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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski, traduit du russe, lu par Vincent Violette, Audible Studios, 2015 (première publication en 1866).
Ce roman a été publié en 1866, alors que Dostoïevski était revenu de sa déportation en Sibérie et qu'il entrait dans les années les plus productives de sa carrière.
A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d'argent.
Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté, victime d’un destin contraire alors qu’il se voyait promis à un grand avenir. Poussé par un idéal de justice sociale et dédaigneux de la loi morale, il en vient à préméditer le meurtre d’une vieille usurière
Mais, bien que préparé et fomenté avec un certain sang-froid, le crime tourne pourtant à l'échec : victime collatérale présente sur les lieux, maigre butin et, surtout, grande désillusion une fois retombé le délire mystique du héros. En effet, Raskolnikov se croyait investi d’un mission d’intérêt général, à l’image de Napoléon qu’il admire, et s’imaginait au-dessus-du commun des mortels et des notions manichéennes de bien et de mal, mais il est vite rattrapé par le caractère crapuleux de son acte et par la culpabilité.
Un roman bâti comme un thriller psychologique autour de l’enquête proprement dite, des témoignages, des échappatoires mis en place par Raskolnikov.
Un roman noir, peinture d’une société déchue en proie à la misère, à l'alcoolisme, à la prostitution que Dostoïevski décrit de l’intérieur, sans voiles ni tabou
Un long cheminement de culpabilité et de rédemption.
Un dénouement positif et lumineux : Raskolnikov finira par se rendre et accepter la condamnation ; par-là même, il accédera à une forme de purification, renonçant à sa mélancolie romantique et mortifère.
Évidemment, c’est très long, rempli de digressions… Mais quel chef d’œuvre ! Je suis ravie d’avoir choisi cette version audio, admirablement lue par Vincent Violette qui a su donner vie au texte, à l’immense galerie de personnages, à la richesse des dialogues.
Un régal !
#lesglosesdelapiratedespal
Il m'a fallu du temps pour entrer dans l'histoire et pour apprécier finalement le personnage principal. On suit le parcours d'un jeune adolescent qui a quitté l'école et a son idée : réussir. Il rencontre beaucoup de monde, papillonne et ne suit pas toujours son idée à la lettre. Il nous fait sentir à la fois son amour et sa haine pour son père qui n'a jamais rempli ce rôle. Beaucoup de secrets (de famille, d'amour ou d'argent) font surface les uns après les autres sans que le narrateur dévoile tout de suite la réalité, ce qui fait l'intrigue du roman. Une multitude de sujets et de personnages qui rend la lecture un peu complexe.
Un coeur faible – Dostoievski
Le petit fonctionnaire Vasia Choumkov, qui jouit de la bonne disposition de son chef de bureau, tombe amoureux, est sur le point de se marier et devient fou « par reconnaissance ».
Cet homme un peu bossu, qui craint toujours d’être une charge pour les autres, ressent d’un coup, jusqu’à en être progressivement écrasé, le poids du monde.
Une petite nouvelle écrite en 1848 qui est perçue comme des plus poignantes, mais qui personnellement, sans doute dû à sa longueur trop courte, ne m’a pas touché.
On fini par se découvrir soi-même pendant et après ce voyage. On va loin en soi-même avec Dostoïevski, là-bas où on n'aura jamais su s'y rendre sans lui, sans jamais se perdre en soi.
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