"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une star d’Hollywood Audrey Hepburn ? Non, juste une grande Dame.
Grande par sa beauté, grande par son intelligence, grande pour ses choix de vie et surtout grande pour son altruisme en faveur des plus défavorisés.
Car c’est au service de l’UNICEF que l'actrice de Vacances romaines a mis sa notoriété afin de s’occuper de ceux, qui comme elle, ont souffert.
Car même si Audrey est née au sein d’une famille maternelle issue de la noblesse néerlandaise, cela ne l’a pas empêchée de souffrir, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, de malnutrition.
L’hiver 1945 aux Pays-Bas sera surnommé "l’hiver de la faim", les nazis ayant décidé de se venger de leurs défaites en cours en interdisant l’importation de nourriture.
C’est donc de farine de bulbes de tulipes que les Néerlandais se sont nourris afin de pouvoir survivre jusqu'à la libération de leur pays.
Avec “Audrey Hepburn”, une biographie graphique signée Eileen Hofer (scénariste de Prima Ballerina Assoluta) et Christopher, nous entrons dans l’univers de l’actrice. Mais avant cela dans l’univers de la fillette ballottée par ses parents en raison de leur présence, mais surtout de leurs absences.
Dans l’univers de la ballerine dont le rêve de carrière fut brisé par l’invasion de son pays par l’armée du Reich.
Dans l’univers de la femme, celle qui était prête à mettre de côté sa carrière hollywoodienne pour être auprès des hommes qu’elle a aimés. Dans l’univers de celle qui est devenue mère de deux garçons et qui a préféré leur donner une enfance presque normale en Suisse.
Et enfin dans l’univers de l’actrice oscarisée qui nous a tous fait rêver par la simplicité et le chic de ses interprétations cinématographiques et théâtrales.
Un magnifique hommage en noir et blanc couvrant toute la vie de celle qui fut à la fois ambassadrice de la mode française, de par sa très grande amitié avec le couturier Hubert de Givenchy, mais aussi ambassadrice des Nations Unis, en raison de son altruisme.
Beauté et bonté, deux mots se conjuguent parfaitement bien ensemble et qui décrivent tout simplement cette femme et son dévouement envers les autres.
L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me documenter sur Léa et Christine Papin, deux sœurs au service des époux Lancelin
Le 28 septembre 1933, s’ouvre un procès qui monopolise l’attention de la France : l’affaire des sœurs Papin. Sur fond de lutte des classes et de bras armé de la justice, ce procès sera bouclé en 45 semaines et jugé en 40 minutes. Autant dire que c’est assez expéditif pour ce type d’affaire.
Pour certains, c’est l’exploitation des classes laborieuses ; pour d’autres, il marque la volonté d’une justice rapide.
Christine Papin est condamnée à mort, alors que Léa Papin, l’est à dix ans de travaux forcés accompagnés de vingt ans d’interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration.
Graciée par le Président Albert Lebrun le 22 janvier 1934, la peine de Christine est commuée aux travaux forcés à perpétuité.
Cette affaire, aussi sordide que complexe, a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques parmi lesquelles celle du réalisateur Jean-Pierre Denis Les Blessures assassines (2000)
Je trouve que le format BD se prête bien, à ce genre d’affaire criminelle, pourtant ici, j’ai trouvé que le sujet était survolé, sans vraiment donner une piste pour comprendre. Par ailleurs, les dessins étaient beaucoup moins agréables que ceux d’autres BD du dessinateur.
Grâce à eux, je poursuis ma découverte du monde de la BD et cette fois, j'ai lu une histoire de filles, vivant ensemble, oscillant entre déceptions amoureuses, recherche d'identité, entrée dans le monde du travail et découverte de la parentalité.
Je suis assez partagée quant à ce volume, la thématique est intéressante, les dessins ne sont pas ceux que je préfère mais sont agréables, le traitement me pose un plus grand souci.
Parfois le déroulement n'est pas très clair, ou peut-être trop rapide, je ne me suis attachée à aucun personnage en particulier et même si cette lecture a été agréable, elle ne m'a pas marquée.
Cependant, il s'agit d'une BD très contemporaine qui touchera davantage les lecteurs un peu plus jeunes, autour de la vingtaine probablement.
Peut-être que le prochain tome me plaira davantage ! Bref, vous aurez compris que je suis assez mitigée après cette lecture, mais n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion et à venir en discuter avec moi !
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