"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
Choisir une famille comme vecteur pour parler de, mais surtout pour expliquer, l’Histoire de la première moitié du 20e siècle, en Europe, et plus particulièrement en France, en Allemagne, en Autriche et en Irlande, voilà qui ne pouvait qu’attirer mon attention.
Avec Visages, Ceux que nous sommes, nous plongeons dès 1894, dans l’histoire d’hommes et de femmes, qui malgré leurs liens, vont être amenés à s’aimer, se haïr, se déchirer, se retrouver parce que cette période chargée historiquement en a voulu ainsi.
1927, Georg est un enfant placé dans un orphelinat en Allemagne. Sa mère Lieselotte Ruf et son père Louis Kerbraz se sont rencontrés sur une ligne de front de la Somme pendant la Grande Guerre.
Elle, Austro-allemande passionnée de photographie, est infirmière volontaire dans l’armée prussienne.
Lui, Breton artiste dans l'âme, s'est engagé pour sauver sa patrie.
De brefs moments de répit au milieu des combats leur ont permis de se rencontrer, de s’apprécier et de concevoir la vie au milieu de la boucherie qu’est la guerre.
Cet “enfant de la honte” sera enlevé à sa mère et placé sans que celle-ci ne le sache. De même pour son père, qui n'a aucune connaissance de son existence.
Mais le besoin de revanche plus fort que tout de Georg, surnommé le bâtard, va l’amener à rechercher ses parents afin de se venger d’eux.
Instiller si judicieusement des morceaux de fiction dans la réalité de l’Histoire est un exercice difficile. Mais fait ainsi, c’est à s’y méprendre. On pourrait croire que ces familles françaises (bretonne et alsacienne), allemandes, mais également irlandaises ont réellement existé.
Les auteurs Nathalie Ponsard-Gutknecht, Miceal Beausang-O’Griafa (scénario) et Aurélien Morinière (dessin et couleur) signent cette incroyable série prévue en quatre tomes sortis entre janvier et octobre 2023.
Leur travail représente tout ce que j’aime dans la bande dessinée historique.
C’est de leur part une prouesse que de nous permettre de comprendre facilement ce qui est parfois si compliqué dans notre Histoire.
Et une mention particulière pour ces excellents dossiers documentaires qui viennent aisément compléter cette incroyable histoire de familles.
Cette bande dessinée est le premier tome d’une série qui en comptera quatre. Sur chaque couverture, un visage, porteur d’une histoire intime et victime de l’Histoire mondiale. Les auteurs entremêlent les deux niveaux de lecture et croisent les douleurs d’un continent à celles de corps et d’esprits. Graphiquement, il y a un premier choc entre la couverture et la première planche. Le crayonné s’oppose à des dessins plus animés par les couleurs. Les deux conflits mondiaux sont ici résumés à des palettes et l’oeil comprend vite quand et où se situe l’histoire. Il y a un accompagnement visuel dans cette narration très agréable car cette évidence permet d’alléger les décors et les détails donnés.
Cette BD, dans son premier tome en tout cas, puise dans les connaissances visuelles que nous pouvons avoir des conflits. Les deux ont donné lieu à tant de représentations que les codes sont assez clairs. En se basant sur ceux-là, les auteurs peuvent traiter un autre sujet : l’identité. Derrière le titre – beau clin d’oeil à l’art de la BD et du dessin -, il est surtout question d’identité. Comment est-on ? par le sang, par un héritage sensible, par le sol, par l’histoire des pays et de leurs relations. Peut-on être autre chose que ce qui est attendu ? Ces questions émergent rapidement tout au long de la lecture et des allers-retours entre 1940 et 1914. Les guerres se rencontrent, se ressemblent sur certains aspects même si les spécificités de chaque conflit sont respectées. Les tranchées et ses mouvements de troupes, lancées aveuglement à la charge, impressionnent toujours autant.
Parmi les scènes très belles, celle où Lieselotte Ruf chargée de photographier des soldats pour leurs épouses, pose son objectif sur un combattant mourant. Il veut que sa femme soit fier de lui et de l’uniforme qu’il porte. Une fois la photo faite, elle s’éloigne les yeux humides. Aurélien Morinière capte les traumatismes imprégnant les pupilles de cette femme. Les regards de ces êtres sont habités par le poids du traumatisme, par la violence de ces guerres et par l’incertitude de pouvoir, un jour, oublier ces images douloureuses.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !