Une sélection palpitante de coups de cœur pour les ados en vacances !
Dans cet album, Émilie Gleason explore la vie et ses nombreux milieux (la piscine, les toilettes, la rue…) avec des onomatopées et des dessins d’une folle liberté. De page en page, un monde, connu par les adultes et inconnu par les enfants, se déploie sous nos yeux. L’autrice fait alors le lien entre les deux générations en donnant vie à des sons. Ces sons, ces bruits, depuis toujours, nous ont énervés, émerveillés, surpris, prenant place dans nos vies.
Émilie Gleason s’amuse avec tout cela en faisant émerger les sons et lançant un défi : celui de les faire entendre, de tisser une familiarité avec eux, de s’en emparer. Alors la lecture à haute voix devient un jeu de déchiffrage et d’interprétation de bruits de machines, de situations quotidiennes. Les images sont nourries de fantaisie et de liberté.
Cet album jeunesse se fait interprète du réel. En voyant ces grandes illustrations, qui deviennent des espaces de recherche, on a l’impression que les sons se transforment en musique, les gestes en mouvements et les personnages dansent leur quotidien. Les êtres sont proches de marionnettes. Émilie Gleason joue avec les physiques, les visages, les trognes, semblant s’éloigner du réel, pour mieux l’appréhender par le son.
Tout d'abord il y a le graphisme assez déroutant qu'il faut intégrer peu à peu pour suivre l'histoire
Ensuite il y a Robbie qui sort de ce caveau tout perturbé en se demandant ce qu'il fait là, jusqu'au moment où il découvre sa tête et comprends qu'il est tout simplement mort et donc devenu un zombie.
Mais un gentil zombie, de ceux qui cherchent plus à comprendre la raison de leur mort et l'utilité de leur vie, à savoir le pourquoi et le comment d'un des plus grands mystères que l'homme cherche à résoudre depuis sans doute la nuit des temps plutôt qu'à effrayer le commun des mortels.
Fort heureusement pour lui, Robbie croise la route de Carrie, une gamine tendance gothique mais bien sympa au fond. Elle se plaît à passer du temps à dessiner chaque jour dans le cimetière. Breuuu quelle occupation bizarre.
Mais comme ils sont bien cools et sympas Tous les deux, ils devraient bien s'entendre pour déjouer les pièges des chasseurs de zombies, de ceux qui les exploitent, et qui sait, de la mort elle même qui aimerait bien récupérer ce petit garçon de 12 ans qu'elle a été bien contente d'embarquer une première fois mais qui lui a apparemment échappé.
Malgré cet étonnant graphisme qui m'a un peu rebutée au départ, j'ai bien aimé découvrir ce roman graphique assez déroutant mais totalement positif sur la vie et la mort, l'utilité de nos vies et qui sait peut être aussi celle de notre mort.
https://domiclire.wordpress.com/2023/10/25/robbie-olivier-bruneau-et-emilie-gleason/
Après "Shiki" (que j'avais beaucoup aimé) c'est le deuxième roman graphique de Virages graphiques que j'ai l'occasion de lire. On peut dire que je viens de prendre un virage à 180°.
Robbie c'est l'histoire complètement déjantée d'un jeune garçon qui se réveille un jour du fond de sa propre tombe. Il réalise qu'il est devenu un zombie et qu'il n'a que quelques jours pour découvrir les raisons de sa mort. Heureusement pour lui, il fera la connaissance de Carrie, une fille de son âge assez marginale et en plein trip gothique qui l'aidera dans cette tâche.
Je dois bien avouer que j'ai eu du mal à rentrer dedans car je n'ai pas accroché aux graphismes que j'ai souvent trouvés trop denses. Au bout d'un moment l'histoire a tout de même pris le pas et j'y ai même trouvé du plaisir mais si je suis tout à fait honnête je dois bien admettre que j'ai été moins touchée par ce roman graphique que par le précédent.
Bien évidemment ce n'est que mon ressenti et cela reste très subjectif, aussi je vous invite à aller regarder cela de plus près afin de vous faire votre propre avis. Je pense d'ailleurs le donner à mon fils de 13 ans afin qu'il le lise à son tour, peut-être aura t-il un autre avis, auquel cas, je reviendrais éditer cette critique.
Dans les années 2010, un scientifique irlandais réalise une expérience avec des rats de laboratoire qu’il divise en trois groupes : un pour le gras, un pour le sucre, un pour le gras sucré. Si les deux premières fournées parviennent à réguler leur consommation respective, la troisième sombre dans l’addiction en un temps record. Chez les humains, c’est pareil.
Junk Food explore les différentes formes de dépendance à la nourriture. Surtout aux aliments industriels, une drogue aussi dangereuse que méconnue créée par l’homme pour détraquer nos métabolismes.
Cette enquête est présentée grâce à l’histoire Zazou, jeune fille anorexique au bout du rouleau qui décide de participer à une réunion des “Food Addicts”, l’équivalent des Alcooliques Anonymes pour ceux qui ont perdu le contrôle de leur alimentation. Auprès de sa marraine Bambi et des autres membres de l’association, Zazou apprend, et le lecteur avec, les ravages de la junk food.
Phénomène du craving, sources de dopamine, troubles du comportement alimentaires… Ce docu-fiction sonne l’alarme. Avec le vocabulaire énervé d’une jeunesse toujours dans l’excès, avec des répliques aussi bariolées que des promos de supermarchés, avec un enchaînement écoeurant de témoignages de Food Addicts, avec un humour parfois indigeste, mais surtout sans jugement. “Oh tu sais, c’est qu’une BD.”
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