai été gênée par les similitudes entre les prénoms des personnages (Sachi/Saki, Reiji/Reiko, Nagare/Nanako, Yukari/Yukika) et les confusions récurrentes que cela engendre... Les prénoms n'auraient-ils pas pu être modifiés pour les éditions étrangères ?
J'ai tout de même été intriguée par le gentleman fantôme, je lirai donc sans doute le quatrième et dernier tome dans quelques semaines.
Troisième opus de la saga "Tant que le café est encore chaud" l'auteur reprend son concept dans un autre lieu, de la bienveillance, des personnages et des histoires touchantes et émouvantes. On retrouve les personnages présentés dans les précédents tomes dans ce nouvel établissement. Des histoires un peu répétitive et semblable mais avec un angle différents. Une solidarité entre les personnages du présent et du passé. Un bon final de tome.
"L'être humain est capable de surmonter toutes les épreuves, mais ses peurs le paralysent parfois. Plus elles sont dévorantes, plus il s'affaiblit. Heureusement, l'espoir rend plus fort, il donne la force de croire en l'avenir."
"Je suis convaincue que la mort ne doit pas nous rendre malheureux. Personne n'y échappe. Si elle devait nous plonger dans le désespoir, cela signifierait que nous sommes tous destinés à errer sur cette terre comme des âmes en peine. Ce n'est certainement pas le cas."
C'est le troisième de la série et c'est avec celui-ci que je découvre l'écriture de Toshikazu Kawaguchi, j'étais vraiment curieuse de découvrir son univers. Il n'est pas obligatoire d'avoir lu les précédents.
Nous sommes ici dans l'Hokkaido, au Nord du Japon, au bord du Mont Hakodate au café "Dona Dona".
Ce café a une particularité tout comme son homologue le célèvre "Funiculi Funicula" à Tokyo, c'est qu'il permet à certains de ces clients de voyager dans le temps. Mais attention il y a des règles à respecter, on peut en effet retourner dans le passé si la personne que l'on veut retrouver est déjà venue au Dona Dona, il faut pour cela s'asseoir à une place précise et revenir avant que la tasse de café ne soit froide ! Une dernière consigne et elle est de taille, il ne sera pas possible de changer le cours des choses.
On va suivre l'histoire de quatre personnes, Yayoi qui a juste une photo dans ce café, elle est en colère contre ses parents de l'avoir laissée orpheline à peine âgée de six ans, elle veut dire sa colère. Todoroki, un artiste qui a rendu réalité les rêves de son épouse disparue. Reiko triste de la disparition de sa soeur et enfin Reiji qui s'en veut de ne pas avoir déclarer sa flamme à son amie d'enfance.
Quatre récits, quatre parcours de vie, tous touchés par la mort, par le deuil et les regrets. C'est ce sujet qui est abordé avec beaucoup de sensibilité et de finesse. La plume bienveillante de Toshikazu Kawaguchi apporte la sérénité et le réconfort comme une bonne tasse de café chaud.
Un joli voyage, un petit livre qui fait du bien, on oublie le reste et j'ai bien envie de sortir les autres tomes de ma PAL.
Les jolies phrases
L'indécision détruit les gens de l'intérieur.
L'être humain est capable de surmonter toutes les épreuves, mais ses peurs le paralysent parfois. Plus elles sont dévorantes, plus il s'affaiblit. Heureusement, l'espoir rend plus fort, il donne la force de croire en l'avenir.
Reiji comprenait maintenant à quel point les petites joies du quotidien étaient précieuses et combien il avait de la chance d'être entouré de personnes qu'il aimait. On repousse parfois des choses au lendemain sans se rendre compte que demain ne viendra peut-être jamais.
Je suis convaincue que la mort ne doit pas nous rendre malheureux. Personne n'y échappe. Si elle devait nous plonger dans le désespoir, cela signifierait que nous sommes tous destinés à errer sur cette terre comme des âmes en peine. Ce n'est certainement pas le cas. C'est pour vivre heureux que nous naissons.
https://nathavh49.blogspot.com/2024/01/le-cafe-ou-vivent-les-souvenirs.html
Un week-end de grippe; Je finissais le tome 1 que j'avais trimballé toute la semaine dans mon sac: Une amie qui savait que j'avais déjà lu le tome 2 me l'a prêté en format de poche, moins lourd... Et puis la grippe m'a rattrapée ce week-end et je suis restée clouée au lit, les yeux fiévreux, la tête dans un étau, un poignard dans la gorge et le nez bouché. Je "comatais" la plupart du temps, et dans mes rares moments de lucidité, je reparcourais le tome 2. Deuxième matin impossible de me lever, je me rendormis jusqu'à 11 heures. Je saisis le tome 3, dans ma PAL ce qui m'évitais de me lever et me plongeais avec délice dans ce troisième opus qui nous emmène loin du Funicula de Tokyo des deux premiers tomes. Nous sommes au Dona Dona près du mont Hakodate, au nord du Japon. Mêmes effets que dans les deux premiers, on peut voyager dans le temps pour retrouver ses proches en buvant un café. Toujours agréable à lire mais on perd un peu de l'attrait de la nouveauté ici. Je me suis laissée emporter mais j'ai un peu moins aimé; Le tome 1 reste le mieux des trois, le 2 peut se lire seul mais c'est dommage. Le 3 termine l'ensemble. Une bonne "saga".
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