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Novembre 1966. Maître Vésine-Larue nous raconte l'histoire de la plus célèbre de ses clientes, Violette Nozière, qui fut arrêtée en août 1933, à l'âge de dix-huit ans, pour avoir empoisonné ses parents avec un somnifère, puis avoir ouvert le gaz dans l'appartement afi n de faire croire à un suicide. Sa mère avait pu être réanimée ; son père, lui, était mort.
Ce parricide se retrouva très vite à la une des journaux et déchaîna les passions. Malgré le soutien des surréalistes, et notamment de Paul Éluard, Violette fut condamnée à la guillotine le 13 octobre 1934. Le 25 décembre de la même année, le président Albert Lebrun la gracia, commuant la peine de mort en réclusion à perpétuité. Le maréchal Pétain ayant réduit sa peine à douze années, Violette Nozière recouvrit la liberté le 29 août 1945. Elle retrouva une vie normale, se maria, eut des enfants et fut fi nalement réhabilitée par la cour d'appel de Rouen le 18 mars 1963, trois ans seulement avant sa mort.
Fille légère, parricide, empoisonneuse, menteuse : qui était réellement Violette Nozière, incarnée par Isabelle Huppert en 1977 dans le film de Claude Chabrol ?
L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me renseigner sur l’empoisonneuse et parricide, cette jeune fille ordinaire qui va accomplir l’impensable.
L’affaire a bouleversé l’opinion publique et permis d’aborder le tabou de l’inceste. Les journalistes, les artistes, les hommes politiques, s’opposent. Certains croient aux accusations formulées contre son père et d’autres hurlent leur haine de la jeune fille.
Elle sera condamnée à mort, mais sa peine sera commuée par le président à la perpétuité avant d’être réduite à 12 ans de travaux forcés en 1942.
La mobilisation de ses défenseurs n’aura pas été vaine. Violette Nozière fut réhabilitée en 1963 suite à une décision rarissime de la cour d’appel de Rouen, effaçant définitivement toute trace de sa condamnation.
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