On aime, on vous fait gagner les 3 bandes dessinées retenues par la librairie Bulle !
Pour cette nouvelle étape de « Ma librairie », notre mission est claire : faire le plein de bulles ! Alors non, nous ne prenons pas la direction de la Champagne mais celle du Mans dans la Sarthe, pour y découvrir l’antre de la bande...
On aime, on vous fait gagner les 3 bandes dessinées retenues par la librairie Bulle !
Je pense être un peu passée à côté au moment de la parution du roman, pas le bon moment sans doute ! C'est pourquoi je suis très contente d'avoir relu ce texte sous cet autre jour, celui du roman graphique.
J'ai beaucoup aimé la vision de Sébastien Gnaedig axé sur la relation père-fils compliquée. Ce rejet du père et cette impossible vérité et relation sincère.
Sorj Chanlandon enfant entend un jour son grand-père lui dire qu'il est un enfant de salaud, que son père avait rejoint le mauvais camp pendant la guerre. Il a toujours cherché à savoir la vérité, celle que son père lui a refusé.
En mai 1987, Sorj Chalandon a été correspondant spécial lors du procès du criminel de guerre Klaus Barbie. Sorj s'était rendu quelques semaines au préalable à Izieu où le 6 avril 1944, 44 enfants et 7 adultes juifs avaient été déportés à Auschwitz-Birkenau. Il aurait tant aimé comprendre pourquoi son père avait choisi le mauvais camp.
Sorj durant la couverture du procès a essayé de créer un dialogue avec son père, qui malgré des preuves en possession de son fils a toujours renoncé à dire la vérité.
Le dessin de Sébastien Gnaedig tout en rondeur et simplicité contraste avec la dureté du récit; les couleurs d'Isabelle Merlet mettent en évidence les émotions ressenties.
C'est un très bel album que j'ai beaucoup aimé.
https://nathavh49.blogspot.com/2025/02/enfant-de-salaud-sebastien-gnaedig-et.html
Qui étais-tu papa ? Que faisais-tu dans un uniforme allemand en novembre 42 à Lyon ? Qu'est ce qui t'a poussé à les rejoindre plutôt qu'à les combattre ? Pourquoi tous ces mensonges ? Pourquoi mon grand-père m'a dit un jour que j'étais un enfant de salaud ?
Après "Profession du père" en 2018, c'est un autre roman intime de Sorj Chalandon qui est adapté en bande dessinée par Sébastien Gnaedig. Dans Enfant de salaud, Sorj, jeune journaliste, doit couvrir le procès Barbie à Lyon. C'est l'occasion pour lui de mettre à jour les mensonges et les contradictions de son père quant à son action pendant la guerre. Entre quotidien au tribunal, confrontations et révélation du dossier militaire de son père, on suit avec angoisse la mise à nu d'une relation impossible.
Il y a un contraste saisissant entre la dureté du récit, la violence de la confrontation entre le jeune journaliste et son père, et le graphisme de Sébastien Gnaedig. Son dessin est plutôt rond et simple. Il place une forme de normalité et de proximité dans une histoire qui sort de l'ordinaire. Les couleurs d'Isabelle Merlet sont, comme d'habitude, parfaites et mettent en valeur les multiples émotions qui frappent le lecteur.
Enfant de salaud met en lien le procès de l'Histoire et celui de l'intime. Chalandon, qui a reçu le prix Albert Londres en 1988 pour sa couverture du procès Barbie, révèle une histoire marquante avec l'aide des talents conjugués de Sébastien Gnaedig et Isabelle Merlet. Coup de cœur !
Duel dans les sommets entre un vieux berger et le jeune loup dont il a abattu la mère. L'histoire est saisissante, on perçoit toute l'intensité de la confrontation entre l'homme et l'animal. On peut ressentir le froid de la neige et de la nuit, la force des combats et la majesté de la nature sauvage grâce à son graphisme remarquable.
« Ami sauvage où te caches-tu ? » s’écrie la jeune dessinatrice (Catherine Meurisse herself !) venue au Japon pour peindre la nature. Mais le barrage de la langue et la méconnaissance du pays ne facilitent pas les choses. Sa rencontre avec un tanuki, sorte de raton laveur et animal emblématique du Japon, va lui sauver la mise. Il va lui prodiguer des conseils car peindre la nature n’est pas chose aisée.
On découvre l’art de peindre avec un pinceau et une pierre à encre, et la recherche d’inspiration devient un prétexte pour découvrir la culture nippone.
Réel et fantastique se mêlent harmonieusement.
La poésie est présente à chaque page avec l’évocation des paysages inspirants et le personnage énigmatique de la demoiselle Nami, proche de la nature et qui possède des dons de divination.
La narratrice devra laisser ses réflexes d’occidentale pour se fondre dans cette nature généreuse et puissante et accueillir ses mystères.
L’humour n’est pas absent avec le personnage du tanuki pou celui du peintre amateur de haïkus.
Mais ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman graphique, ce sont les dessins pleine page de paysages époustouflants.
Une belle lecture
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