"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vedette de la télévision allemande, Kim Lange néglige trop souvent sa famille au profit de son travail. Egoïste et ambitieuse, elle est arrivée au sommet grâce à toutes les armes en sa possession : le mensonge, la manipulation, l’absence de scrupules.
Et ce soir, c’est la consécration ! Cette carrière rondement menée va être couronnée par le Prix de la meilleure présentatrice ! Et tant pis pour les cinq ans de sa fille ! Demain est un autre jour, elle aura bien le temps de faire la fête avec Lilly à ce moment-là.
Ce que Kim ne sait pas, c’est qu’elle ne verra jamais demain. Un stupide et improbable accident et la voilà expédiée au royaume des morts ! Ou plutôt…en plein cœur d’une fourmilière…Parce oui, l’arrogante Kim s’est réincarnée en fourmi ouvrière ! Et la terrible réalité est que pour espérer un jour retrouver un corps de femme, elle va devoir accumuler du bon karma. Mais quand on a été une femme égocentrique et méchante, c’est loin d’être gagné !
Que voilà une comédie complètement déjantée qui fait rire de bon cœur ! Evidemment, il ne faut pas se soucier de réalisme ou de vraisemblance pour apprécier cette lecture. Il faut juste se laisser porter par l’imagination fertile de David Safier et suivre les aventures improbables de cette brave Kim qui, tambour battant, va essayer de retrouver sa place auprès des siens. Car, c’est bien connu, c’est quand on perd quelque chose ou quelqu’un que l’on se rend compte qu’on y tenait plus que tout. Aidée dans sa quête de bon karma par l’inénarrable Casanova en personne, Kim va connaître bien des transformations, aussi bien physiques que morales, avant de pouvoir approcher son mari et sa petite fille pour, pourquoi pas, repartir à zéro.
Un roman loufoque qui fait du bien !
Une plongée dans les abysses de ma liseuse et je retrouve La Ballade de Max et Amélie de David Safier, oublié depuis trois ans au moins…
Un roman polyphonique dont les personnages sont des chiens qui s’expriment à la première personne et dont les JE entremêlés révèlent plusieurs réincarnations.
Max et Cicatrice font connaissance dans une décharge… La chienne y vit au sein d’une meute sauvage où elle peine à trouver sa place, contrainte de subir au quotidien les brimades de sa fratrie. Max est un chien de compagnie perdu, vraisemblablement abandonné…
Ensemble, sous le prétexte de retrouver la maison des humains de Max, ils se lancent dans une formidable odyssée, pavée d’obstacles et de dangers, de belles rencontres aussi, en quête d’une vie meilleure.
Ici, pas d’anthropomorphisme excessif… Si les animaux expriment des sentiments que l’on pourrait qualifier d’humains, véhiculent une culture orale et analysent leurs rêves et cauchemars, leurs comportements et attitudes physiques restent canins avec tout ce qui est lié aux odeurs notamment, aux atavismes, aux instincts.
Le récit se teinte de fantastique autour des souvenirs mémoriels des deux chiens, de leurs destins liés depuis la nuit des temps et de la présence d’une menace qui les poursuit et les retrouve au fil des époques.
La ballade du titre nous indique son côté épique, poétique, à ne pas confondre avec la longue balade des deux chiens, quoiqu’en français, la confusion soit possible…
Personnellement, j’ai beaucoup apprécié toute la majeure partie du roman, uniquement consacrée à la rencontre, puis au long périple des deux chiens, aux liens noués et recréés, à la mémoire de leurs vies passés. La magie du récit a cessé d’opérer quand ils ont retrouvé la famille d’humains de Max (attention ! Une fois n’est pas coutume, je divulgâche un peu…).
Véritable conte philosophique, ce roman nous interroge sur la fidélité, l’amour, les prises de risque. C’est original et dérangeant à la fois car nos postures et comportements d’humains vis-à-vis de nos compagnons à quatre pattes y sont décrits sans concession.
Qu'est ce que j'ai rigolé !! Avec une écriture fluide et rythmée ce petit livre questionne, mine de rien, nos attitudes quotidiennes et nos actions ou non actions, nos destinées entrelacées.
Une lecture sympathique remplie de scènes humoristiques. J’ai bien aimé la première moitié du roman, mais j’ai trouvé la seconde un peu longue, trop de réincarnations différentes pour une fin à laquelle on s’attend dès le début. Malgré ça c’est une lecture agréable surtout en cas de coup de mou.
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