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Julien Moca

Julien Moca
Sous son véritable nom Julien Derouet il écrit des ouvrages historiques (La Tourraine mystérieuse, La Bretagne mystérieuse...). Sous le pseudonyme Julien Moca, il publie des scénarii de bandes dessinées et des livres pour enfants.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « L'affaire des soeurs Papin » de Julien Moca et Christopher aux éditions De Boree

    Ju lit les Mots sur L'affaire des soeurs Papin de Julien Moca - Christopher

    L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me documenter sur Léa et Christine Papin, deux sœurs au service des époux...
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    L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me documenter sur Léa et Christine Papin, deux sœurs au service des époux Lancelin

    Le 28 septembre 1933, s’ouvre un procès qui monopolise l’attention de la France : l’affaire des sœurs Papin. Sur fond de lutte des classes et de bras armé de la justice, ce procès sera bouclé en 45 semaines et jugé en 40 minutes. Autant dire que c’est assez expéditif pour ce type d’affaire.

    Pour certains, c’est l’exploitation des classes laborieuses ; pour d’autres, il marque la volonté d’une justice rapide.

    Christine Papin est condamnée à mort, alors que Léa Papin, l’est à dix ans de travaux forcés accompagnés de vingt ans d’interdiction de séjour pour meurtre avec collaboration.

    Graciée par le Président Albert Lebrun le 22 janvier 1934, la peine de Christine est commuée aux travaux forcés à perpétuité.

    Cette affaire, aussi sordide que complexe, a donné lieu à de nombreuses adaptations cinématographiques parmi lesquelles celle du réalisateur Jean-Pierre Denis Les Blessures assassines (2000)

    Je trouve que le format BD se prête bien, à ce genre d’affaire criminelle, pourtant ici, j’ai trouvé que le sujet était survolé, sans vraiment donner une piste pour comprendre. Par ailleurs, les dessins étaient beaucoup moins agréables que ceux d’autres BD du dessinateur.

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    Couverture du livre « L'affaire de l'auberge rouge » de Julien Moca et Didier Quella-Guyot et Stephane De Caneva aux éditions De Boree

    Ju lit les Mots sur L'affaire de l'auberge rouge de Julien Moca - Didier Quella-Guyot - Stephane De Caneva

    Ici on aborde le procès du couple Martin et de Rochette, leur serviteur. L’accent est mis sur les accusations auxquelles ils sont confrontés. A travers les planches , les auteurs racontent, les terribles minutes du procès, mais aussi la haine à laquelle le couple était confronté. Le couple était...
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    Ici on aborde le procès du couple Martin et de Rochette, leur serviteur. L’accent est mis sur les accusations auxquelles ils sont confrontés. A travers les planches , les auteurs racontent, les terribles minutes du procès, mais aussi la haine à laquelle le couple était confronté. Le couple était jalousé, et la rumeur a fait le travail des enquêteurs !

    C’est une affaire, qui, encore aujourd’hui, est présentée comme l’archétype de l’affaire judiciaire, puisque l’accusé est désigné coupable par la vindicte populaire.

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    Couverture du livre « L'affaire Violette Nozière » de Julien Moca et Frank Leclercq aux éditions De Boree

    Ju lit les Mots sur L'affaire Violette Nozière de Julien Moca - Frank Leclercq

    L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me renseigner sur l’empoisonneuse et parricide, cette jeune fille ordinaire qui va...
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    L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me renseigner sur l’empoisonneuse et parricide, cette jeune fille ordinaire qui va accomplir l’impensable.

    L’affaire a bouleversé l’opinion publique et permis d’aborder le tabou de l’inceste. Les journalistes, les artistes, les hommes politiques, s’opposent. Certains croient aux accusations formulées contre son père et d’autres hurlent leur haine de la jeune fille.

    Elle sera condamnée à mort, mais sa peine sera commuée par le président à la perpétuité avant d’être réduite à 12 ans de travaux forcés en 1942.

    La mobilisation de ses défenseurs n’aura pas été vaine. Violette Nozière fut réhabilitée en 1963 suite à une décision rarissime de la cour d’appel de Rouen, effaçant définitivement toute trace de sa condamnation.