"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On n'arrête pas le progrès. Surtout pas dans l'ouest américain quand il faut faire passer le cheval de fer, quitte à faire exploser un cimetière indien sacré pour en favoriser le passage. Les représailles des natifs ne se font pas attendre à Mud City. Le trio Hickock, Jane et Utter est de retour en pleine bataille rangée...
Fin du deuxième diptyque de la série incontournable pour les fans de western en BD. Thierry Gloris a imaginé une suite de récits emballante autour de personnages réels: Wild Bill Hickock, Calamity Jane et Charlie Utter s'étaient lancés à la poursuite d'un scalpeur de prostituées... Dans ce tome 4, on les retrouve dans une guerre rangée entre les peaux rouges et l'avide montée du capitalisme blanc.
Fin ,précis, riche, impressionnant.. Les qualificatifs finissent par manquer pour qualifier le dessin de Jacques Delamontagne. Ces portraits marquants en couv des 4 albums devraient suffire à attirer ton regard mais les planches intérieures ne sont pas en reste, loin de là. C'est une immersion totale dans l'ouest sauvage qui t'attend !
J'ai encore passé un excellent moment de lecture avec ce nouvel opus de Wild West. Les deux auteurs ne semblent pas vouloir s'arrêter là pour notre plus grand plaisir.
Attiré par ces couvs intenses, j’avais adoré le premier dyptique. Hors de question de louper ce tome 3 !
C’est un grand plaisir de retrouver l’univers brossé par Thierry Gloris et magnifiquement peint par Jacques Lamontagne. Un univers et des personnages qu’on connait, Calamity Jane et Wild Bill surtout !
Jane va mal, elle a sombré dans l’alcool suite au décès de son mari, abattu par Bill… Elle est recueillie par un certain Charlie Utter (dont la bouille orne la couv de ce tome) mais n’a qu’une idée en tête : se venger.
Le dessin de Lamontagne est toujours aussi impressionnant de réalisme, de précision et d’intensité. Chaque page est à admirer, les personnages sont forts et les décors somptueux, un régal !
Dans ce 3ème volume, l’accent est mis sur la relation complexe qui s’installe entre Jane et Bill… Entre ces 2 là, la haine et le respect s’entremêlent… les voilà obligés de collaborer pour retrouver un tueur de prostituées… ça promet pour le tome 4 que je suis impatient de découvrir !
Au final, aucune déception à craindre, cette série maintient un niveau très élevé, plaisir assuré !
Encore une BD western de plus ? Ces couvertures aux portraits intenses m’ont convaincu d’essayer.
Le dessin, les couleurs, les ambiances sont à l’avenant de ces couvertures, c’est-à-dire que c’est sacrément chouette ! Assez gris et hivernal, plutôt en huis-clos type saloon pour le tome 1, davantage en extérieur, plus coloré et lumineux, type grandes plaines dans le tome 2. Le travail de Jacques Lamontagne est impressionnant de détails et de réalisme. On s’y croirait !
Et l’histoire ? Je me suis efforcé de me détacher de toute espèce de vérité (Jane est trop belle…), et je me suis laissé emporter dans un scénario riche, avec des personnages passionnants et une envie forte de tourner les pages !
Une indéniable réussite, vivement la suite !
Si vous êtes comme moi, c’est-à-dire pas complètement au fait avec l’histoire du Japon au 16e siècle, voilà une occasion de découvrir cette civilisation pour le moins attrayante mais pas évidente à appréhender, ne serait-ce qu’en raison du vocabulaire usité, des us et des coutumes en vigueur au pays du soleil levant.
C’est par l’intermédiaire d’un autre novice que vont donc se faire ces découvertes, puisque Kurusan (« monsieur noir ») nommé par la suite Yakuse, esclave africain d’un jésuite italien devient la propriété du seigneur Nobunaga, daimyō ou gouverneur militaire.
En raison de son imposante stature et surtout de la couleur de sa peau, Yakuse sera tout d’abord un divertissement pour son nouveau maître. C’est la fille de ce dernier, Mariko qui se chargera d’enseigner à Yakuse la langue japonaise ainsi que la façon de se comporter dans la maison de son seigneur. Mais à la suite d’un acte de bravoure, Nobunaga confiera celui qui deviendra son futur garde du corps, à un sensei, un maître, dont la tâche sera de transformer un ancien esclave en samouraï.
Mais cet album dépeint surtout la vie de Nobunaga Oda (1534-1582), considéré comme le premier grand unificateur du Japon. Ce puissant daimyō, à la tête du clan Oda, remportera de nombreuses batailles contre d’autres daimyō, grâce à ses tactiques militaires innovantes.
Une très belle incursion dans le Japon médiéval que ce premier tome sur deux prévus pour ce Kurusan de Thierry Floris (scénario), Emiliano Zarcone (dessins) et Bruno Tatti (couleur).
Un intéressant scénario historique parsemé de mots en japonais, qui nécessitent parfois un complément de recherche, pour nous amener à découvrir une civilisation que nous ignorons pour la plupart d’entre-nous.
Mais également une jolie découverte visuelle en raison de la beauté, des paysages, des habitats et des tenues portées par les personnages.
Un beau voyage dans le temps et dans l’espace dont on attendra la suite sans hésitation.
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