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Hiromi Iwashita

Hiromi Iwashita

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Le capital » de Karl Marx et Hiromi Iwashita aux éditions Kurokawa

    Ghislaine Degache sur Le capital de Karl Marx - Hiromi Iwashita

    Pour adapter en manga le grand classique Le Capital de Karl Marx, Hiromi Iwashita nous emmène au Royaume-Uni, au XIXe siècle.
    Dans un petit village, Roy un jeune boulanger vit modestement mais heureux. Il veut faire des économies pour pouvoir agrandir sa boulangerie. Sa belle fiancée Claire...
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    Pour adapter en manga le grand classique Le Capital de Karl Marx, Hiromi Iwashita nous emmène au Royaume-Uni, au XIXe siècle.
    Dans un petit village, Roy un jeune boulanger vit modestement mais heureux. Il veut faire des économies pour pouvoir agrandir sa boulangerie. Sa belle fiancée Claire vient d’être embauchée dans la filature de textile qui s’apprête à ouvrir.
    Jusque-là, les villageois vivaient dans une société fondée sur les échanges, mais les temps deviennent difficiles pour le peuple depuis ces innovations sociales portées par Napoléon après la Révolution française avec ce concept de propriété privée. Difficile, par exemple de trouver du bois pour se chauffer. Non seulement la forêt, mais aussi la rivière, les terres, tout appartient ici à un certain Gordon qui tient ainsi les villageois en dépendance. Roy s’insurge contre ce système qui les réduit en esclaves de l’argent.
    Il se dit que quiconque parvient à mettre la main sur de l’argent peut inverser les rôles et se promet de le faire pour enfin mettre Gordon à ses pieds ! Un rêve !
    Au travail, Claire découvre non sans surprise que son patron n’est autre que Oscar, un ami d’enfance. Il est devenu un grand capitaliste à la tête de trois filatures et va proposer à Roy de s’associer à lui. Ce dernier accepte, prêt à tout pour pouvoir terrasser le monstre, à n’importe quel prix…
    Ainsi, la petite fabrique créée par Roy va se développer en même temps que le capitalisme et provoquer de véritables bouleversements.
    Hiromi Iwashita développe une intrigue bien maîtrisée et menée efficacement pour tenter de résumer cet ouvrage majeur qu’est Le Capital, du philosophe et théoricien de l’économie politique allemande Karl Marx et expliquer les grandes lignes de ce courant de pensée politique, philosophique, sociologique et économique.
    La qualité graphique du manga est magnifique, les décors sont bien rendus et les visages des protagonistes très expressifs. Quant aux paysages, qu’ils soient agricoles ou industriels, ils sont toujours très réalistes. De plus, quelques schémas explicatifs permettent de mieux assimiler les idées et les onomatopées utilisées à bon escient agrémentent judicieusement la compréhension.
    Seul bémol, j’ai eu, de rares fois, du mal à différencier Oscar de Roy.
    Le mangaka réussit avec cette adaptation librement inspirée du Capital de Karl Marx à expliquer de manière romanesque et simplifiée, la théorie du philosophe qui permet l’exploitation du travailleur et la création de la plus-value et de bien différencier le capital constant et le capital variable.
    C’est grâce à ma petite-fille, Emma, et je l’en remercie, que j’ai découvert cette collection Kuro Savoir, « une collection inédite pour expliquer les grands concepts philosophiques en manga ». Car, si le manga est avant tout un divertissement, il peut être aussi un formidable outil de transmission, la preuve en est.
    Je ne peux que recommander celui-ci à des jeunes et moins jeunes, tous et j’en fais partie, même s’ils connaissent les grandes lignes du marxisme n’ont, je pense, pas lu le texte original.
    Et quoi de plus agréable que de s’instruire en se distrayant...

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/-11

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    Couverture du livre « Les frères Karamazov » de Hiromi Iwashita et Fedor Dostoievski aux éditions Kurokawa

    Eve Yeshé sur Les frères Karamazov de Hiromi Iwashita - Fedor Dostoievski

    J’ai été ravie de recevoir ce manga, dans le cadre d’une opération masse critique spéciale, et j’en profite pour remercier Babelio pour ce petit cadeau de Noël.

    Je l’ai choisi car j’aime énormément Dostoïevski, et « Les frères Karamazov » est un chef-d’œuvre, que j’ai décidé de lire en...
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    J’ai été ravie de recevoir ce manga, dans le cadre d’une opération masse critique spéciale, et j’en profite pour remercier Babelio pour ce petit cadeau de Noël.

    Je l’ai choisi car j’aime énormément Dostoïevski, et « Les frères Karamazov » est un chef-d’œuvre, que j’ai décidé de lire en dernier, j’ai encore « les Possédés », « Humiliés et offensés » entre autres, à lire avant.

    Ce manga m’a permis de faire la connaissance des trois frères : Aliocha, Yvan et Dimitri, ainsi que de leur père, Fiodor. On retrouve des thèmes chers à l’auteur : la religion, la foi, le doute, la notion de culpabilité, réelle ou présumée, (est-on coupable parce qu’on a commis un meurtre ? ou le simple fait d’y avoir pensé, fait-il de l’individu un coupable ? mais aussi la violence récurrente dans la famille.

    Le parricide est bien évoqué, la jalousie, entre le père et le fils amoureux de la même femme également et les personnages secondaires sont relativement bien croqués.

    J’ai aimé la manière dont Yvan, l’intellectuel qui « psychote » un peu, est représentée par Hiromi Iwashita. On se fait une idée bien précise également du petit frère Aliocha, le petit ange de la famille, touchant par son empathie, et sa dévotion pour le prêtre du monastère, frère Zosime, un saint homme.

    Par contre, j’ai eu du mal avec Dimitri le débauché, ainsi qu’avec le personnage du père. Il est tellement odieux qu’on serait tenté de le trucider.

    J’aime les mangas en général, notamment Fuyumi Soryo et sa série « Cesare » sublime, et le côté magique de lire à l’envers… mais, ici, les dessins m’ont à moitié convaincue, les onomatopées en surabondance, ont tendance à gâcher le texte.

    L’histoire est survolée, on a à peine le temps de s’installer dans la lecture, que ça se termine. J’ai compris l’intrigue, la motivation de chacun, leur raisonnement mais, ça va trop vite.

    Mais, comment résumer un pavé de près de 1500 pages ?

    Petite déception, donc, mais le livre a réussi son objectif : il faut que le roman remonte sur le sommet de ma PAL, tant pis si je n’ai pas lu tous les autres livres de l’ami Fiodor (et oui, on est devenus intimes depuis le temps, c’est comme avec Honoré)

    Dans cette collection « KURO SAVOIR », on trouve également un autre magnifique roman de Dostoïevski « Crime et châtiment » mais j’ai tellement aimé le livre que j’ai trop peur d’être déçue pour tenter l’expérience

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    Couverture du livre « Les frères Karamazov » de Hiromi Iwashita et Fedor Dostoievski aux éditions Kurokawa

    kadeline sur Les frères Karamazov de Hiromi Iwashita - Fedor Dostoievski

    Adapté un grand classique dense de la littérature russe en un tome unique de manga est un pari osé qui est bien réussi. Vu le nombre de pages, il y a beaucoup d'actions ce qui était prévisible. Si l'intrigue policière prend un peu le dessus sur les réflexions philosophiques, ils ne sont pas...
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    Adapté un grand classique dense de la littérature russe en un tome unique de manga est un pari osé qui est bien réussi. Vu le nombre de pages, il y a beaucoup d'actions ce qui était prévisible. Si l'intrigue policière prend un peu le dessus sur les réflexions philosophiques, ils ne sont pas délaissés pour autant.
    Les concepts philosophiques clés développés dans le roman sont tous abordés même rapidement. On a les questionnement sur la notion du bien et du mal, sur l'existence de Dieu, sur le libre arbitre, l'individualisme, le matérialisme… Niveau civilisation, l'âme slave tourmentée est bien illustrée et on retrouve la colère montante des paysans russes à la fin du 19e siècle. Les dessins sont très réalistes pour du manga bien qu'on retrouve l'aspect très expressif des personnages. le contraste de ces deux caractéristiques du dessin rend les personnages un peu caricaturaux. Alors oui on ne peut pas retranscrire toute la complexité du propos en 320 pages de mangas mais c'est bon moyen d'aborder l'auteur, la littérature russe et aussi d'avoir un premier aperçu des thèmes philosophique. C'est de mon point de vue un très bon moyen d'attiser la curiosité et de donner des pistes de réflexions. Pour moi ce titre réussi l'objectif de la collection Kurosavoir en réalisant une introduction à des concepts complexe tout en restant fidèle à l'oeuvre de base. J'irai me pencher sur les autres titres de cette collection.

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    Couverture du livre « Les frères Karamazov » de Hiromi Iwashita et Fedor Dostoievski aux éditions Kurokawa

    Chantal Lafon sur Les frères Karamazov de Hiromi Iwashita - Fedor Dostoievski

    Une belle collection pour faire découvrir la littérature et la philosophie aux plus jeunes souvent rebutés par les pavés écrits.
    J’ai un a priori très positif, malgré la difficulté à trouver une biographie de cette mangaka japonaise.
    Elle a déjà adapté Crimes et châtiments du même auteur, et...
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    Une belle collection pour faire découvrir la littérature et la philosophie aux plus jeunes souvent rebutés par les pavés écrits.
    J’ai un a priori très positif, malgré la difficulté à trouver une biographie de cette mangaka japonaise.
    Elle a déjà adapté Crimes et châtiments du même auteur, et Le Capital de Marx, donc une ambition qui laisse augurer le meilleur.
    Bien évidemment il faut trancher dans le vif pour adapter 1200 pages en 291.
    Le lecteur plonge ne plein cœur d’un drame familial.
    L’odieux Fiodor Karamazov va être assassiné et chacun de ses fils pourrait être l’assassin. Dimitri l’ainé, le débauché ne songe qu’à piller la fortune du père, Ivan le savant et Aliocha l’angélique.
    Dostoïevski a le génie de décortiquer la conscience humaine, mêlant misère, orgueil et innocence.
    Mais il le fait à la façon d’un roman policier, en maîtrisant parfaitement le suspens.
    L’époque 1860, la Russie dévastée par la misère, beaucoup de crimes de propriétaires sont commis.
    La qualité de ce manga est tout d’abord un dessin très beau, où tous les protagonistes sont identifiables facilement.
    Il a fallu élaguer, mais cela a été fait intelligemment.
    Bien évidemment les questions philosophiques que posent le texte original est moins prégnant ici, mais elles existent.
    Un manga qui montre que nos classiques, ceux qui forgent l’esprit sont bien vivants.
    Le suspense est là, l’œuvre de Dostoïevski aussi.
    La critique peut se faire à partir de ce manga, l’époque est bien reconstituée.
    J’ai beaucoup aimé et cela m’a incité à ressortir mon livre classique, ceux qui auront la curiosité d’en faire autant s’enrichiront davantage. Ceux qui s’arrêteront au manga, se seront enrichis aussi.
    Je crois fermement qu’il faut, avec art, utiliser tous les moyens existants pour transmettre.
    ©Chantal Lafon-Litteratum Amor 13 janvier 2020.

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