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Il est enfin là ! Le troisième et dernier tome de la série de Bruno Bessadi. Après deux albums de grande qualité, la quête de vengeance et de rédemption de Kgosi touche à sa fin.
Bon... je ne vais pas tourner autour du pot... j'ai adoré cette série de bout en bout.
L'auteur nous aura livré une aventure anthropomorphique de fantasy médiévale extrêmement qualitative. Son intrigue riche et complexe, jalonnée de rebondissements nombreux et de moultes escarmouches violentes et ensanglantées m'aura totalement conquis.
Petit bémol néanmoins, j'ai eu l'impression que tout s'est très vite accéléré sur la fin et certains moments auraient mérité d'être un peu plus développé... le temps peut être d'un quatrième album car oui... c'est déjà fini !
En bref, ce troisième tome vient brillamment conclure une saga épique !
Que je l'attendais ce tome 2. Et c'est toujours aussi bon !
On retrouve avec bonheur notre troupe ô combien éclectique dans cet opus ou Kgosi et Bakham se racontent enfin !
Tout s'explique, les liens se font et parfois se défont, et inextricablement ces 4 là (5 ? Kgosi/Bakham comptent pour 1 ou 2 ?) sont liés !
Sur fond de lutte des classe, de tyrannie, d'esclavagisme, de patriarcat, de violence et de rebellion, on prend un pied monstre à avancer dans cette quête de rédemption et de prise de conscience.
Les motivations et le passé de chacun ont une vraie épaisseur, un potentiel d'attachement dingue, et Bruno Bessadi s'éclate bien à jouer des contre-pieds forme/fond (l'herbivore sanguinaire, la souris guerrière perchée face aux fauves...) comme à utiliser toutes le ficelles des stéréotypes des récits anthropomorphes pour nous raconter son histoire de monde qui change enfin.
Graphiquement parlant, même constat, c'est toujours aussi cool !
Ambiance Egypte antique qui n'est pas pour me déplaire, le dessin est racé, dynamique, vivant (petit effet "waouh" cadeau en page 20), et la colo de Joo fonctionne à merveille, lumineuse à souhait !
Un chouilla moins rigolo que son prédécesseur mais pas moins sanglant, ce tome 2, milieu de saga qui en a encore sous les coussinets, nous nourrit d'infos de belle manière, pose les personnages de façon pérenne et nous ouvre la voie sur un troisième et dernier tome (snif et re-snif) qui promet d'être jouissif !
Les herbivores ont la rage, les ours ne sont pas en peluche, les lions vont se faire les griffes ailleurs et les caprins sont loin de suivre bêtement !
Vivement le tome 3 !!
Nous revoilà en compagnie de Kgosi et son attachante équipe d'infortune.
Après un premier tome rempli de mystère voilà que grâce au chamane notre héros recouvre la mémoire. Comme un témoignage du passé Kgosi conte ses aventures à son jeune public et prend par la même occasion conscience du mal qu'il a engendré.
Encore plus à travers ce tome, sont évoqués des sujets durs comme la lutte des classes et l'esclavagisme tout en posant une réflexion positive après la prise de conscience de Kgosi.
Avec une violence toujours omniprésente, la traque se poursuit et mettre le lecteur comme nos héros à rude épreuve. Mais heureusement pour nous Bessadi parsème son récit de moments drôles et émouvant pour un mélange savoureux.
Graphiquement c'est toujours aussi bon. Son trait anthropomorphique précis et réaliste. Mention spéciale pour les scènes de bastons gores et violente pour nous plonger encore plus au cœur de cette aventure !
En bref voilà qui confirme que nous avons affaire à une série fantastique de qualité !
*****SPOILER*****
Ce premier tome est intéressant.
J'ai été frappé par les multiples ressemblance avec la série Sweet Tooth (netflix), le monde post apocalyptique dans le quel des enfants "spéciaux" voient le jour : ici au cause d'une bombe nucléaire : enfant mutants
Dans la série d'un virus : enfants hybride.
L'homme qui garde un enfant particulier près de lui et le protège (idem dans la série).
Ces fameux enfants sont traquées, tuées, idolatrés ou simplement aimés par les survivants de l'apocalypse (idem sur toute la ligne dans la série).
Bref, pour en revenir à la BD, j'ai apprécier les dessins, charmants et agréable. Un peu déçue par le visuel mutant : c'est grossier et on s'approche plus de l'hybride humain/singe (tient ça me rappelle quelque chose...) que du mutant.
L'histoire en elle même est divertissante sans être transcendante. Je lirai la suite avec plaisir.
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