"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Résumé : Marcus Garner, membre d'un gang à la Nouvelle-Orléans, perd la vie dans un guet-apens, ou du moins se retrouve dans un univers parallèle suite à sa mort. Il découvre alors les "coulisses" du monde tel qu'on le connaît (et appelé scène). Les coulisses sont un monde peuplé de vermines, des créatures qui servent leurs maîtres. Marcus va alors être, malgré lui, impliqué dans l'avenir des coulisses et par conséquent de la scène.
Avis sur le tome 1 et 2 (sans spoilers) : Salvia nous plonge, grâce au trait de Corgié dans un univers des plus sombres, mêlant tension, humour, action, et émotion pour créer une histoire convaincante. La vulgarité ne m'a pas dérangée, et contribue justement à l'atmosphère. le lore se dévoile petit à petit et les révélations nous tiennent en haleine. On cherche à comprendre les motivations de l'homme masqué, mais également des six femmes à l'origine des six coulisses. Si le tome un se termine sur un rebondissement, le tome 2 nous annonce une suite explosive que j'ai bien hâte de découvrir. J'ai été emballée par l'histoire dès le départ, et j'ai beaucoup aimé la variété de tons qui nous fait passer du rire à l'effroi, permettant un juste équilibre.
SI vous aimez le fantastique, les histoires de gangs, l'action mélangée avec de l'humour, Vermines est fait pour vous.
Qu'est-ce que j'avais adoré le premier volet des aventures de Marcus Garner, et ce second tome confirme totalement ce qui semble se dessiner comme une série coup de cœur.
Salvia y développe plus en profondeur l'intrigue innovante et rafraîchissante qu'il a pensé dans cet univers fantastique toujours aussi incroyable. Cette suite est déchaînée, décomplexée et fait encore le plein d'actions et d'explosivités. Une vraie série pop-corn qui se déguste comme un bon film d'action.
Graphiquement, j'en avais déjà pris plein la vue avec le tome précédent et force est de constater que Corgié remet ça. Son trait dynamique et réaliste, ses découpages presque cinématographiques et ses couleurs explosives nous plongent avec efficacité dans cet incroyable univers !
En bref, c'est un réel plaisir de me replonger dans ce riche et surprenant univers pensé par Mathieu Salvia et sublimé par Johann Corgié.
Marcus Garner. Vous le remettez ?
Ce membre de gang de la Nouvelle Orléans qui après s'être fait descendre s'était retrouvé à moitié les fesses à l'air dans une réalité parallèle, les coulisses, pourchassé par des monstres terrifiants et "possédé" par un chat ?
Ouaiiis... Eh bien le revoilà, et il doit se farcir une petite pièce de théâtre lui expliquant comment fonctionne réellement le monde (celui qu'il connaît et celui qu'il découvre)
Accompagné de Grey le flegmatique chasseur et Miss Lacroix qui tente désespérément de lui expliquer comment tout fonctionne, il venait de trouver Damien, son chef de gang, ligoté comme un saucisson dans le coffre d'une voiture.
Normal.
Bon, concentrez-vous un peu, parce que Marcus n'a en tête que vengeance et baston, qu'il n'est toujours pas prêt à écouter qui que ce soit, et que ça va encore partir dans tous les sens !
Chic chic chic !
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Si je vous dis que Johann Corgié présente en préambule des excuses à sa mère et que Mathieu Salvia a tenté une carrière dans le rap pour s'en sortir...
Quoi qu'il en soit, malgré leurs déboires familiaux et professionnels, ces deux là nous balancent comme une grenade un 2e tome de Vermines toujours aussi jouissif !
Bon, évitez la lecture à haute voix avec les gosses à côté...
Évitez aussi de laisser traîner l'album dans la chambre de mamie (sauf si elle est un peu coquine)
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Avec ce tome, on rentre dans le dur. On comprend qu'il se trame un truc pas net.
Univers top, méchant badass, gentils... ah bah badass aussi tiens !
Y a du complot dans l'air, et on en devine un peu plus aussi sur Marcus et sa famille du côté scène alors qu'il développe ses pouvoirs côté coulisses.
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Johann Corgié est toujours autant en forme niveau dessin !
C'est aussi jouissif que le récit et on en prend plein les mirettes : trait nerveux, couleurs qui claquent et y a comme une recrudescence de dents pointues et de tentacules gluants. Ça fleure bon le comics dans une robe de BD grand format. Miam.
Bref, c'est bon, de bout en bout.
Vivement le tome 3 (Le dernier ? Bouhouhouhouuuuu...)
La Nouvelle-Orleans est un véritable coupe gorge ou les gangs règnent en maîtres, défiant les stats sur les taux de criminalité.
Marcus est un membre éminent des Third Ward. Impitoyable lorsqu'il s'agit de leur territoire, le gang est pour lui sa famille.
Mais lorsqu'il se fait trouer la peau en une fraction de seconde après avoir été visiter son frère, pas très heureux de le voir d'ailleurs, Marcus se réveille dans un endroit étrange ! Il a un bracelet de la morgue à la cheville, et l'extérieur du bâtiment en ruines ou il est enfermé est plutôt étrange.
Marcus est passé dans les Coulisses, et sa rencontre avec Grey est pour le moins... musclée.
Autres règles, autre jungle, ici les gars d'en face ont beaucoup plus de dents et de... tentacules. De vraies vermines !
Nouvel univers, nouvelles gueules, nouvelles punchlines, nouveau coup de cœur pour cette dernière production de Mathieu Salvia, ici en duo avec un Johann Corgié sous stéroïdes.
L'intro intrigue, les personnages sont charismatiques comme on aime, et les dialogues (pour public averti pas trop jeune quand même hein !) fluides pleuvent comme des coups de pied au c..
Immersion dans un univers riche qui en introduit un autre, pas de temps mort, les pages se font dévorer dans tous les sens du terme.
Ça réveille !
Univers parallèle utopique, mélange de rap et de jazz, chaleur de la louisiane et goût du sang, on envie pas vraiment le destin de ceux qui se font enfermer dans le coffre de la bagnole...
Ils ne serait pas un peu énervé dites donc le Mathieu Salvia ?
Niveau dessin, c'est juste somptueux !
L'énergie est folle, les couleurs chaudes et marquantes et certaines pleines pages sont juste wahou.
Les bestioles viennent rehausser un tableau bien coloré sont flippantes ou choupies option malaisantes, mais dans tous les cas graphiquement il n'y a rien à jeter !
Impossible donc de passer à côté de ce premier tome qui secoue le cocotier. Je trépigne de lire la suite !
Petit clin d'œil au super In Memoriam en fin d'album.
Amateurs du genre, ne ratez pas ça !
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