Intemporelle, éclectique, de nouveaux titres à découvrir ou de grands classiques à relire
A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d'argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, se pense fondé à commettre un crime : ce qu'il va faire bientôt - de manière crapuleuse. Publié en huit livraisons par Le Messager russe au cours de l'année 1866, le roman de Dostoïevski montre en Raskolnikov un témoin de la misère, de l'alcoolisme et de la prostitution que l'auteur décrit sans voiles, un criminel aussi qui ne sait trop pourquoi il l'est devenu, tant les raisons qu'il s'invente pour agir sont contradictoires. Mais la tragédie n'exclut pas la vision d'une vie lumineuse, et le châtiment de son crime va lui permettre un long cheminement vers la vérité, et la renonciation à sa mélancolie brutale. Après quoi sera possible ce que l'épilogue annonce : l'initiation de Raskolnikov à une réalité nouvelle, le passage d'un monde à un autre monde.
Traduction d'Elisabeth Guertik.
Edition de Jean-Louis Backès.
Intemporelle, éclectique, de nouveaux titres à découvrir ou de grands classiques à relire
Pour célébrer ses 20 ans, France 5 a lancé un sondage en ligne demandant "quel est le livre qui a changé votre vie ?".A cette question, plus de 6000 internautes ont répondu. Le palmarès a été révélé le 11 décembre 2014 par François Busnel lors de son émission littéraire "La Grande Librairie".
Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski, traduit du russe, lu par Vincent Violette, Audible Studios, 2015 (première publication en 1866).
Ce roman a été publié en 1866, alors que Dostoïevski était revenu de sa déportation en Sibérie et qu'il entrait dans les années les plus productives de sa carrière.
A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d'argent.
Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté, victime d’un destin contraire alors qu’il se voyait promis à un grand avenir. Poussé par un idéal de justice sociale et dédaigneux de la loi morale, il en vient à préméditer le meurtre d’une vieille usurière
Mais, bien que préparé et fomenté avec un certain sang-froid, le crime tourne pourtant à l'échec : victime collatérale présente sur les lieux, maigre butin et, surtout, grande désillusion une fois retombé le délire mystique du héros. En effet, Raskolnikov se croyait investi d’un mission d’intérêt général, à l’image de Napoléon qu’il admire, et s’imaginait au-dessus-du commun des mortels et des notions manichéennes de bien et de mal, mais il est vite rattrapé par le caractère crapuleux de son acte et par la culpabilité.
Un roman bâti comme un thriller psychologique autour de l’enquête proprement dite, des témoignages, des échappatoires mis en place par Raskolnikov.
Un roman noir, peinture d’une société déchue en proie à la misère, à l'alcoolisme, à la prostitution que Dostoïevski décrit de l’intérieur, sans voiles ni tabou
Un long cheminement de culpabilité et de rédemption.
Un dénouement positif et lumineux : Raskolnikov finira par se rendre et accepter la condamnation ; par-là même, il accédera à une forme de purification, renonçant à sa mélancolie romantique et mortifère.
Évidemment, c’est très long, rempli de digressions… Mais quel chef d’œuvre ! Je suis ravie d’avoir choisi cette version audio, admirablement lue par Vincent Violette qui a su donner vie au texte, à l’immense galerie de personnages, à la richesse des dialogues.
Un régal !
#lesglosesdelapiratedespal
Dans toutes les listes du genre "les 50 livres à lire avant de mourir", "les 20 livres à lire absolument", "les 30 classiques incontournables", etc se trouve CE livre ... "Grand chef d'oeuvre de la littérature russe", "Premier polar et premier roman noir", "la base", ... Avec toutes ces remarques, pourquoi ne pas foncer ? pour sa taille ? 928 pages tout de même ! Mais les pavés ne m'ont jamais fait peur ! Donc, j'ai foncé !! J'étais à deux doigts de me prendre le mur !! Alors oui, j'ai retrouvé tout ce dont on m'a promis en lisant ce livre ... De la noirceur, des personnages torturés, un crime bien atroce et effectivement "la base" du roman noir. Ce n'est pas tant l'enquête ni l'histoire qui est interessante dans ce livre mais ce qui se passe dans la tête de notre assassin après avoir commis son crime ! Son salut, sa rédemption et la recherche d'apaisement de son âme ... L'acceptation ! Accepter qui il est, accepter ce qu'il a fait et pouvoir continuer à vivre ... Dostoïevski l'a parfaitement compris et nous dépeint la noirceur de l'âme humaine à merveilles à travers son personnage ! Les combats intérieurs entre l'être et l'esprit qui l'occupe ... Chaque être humain possède ses propres combats. Il est donc impossible de ne pas s'intéresser à cette bataille frénétique de Raskolnikov avec lui-même !! Toutefois, (je ne sais pas pourquoi) la plume de l'auteur ne m'atteint pas ! je ne ressens aucune émotion ... C'est long, c'est froid ... Un ami me dit : " C'est long ? pourtant dans Notre-Dame de Paris, Victor Hugo te fait une description des toits de Paris pendant au moins 300 pages et ça ne t'a pas dérangé ??? " C'est vrai ! c'est très long mais je ressens de l'émotion dans ces descriptions infernales qui n'en finissent plus ! c'est chaud, ça m'englobe d'un bien-être et puis zut ... c'est Victor Hugo quoi !!! Y a de l'amour, y a énormément de chaleur, y a du respect, y a de la bonté, y a de l'humanité dans sa plume ... Tout ça m'enrobe et me fait me sentir bien !!! Doit-on toujours trouver une explication et les mots qui l'accompagnent pour expliquer pourquoi on ressent de l'émotion ou pas ???
Bref, je vais arrêter de comparer ces deux hommes qui sont incomparables !!! mais ne me demandez pas pourquoi je ne mets pas 5 étoiles à ce roman !! C'est biologique, psychologique, ça se passe dans le ventre et je n'ai pas les mots pour l'expliquer !
Un vrai polar d'une richesse extraordinaire.
" Ils auraient voulu parler, mais ils ne le purent. Leurs yeux étaient pleins de larmes. Tous deux étaient pâles et maigres ; mais sur ces visages malades et livides resplendissait déjà l' aurore d' un avenir régénéré, d' une résurrection complète à une vie nouvelle. L' amour les avait ressuscités, le coeur de l' un renfermait des sources inépuisables de vie pour le coeur de l' autre " .
Le classique que j'aime le mieux écrit par l'auteur russe le plus sombre de tous les temps, je ne peux qu'adhérer ! Une ambiance pesante dans le Pétersbourg du XVIVe siècle ; la pauvreté, la prostitution, l'alcoolisme, le crime, la folie. Certaines critiques se sont posées la question si ce roman était ou non classable dans la littérature fantastique, et moi je répondrais négatif. Les rapports avec la folie sont trop importants pour être crus réels ou phénomènes paranormaux. Et c'est ce que j'aime dans ce livre : la fine frontière entre la folie et la réalité.
Le personnage de Raskolnikov, j'en suis amoureuse. Quand à cet univers tellement sombre et noir, terrible et sans pitié, il y a là tout ce que j'aime ! À lire absolument.
Un classique à ne pas manquer ! J'ai découvert l'auteur par ce livre et j'en suis tout simplement tomber amoureuse. Les personnages sont pleins d'humanité et à la fois tellement torturése et cela est sans compter sur la description de la Russie de l'époque.
phenoménal, une plongée dans l'esprit humain hurlante de vérité...
deuxième incursion dans la littérature russe (la première fois c'était le maître et marguerite de boulgakov) et une fois de plus j'ai adoré! bon le style russe est un peu lourd, des phrases longues, des personnages aux noms multiples mais une fois qu'on s'habitue, quel plaisir!!!
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