"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Voici le premier des deux tomes de cette adaptation des « Trois mousquetaires » en manga qui se revendique le manga officiel du film sorti en avril.
Ce premier tome est entièrement dédié à d’Artagnan . En 1627, ce jeune noble désargenté chevauche vers Paris où il veut intégrer le prestigieux corps d’élite des Mousquetaires du Roi. En chemin, il est témoin d’un guet-apens à l’Auberge de la Flèche d’Or, guet-apens dont il ne comprendra les enjeux politiques que plus tard. Depuis seulement quelques heures à Paris, il réussit l’exploit d’être provoqué en duel par Athos, Portos et Aramis qui deviendront ses valeureux compagnons d’armes. Ils déjoueront ensemble les ruses du puissant Cardinal de Richelieu et de son insaisissable complice Milady de Winter. Car, il faut savoir qu’en ces années 1620, les complots règnent sous Louis XIII. Les catholiques tentent de conserver leur puissance face aux protestants et les Anglais sont perçus comme une menace. Aussi lorsque le Duc de Buckingham et la Reine, lors d’un rendez-vous secret, tombent dans le piège du Cardinal, ce sont d’Artagnan et ses compagnons qui les tirent d’affaire. Viendra ensuite « l’affaire des ferrets de la Reine » qu’Anne d’Autriche a offert au Duc de Buckingham . Mais quand le roi , conseillé par Richelieu, lui ordonne les porter au mariage de son frère Gaston avec Marie de Bourbon , duchesse de Montpensier, ce sont encore d’Artagnan et ses valeureux amis qui déjouent le complot du Cardinal.
Ce roman d’action d’Alexandre Dumas se prête parfaitement bien aux codes spécifiques aux mangas avec son alternance de moments d’errance et de scènes d’action extrêmes.
C'est l'histoire de la reine Anne d'Autriche qui aurait comme amant le duc de Buckingham auquel, en gage d'amour elle aurait laissé des ferrets offerts par le roi que celui-ci, sur les conseils avisés de Richelieu et Milady, lui demande de porter le jour du mariage de Gaston, frère du roi. Les mousquetaires vont donc devoir aller les chercher en Angleterre déjouant les pièges machiavéliques de Milady.
A l'occasion de la sortie du film de Martin Bourboulon, Les trois mousquetaires, avec Eva Green, Romain Duris, Vincent Cassel, François Civil et Pio Marmaï, les éditions Casterman sortent deux versions décalées du livre d'Alexandre Dumas. La première, j'en ai déjà parlé, c'est une BD humoristique de Fabrice erre et Gilles Rochier. La seconde, et bien c'est ce manga français -qui se lit de gauche à droite, classique pour nous- de Cédric Tchao aux dessins et Néjib au scénario.
C'est toujours intéressant de voir les différentes adaptations dune œuvre colossale, sans doute l'une de celles qui en a suscité le plus (plus de 600 films dans le monde entier). Le manga, ce n'est pas trop mon dada et j'avoue que les scènes de combat, si elles plairont au public ciblé, les jeunes gens, m'ont laissé froid voire m'ont agacé, en fait je les trouve confuses, mais c'est sans doute ce que recherchent les lecteurs de mangas.
Les jeunes lecteurs de la maison vont le dévorer, le lire et le relire et même, me demandent déjà : "Il sort quand le deuxième tome ?". Preuve que l'objectif est atteint !
Au 13ème siècle, un savant arabe arrive en Italie, accompagnée de sa fille infirme et d’un serviteur étrangement masqué.
Il semble porteur d’un grand secret, qu’il cache aux yeux des religieux et autres savants sceptiques ou jaloux, dans un bâtiment moderne qu’il fait construire pour impressionner le souverain des lieux, qui doit bientôt arriver pour découvrir la trouvaille du savant, à savoir comment fixer l’image d’un homme sur un support. Est-ce l’invention de la photographie ? Ou quelque oeuvre du diable ?
Sa fille quant à elle est douée d’une mémoire infaillible, retient sans effort toutes les formules et participe donc aux travaux de son père. Ils sont cependant en conflit depuis la mort de sa mère dans des circonstances mystérieuses, qui l’ont traumatisée au point qu’elle en a perdu l’usage de ses jambes.
Les deux récits vont se mêler, interagir plus ou moins bien jusqu’à la fin du livre, mais je garde l’impression d’un récit très décousu, de va-et-vient perturbants entre l’histoire de la découverte scientifique et les efforts de la petite fille pour retrouver la trace de son passé.
J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit, porté par des dessins aux reliefs très tranchés, obscurs, qui vont certes très bien avec le texte (assez succinct) mais qui ne m’ont pas touchée.
Il y a sans nul doute de nombreuses références, à l’époque, aux avancées scientifiques, une certaine dose de dénonciation de l’obscurantisme et de l’embrigadement également, qui peut avoir un retentissement plus contemporain.
C’est une bande dessinée foisonnante, que j’ai peu apprécié. Peut-être n’en ai-je pas perçu tous les ressorts…
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2017/02/13/stupor-mundi-de-nejib/
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