Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Roman noir, à l’os, peuplé de personnages sans compromis.
Nadège est nimbée d’une aura de violence. Partout où elle passe, les cadavres s’accumulent. Tout a commencé par sa propre famille, son père, sa soeur, tous décédés accidentellement, mais la répétition sème malgré tout le doute, sans qu’elle puisse être inquiétée, sinon par la rumeur.
Cet itinéraire de vengeresse, car on apprendra peu à peu l’origine du mal se nuance le jour où elle met au monde un fils, mis à l’épreuve immédiatement, soit il sait lutter pour la survie soit il disparait…
Certains passages vous mettent en apnée, par leur noirceur. Pas de scène sanglante mais une pression psychologique intense dans la relation mère -fils.
Toute la question est de savoir ce que deviendra cet enfant à la tête d’ange, élevé dans ce contexte.
Très efficace et recommandé à tous les amateurs de thrillers. Celui-ci a pour lui l’originalité du thème, et une ambiance pesante, sans avoir recours à l’hémoglobine.
Merci aux éditions Taurnada pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
256 pages Taurnada 7 novembre 2024
#LAlphaetlOméga #NetGalleyFrance
Nadège Solignac, institutrice, tueuse en série, qui a toujours échappé à la justice, accouche d'un enfant issu d'un viol; elle le laisse sans soin, lui bouche le nez et la bouche pour voir s'il se débat; s'il survit, elle l'épargnera. C'est le cas. Pour éviter les ennuis, elle déménage sans cesse, coupant les ponts avec son frère Julien, à la tête des ateliers Solignac. Lorsqu'il la retrouve, elle accepte de venir vivre avec son fils Cédric, chez lui malgré les terribles souvenirs de son enfance. Commence alors un rapport amour-haine-jalousie entre les trois protagonistes. Y aura-t-il un vainqueur?
Je suis allée vers ce roman car j'avais été totalement embarquée par "Les eaux noires" (2021), engluée volontairement dans l'atmosphère glauque, pesante, malsaine que l'auteure avait installée avec un art consommé. J'ai été aussi attirée par la couverture et ce berceau vide dans une pièce tout aussi vide; je dois avouer que ce type de couverture m'impressionne et que je ne lis même pas la 4ème (dois-je me faire psychanalyser, docteur???).
Bingo, encore une fois, j'ai été scotchée par ce roman d'un noir absolu qui sonde les rapports au sein d'une famille dysfonctionnelles et la destruction qu'ils peuvent engendrer ainsi que ceux entre une mère et son fils dans une relation exclusive. Il se déroule à trois voix : celles de Nadège, de Cédric et de Julien.
Le personnage de Nadège est glaçant: c'est une mère loup qui a des pulsions de meurtre et qui n'hésite pas à se retourner contre son fils, elle est le mâle alpha de leur duo; et pourtant, un amour fou pour ce fils qu'elle ne voulait pas, lui fait baisser la garde et lui donne un soupçon d'humanité.
On se pose des questions vertigineuses qui font froid das le dos : la description cauchemardesque de son enfance et adolescence peut-elle expliquer cette violence? le désir de meurtre se transmet-il par L ADN? Peut-on échapper à un certain déterminisme?
Ce roman noir surprenant, qui sort des sentiers battus, sait créer l'angoisse, le malaise. Quelle noirceur, mais quelle maîtrise dans cette noirceur! le final est époustouflant. le rythme ne faiblit pas et une fois ferré par l'auteure, on ne peut que tourner les pages fiévreusement.
Une vraie réussite; une auteure qui rentre au panthéon de mes auteurs de romans noirs préférés et dont je guetterai les prochaines sorties.
#LAlphaetlOméga #NetGalleyFrance
L'auteure nous livre, un énième roman époustouflant, une véritable réussite, La lecture de cette histoire est oppressante suffocante mais elle est captivante et additive à la fois.. L'auteure plante le décor dés le début sans tergiverser, elle met en évidence la psychologie des personnages disséquée en profondeur et cet environnent d'une extrême noirceur, deux éléments qui se télescopent à merveille. Nadége , ce personnage qui dégage une antipathie extrême, cette femme qui est représentée, à mes yeux, comme le docteur docteur jekyll et mister hyde . Elle est institutrice le jour, et tueuse la nuit. Cedric est un enfant non désiré, va joué un rôle capital dans ce récit.,Cette femme qui a vécu un terrible drame durant son enfance et qui la détruite psychologiquement. Son fils devient le centre de sa vie, elle développe un amour exclusif, et le manipule depuis son plus jeune age. Comment se construite dans cet univers, malsain, arrivera-il, à vivre une vie normal on deviendra t'il le copy cat de sa mère, Ce personnage est aussi complexe mentalement que sa mère . Au fur et à mesure, il va comprendre, il va savoir, les non dits et va changer de comportement de vie, en mettant au défit sa mère.
J' 'ai développé un véritable dégoût de ces deux êtres. Je m’arrête là, pour ne pas spoiler.
Un auteure que j'affectionne depuis ses débuts, elle est maître dans l'art des romans noirs,’avec environnement anxiogène, déroutants, et des personnages de plus en plus complexe. La plume est aussi acérée, incisive, percutante,et nous voulons savoir l'aboutissement de cette histoire qui nous donne des frissons. Elle m'a une nouvelle fois conquise , et comme d'habitude, le mot fin reste toujours aussi frustrant, et je dis à quand le prochain roman. Un véritable coup de cœur,
La soirée du réveillon de fin d’année avance, les feux d’artifice ne tarderont pas à faire fuir les caribous apeurés et Naomi, qui a repéré un homme qu’elle connaît hélas trop bien et qui lui fait peur pendant la fête, désire s’en aller mais Michèle, sa mère, déjà trop ivre, la rembarre. Elle part seule dans la nuit vers son destin.
Mais, qui va bien pouvoir s’intéresser à une jeune fille qui a déjà fugué, sa mère préférant s’enivrer pour oublier ? Ce n’est qu’une « Indienne » n’est-ce pas, donc une fille facile… Le chef de la réserve ne veut pas d’ennuis et refile le dossier à la police des Blancs qui va désigner un jeune policier Logan Robertson pour enquêter, sous-entendu, ne surtout pas chercher et classer l’affaire : ne pas faire de vagues.
En plus, une scierie à taille non humaine prévoit de s’implanter dans la région, apportant des emplois mais grignotant encore plus la réserve indienne de Meshkanau et les Innus, mais aussi menaçant les magnifiques chalets de chasse des notables blancs. Pour une fois, les intérêts convergent : il faut empêcher cela.
Le jour où l’on retrouve enfin le corps de Naomi, les secrets, les manigances, le passé vont refaire surface. On fait ainsi la connaissance de Peter Shehaan, l’oncle de Naomi qui a découvert le corps, qui vit seul à la limite de la forêt, traumatisé à vie par ce qu’il a vécu enfant, au pensionnat où on envoyait les enfants pour les évangéliser, tout comme Michèle et Marie.
Deux jeunes étudiants, Nathan et Alice, vont entrer en scène, Nathan est Blanc et son père est une personnalité en vue avec son chalet aux confins de la réserve, alors que les parents d’Alice sont Innus, mais ils ne se rendent pas à Meshkhanau pour les mêmes raisons, ce qu’on ne tardera pas à découvrir.
Ce livre est beaucoup plus qu’un simple thriller, Estelle Tharreau évoque la précarité des Innus, leur territoire qui se réduit de plus en plus, la disparition progressive de leur culture et les conséquences que cela provoque : alcoolisme, drogue, viols. En parallèle, elle nous entraîne sur les désastres et la violence dont ont fait preuve les sœurs et le père au nom de l’évangélisation de ceux qu’ils considéraient comme des sauvages, sales, moins que rien, avec les prières forcées, les genoux durant des heures sur les pierres, les coups, les viols, par un prêtre pédophile qui allait s’allonger au sol, les bras en croix dans la chapelle, pour que Dieu lui pardonne, en un mot la maltraitance physique et psychique qui va traumatiser ces enfants à vie, les poussant parfois même dans la violence à leur tour, contre eux-mêmes et contre les autres…
Les personnages sont bien décrits, les causes et les conséquences qui les ont amenés là, bien analysées. Je mettrai juste un petit bémol : ils sont parfois trop caricaturaux, les bons Innus d’un côté, les méchants Blancs de l’autre, mais cela n’enlève rien à ce que l’auteure veut analyser et démontrer.
J’ai refermé ce roman, avec de la colère, des nausées, des envies de frapper, et surtout un terrible sentiment d’impuissance, ce qui ne va arranger mes relations avec les religions quelles qu’elles soient et ce que l’on peut faire en leur nom. Je peux affirmer une chose : ce roman va hanter ma mémoire encore très longtemps. Je ne connaissais pas l’auteure, mais ce livre m’a donné envie de la découvrir davantage, car elle s’attaque à des sujets importants concernant notre société.
J’allais oublier la puissance du titre, son côté prémonitoire, comme un dernier assaut avant de disparaître complètement…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Taurnada qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure.
#LeDernierfestindesvaincus #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/05/30/le-dernier-festin-des-vaincus-par-estelle-tharreau/
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