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Tout au long de ma lecture, j’ai eu cette phrase en tête de l’avocate d’une amie divorcée : Monsieur, il lui faut tout. Et dans ce roman, Monsieur commence par voler les albums de photos.
J’ai aimé lire les explications des deux parties : Antoine d’abord qui se décrit en homme parfait marié à une femme qui ne veut que le tuer (il faut dire qu’elle est auteure de romans policiers à succès). Margaux ensuite, qui explique que son mari n’est jamais présent, la trompe et veut la tuer.
Les demandes des enfants, ensuite, sans doute les plus touchantes : ils veulent rester chez leur père car ils y font ce qu’ils veulent.
J’ai aimé lire également les témoignages des amantes du mari, puis des mains courantes déposées par Margaux.
J’ai adoré que chacun raconte sa rencontre avec l’autre d’une façon totalement différente, dans un contexte différent.
J’ai été horrifié de lire que chaque parent avait offert au fils un gadget pour espionner l’autre.
J’ai ri quand les belles-mères racontent qu’elles répondent à la place de leur enfant aux mails des époux : chacune s’insulte à travers sa progéniture.
Et les plaidoiries sont amusantes à leur façon : l’avocate de Margaux parce qu’elle brosse la Juge dans le sens du poil ; l’avocate d’Antoine parce qu’elle fait étalage de son parcours professionnel.
J’ai aimé les réflexions à propos de la garde alternée : « c’est ce que le patriarcat a inventé de mieux pour inciter les épouses à rester aliénés à leur mari » (p.56) – « La vérité, c’est que la garde alternée, c’est une arnaque. Valises, habits, affaires de classe : tout est compliqué. Tout est multiplié par deux. » (p.85) – « Je voudrais qu’on demande aux parents et aux juges qui décident pour les enfants de la garde alternée, de faire l’expérience de changer de maison, de chambre, de lit, d’univers, toutes les semaines. Juste pour voir. Pour comprendre ce que vous nous faites subir, au nom de l’égalité. (p.86).
J’ai suivi les coups bas du couple : Antoine pour récupérer l’argent, Margaux ses enfants. Un monde de haine où les enfants sont des outils, des armes pour atteindre l’autre (p.77). Des adultes qui se comportent comme des enfants.
Une lecture glaçante qui se termine de façon abrupte.
Une citation :
Puisque les enfants sont des objets comme les autres, puisqu’on ne peut pas s’en débarrasser, ils nous partagent en deux comme un gâteau. C’est pour rétablir l’égalité, disent-ils. C’est le Jugement de Salomon, selon maman. (p.85)
L’image que je retiendrai :
Celle de la maison dans l’arrière-pays de Nice que Margaux achète avec ses royalties, que Monsieur lui prendra au moment du divorce, qu’elle réussira à racheter en devenant professeur.
https://www.alexmotamots.fr/divorce-a-la-francaise-eliette-abecassis/
Un rendez-vous manqué et un amour qui s'éloigne.
Ils vont se suivre de loin, se rêver, se regretter, s'éloigner, se rapprocher et finalement se retrouveront-ils ?
D'une écriture fluide, un peu nostalgique, la romancière raconte un amour insaisissable.
Une lecture courte et sympathique
Un rendez-vous manqué et un amour qui s'éloigne.
Ils vont se suivre de loin, se rêver, se regretter, s'éloigner, se rapprocher et finalement se retrouveront-ils ?
D'une écriture fluide, un peu nostalgique, la romancière raconte un amour insaisissable.
Une lecture courte et sympathique
Le procès d'une séparation sur fond de huis clos avec Margaux et Antoine en plein divorce. Une satire social dans laquelle les protagonistes plaident devant un juge mais qui croire ? Témoignages de la famille et des amis, amant et amante, tout les secrets se dévoiles même les plus sombres. Une intrigue forte, vénéneuse et caustique, un débat jusqu'au verdict étonnant. Un pêle mêle de différentes histoires sur les protagonistes dans une atmosphère étouffante et caricatural, un récit chorale avec une galerie de personnages qui se succéderont devant la barre. La définition de l'amour mais aussi l'anatomie d'une chute familial avec ce couple qui se déchire pour la garde des enfants. Une lecture réalité acide.
"Qu’avais-je fait de ma vie ? Vers où mes faux pas m’avaient-ils conduite et jusqu’où irais-je ? Jusqu’où étais-je capable d’aller dans cette existence indigne, et ne méritais-je pas mieux ?"
"Non, on ne décide pas dans la vie. Cest la vie qui décide et la décision n'est qu'une facon d'entériner son choix existentiel. Mais il reste ce moment vertigineux, sensationnel, inouï où l'on comprend que désormais, l'existence ne sera plus la même."
"Elle a tenté de précipiter les choses pour provoquer mon départ ou pour me supprimer. Pas seulement de sa vie, mais de la vie. Un projet qu’elle a soigneusement mis en œuvre, madame le Juge."
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