Nathalie Iris, de la librairie Mots en Marge organise chaque année en juin "La Nuit Blanche des Livres" à La Garenne Colombes. Dans ce lieu d'échange, les auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs pour une grande fête du livre joyeuse et...
Quand on lit les romans d'Agnès Martin-Lugand, il est facile et évident de s'identifier au personnage et de ressentir ses émotions, nos lecteurs l'ont exprimé lorsqu'ils ont proposé leur candidature à cette rencontre (et comme vous le verrez dans...
La romancière évoque avec nous "Une Evidence" et sa relation avec ses personnages
Une librairie éphémère, plus de 40 auteurs, une nuit inoubliable ! La Nuit blanche des Livres.
Gagnez le roman d'Agnès Martin-Lugand "Désolée, je suis attendue"
Venez rencontrer Agnès Martin-Lugand avec l'équipe lecteurs.com
J’ai passé un vrai bon moment en compagnie de ce roman, de cette histoire qui mêle les liens du sang à ceux du cœur, qui met en avant des personnages blessés voire torturés mais qui, également, garde une grande place pour l’amour et l’espoir.
Je dois vous avouer que j’ai un peu regretté d’avoir lu la quatrième de couverture au début de ma plongée dans ce récit et que j’ai hésité à noter le synopsis ici parce que, de mon avis, il spoile le premier quart du roman (vous êtes prévenus). Mais il m’en faut plus pour me décourager ! Puisque l’histoire m’avait déjà prise dans ses filets, j’ai poursuivi avec entrain et j’ai perduré dans les eaux de l’océan Indien.
Gary est plongeur et dès les premières lignes, nous découvrons son côté sombre et affligé. Nous comprenons rapidement qu’il est solitaire et qu’il a peu d’amis ici, sur cette île de La Réunion où il travaille. Toutefois, un homme va l’extirper d’un moment de perdition et nous permettre de connaître, au fil des chapitres, ce qu’il dissimule au plus profond de son être.
Puis il y a ce retour en France métropolitaine dont les évènements s’enchaînent, a priori (et c’est important de le préciser), d’une façon peu crédible, ou du moins avec de grandes coïncidences. Mais c’est sans compter le talent de Agnès Martin-Lugand qui ne dévoile pas toutes ses cartes immédiatement.
Enfin, il y a cette rencontre avec Erin, en Bretagne, qui chamboulera tout et qui nous fera passer par une multitude de sentiments. À partir de ce moment-là, nous évoluons au cœur de cette famille qui se remet difficilement d’une épreuve, à juste titre, et à laquelle on s’attache éperdument.
À travers ce roman, l’autrice explore la famille dans ses tréfonds, celle que l’on quitte, celle que l’on aime et celle que l’on se construit.
C’est tour à tour émouvant, sensible, amer et joyeux.
Sans prendre de détour, je vous conseille chaudement ce roman très réussi qui explore les états d’âmes des personnages et qui donne un véritable sens au mot famille.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2025/02/16/lecture-lhomme-des-mille-detours-agnes-martin-lugand/
Mon avis ne sera pas entièrement objectif, car cette autrice réussit toujours, et avec brio, à nous donner envie de poursuivre la lecture et de découvrir une histoire dont on pense connaître, dès le départ, les tenants et les aboutissants. Pourtant, à chaque fois, je me laisse surprendre. J’oublie qu’Agnès Martin-Lugand, fine connaisseuse de la psychologie humaine, parvient à extraire "de sa plume" quelque chose d’unique. Ce roman n’a rien de banal, et l’on est profondément touché par l’histoire et les personnages.
Son écriture est également très immersive : on est immédiatement plongé à Saint-Malo, aux côtés de la famille d’Erin. Bien que brisée par la disparition de son mari, elle tente de se reconstruire jour après jour. L’arrivée de Gary, un aventurier désireux de poser ses valises, bouleverse cette vie fragile et fait resurgir Ivan, le fameux mari disparu sans laisser de trace.
Dans ce roman, il est question des liens familiaux, de l’amour sous toutes ses formes, mais aussi des choix que l’on fait – ou que l’on pense faire – au cours de sa vie. L’Odyssée d’Homère occupe une place prépondérante dans cette histoire. Ce n’est pas seulement à cause du rôle de la mer et de son lien avec tous les personnages, mais surtout grâce aux messages véhiculés dans cette œuvre. Les personnages sont poussés à se transformer, à affronter les épreuves qui se dressent sur leur chemin, et à s’adapter continuellement tout en gardant pied.
La Datcha d'Agnès Martin Lugan est un roman d'amour, de la famille, de secrets non dévoilés, l'enfance et le deuil.
Hermine va se rendre dans le Luberon où elle sort transformé, elle qui erré avant sa rencontre avec Jo, tenancier d'un hôtel provençal.
Une écriture fluide, l'intrigue est passionnante et nous transporte, les descriptions de paysages merveilleuses, on s'attache aux personnages, on peu visualiser le décor et le scénario. Un livre doux et bienveillant.
"hôtel en lui-même était imposant, majestueux, les pierres, les grands volets, les immenses platanes tout autour de la cour, la fontaine couverte de mousse qui lui conférait un aspect féerique."
"Les musiciens terminaient leur travail de balances en riant. Mon coeur pleurait. Un an auparavant, Jo et Macha étaient là, vivants et heureux. Aujourd'hui, bien plus que d'habitude, ils me manquaient, mais leur présence planerait au-dessus de nous, ils veilleraient sur nous. Ils auraient été si heureux de voir Vassily parmi nous."
L’Homme des Mille Détours d’Agnès Martin-Lugand, roman dont les droits on été cédé pour une adaptation en série.
Ce roman aborde les émotions d'une femme condamnée et d'un homme qui s'accroche à la vie malgré l'envie d'en finir, un livre qui est difficile de lâché, la richesse de ses personnages, des questions essentielles, du romanesque, des retournements de situations et du suspense. Dès le premier chapitre on est happé, une vague d'émotions nous submerge au fil des pages et des personnages. La lecture est active, une plume fluide même si quelques longueurs sur de rares passages. Entre liens de sang et liens du cœur, cette histoire raconte l'épopée d'une famille. Un récit profondément humain, une manière d'explorer les questionnements existentiels et la nature de l'âme humaine.
"J'accueillis avec soulagement les prémices de ma perte de conscience, j'arrêterais bientôt de penser. Après tout, je ne laissais personne. Peu de gens me pleureraient. C'est bien pour cette raison que rien ne me bousculait, que rien ne m'incitait à m'accrocher à un détail me permettant de ne plus tanguer. J'espérais simplement que si on me retrouvait, quelqu'un aurait l'idée de disperser mes cendres en mer."
"C'est étrange d'être heureux. Quand on s'y attend le moins. Quand on en crève, persuadé que c'est pour les autres, parce que l'on a tout raté. On ne sait pas comment le gérer, comment le recueillir. Alors on en profite, parce que c'est déroutant de réaliser qu'à quarante-cinq ans cela nous est si peu arrivé."
L'homme des mille détours
Les Renaissances
Les Renaissances
L'homme des mille détours
Les gens heureux lisent et boivent du café ; La vie est facile, ne t'inquiète pas
L'Homme des Mille Détours
La vie est facile, ne t'inquiète pas
La déraison
Le voleur de sapins
La datcha
Nos résiliences
Une évidence
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