"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Déraison, le nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand.
Un roman envoûtant Nathalie Iris, présidente du Prix des Libraires.
Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ?
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d'en finir avec la vie.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Un livre fort et émouvant qui se lit fébrilement. En effet, le ton est donné dès les premières pages: Madeleine, la quarantaine, est condamnée et vit ses derniers jours entourée de ses proches. De l'autre côté, Joshua, dépressif porté à bout de bras par son fils unique, voudrait en finir avec la vie.
Au fil des pages, on voit leurs destins se rapprocher mais la rencontre aura t elle à temps?
Le premier roman que je lis de cette autrice, et qui m'a été conseillé par une amie que je remercie tant je me suis laissé emportée par de grandes émotions.
Madeleine et Joshua se sont follement aimé. Ils vont se retrouvé alors qu'elle va mourir et que lui n'arrive pas à en finir avec la vie.
Un récit à deux voix, ce qui fait que la lecture est rapide. Pour autant, un roman bouleversant tant l'histoire est poignante et devant lequel, je dois bien l'avouer, j'ai fini en larme.
J'ai adoré ce livre !
La déraison est un roman choral où nous suivons alternativement deux protagonistes au fil des chapitres.
Nous rencontrons Madeleine qui vit à Paris, elle tient une agence de voyage avec Vasco, son ex-mari qui est devenu son meilleur ami. Ensemble, ils ont une fille Lisa. Madeleine est malade et en fin de vie. Elle part avec sa fille et revient sur sa jeunesse lors d'un voyage dans une maison de bord de mer où elle a passé un été mémorable.
Joshua, un pianiste, vivant avec son fils Nathan en Bretagne. Rongé par la tristesse, Joshua est un homme brisé et noie son chagrin dans l'alcool. Nathan fait tout pour le sortir de cette spirale et tente par tous les moyens de le soutenir. L'un qui veut se suicider et l'autre qui est condamné, le lecteur accompagne ces deux êtres unis par un lien puissant au fil des pages.
Une jolie couverture.
Un titre attrayant.
Un résumé prometteur.
Chaque année je suis impatiente de lire cette autrice mais avec La déraison, la magie n'a pas opéré.
Malgré une plume poétique et emplie d'émotions, ça n'a pas suffit pour que je me laisse captiver.
Un début lent et une fin trop rapide à mon goût. Une histoire prévisible. Il m'a manqué de profondeur et je ne me suis pas attachée aux personnages. Malheureusement, je n'ai pas été touchée par l'histoire malgré une thématique forte et poignante.
C'est fluide, c'est doux et poétique mais ce roman ne fait pas partie de mes préférés.
Il me tarde de lire le prochain roman de l'autrice.
Ouvrir un livre d'Agnès Martin-Lugand est pour moi l'assurance de passer un très bon moment de lecture. Celui-ci est son dixième, j'en ai lu sept, et je me suis régalée avec chacun d'eux. Je pense que ce dernier restera profondément ancré en moi car je l'ai lu dans un moment très dur de ma vie, et je garderai toujours en mémoire la liaison entre ce livre et le moment de ma vie. J'ai retrouvé la plume sensible et délicate de l'autrice qui nous livre les émotions de ses personnages avec beaucoup de pudeur.
Je ne vais pas trop vous parler de l'histoire, je pense que le mieux est de la découvrir par vous-même et au fur et à mesure de ce que l'autrice a voulu révélé. On se doute plus ou moins de la fin, ce n'est pas pour moi une déception de savoir la fin avant d'y arriver. Pour moi, le principal est le chemin que prend l'autrice et qu'elle fait prendre à ses personnages pour y arriver.
La déraison, c'est donc l'histoire d'une femme et d'un homme. Ils n'ont pas de prénom au début du livre, on les suit alternativement, on ne sait pas non plus où ils habitent précisément. Les indications de lieux au début des chapitres disent "quelque part" ou "autre part". On devine au fur et à mesure les lieux par les descriptions faites. On suit donc l'homme et la femme. Ils n'habitent pas ensemble. La femme est très malade, elle est en fin de vie, terrassée par un cancer incurable. Elle est jeune, a une fille adolescente, est séparée du père de sa fille mais s'entend encore très bien avec lui, elle a aussi deux soeurs avec qui elle est très fusionnelle. Toutes ces personnes l'aident et la soutiennent.
L'homme lui, est un artiste, pianiste, il vit seul avec son fils, il est tellement mal qu'il veut en finir avec la vie, son fils le voir décliner, il a perdu sa gaieté, sa joie de vivre.
Ces deux êtres ont comme point commun d'avoir la vie qui les quitte petit à petit. En suivant le cas de la femme, je me disais que l'homme devrait réagir et rester en vie. Mais je ne peux le juger, il est parfois tellement difficile de vivre avec son passé. Je me doutais que chacun avait quelque chose à faire dans la vie de l'autre, mais après, je ne savais pas quoi, ni s'ils allaient se retrouver. Et surtout quel serait la fin pour chacun d'eux. Comme je disais plus haut, j'ai surtout aimé les suivre tous les deux pour arriver à leurs fins.
Il est question dans ce livre de maladie, de fin de vie, de mort, mais c'est aussi une très belle leçon de vie, un amour de la vie de chaque instant. Les messages que l'autrice porte dans cette double histoire sont tous plein d'espoir, de résilience, les sentiments sont mis à nus, à vif. Quelle beauté dans sa façon de décrire la vie, l'amour filial, maternel, familial ou entre deux êtres. Que de respect dans chaque mot. Ces deux personnages sont beaux, intérieurement et très intéressants. J'aurais aimé les avoir comme amis. Et comme souvent avec les livres d'Agnès Martin-Lugand, j'ai cette impression que les personnages existent réellement, qu'ils vont apparaître et me parler. Les personnages secondaires sont aussi très beaux et importants et tout aussi attachants.
J'ai très bien réussi à me mettre à la place des personnages. Et cela est renforcé par le choix narratif de l'autrice d'écrire son roman à la première personne du singulier. Ce "je" renforce le sentiment de proximité avec les héros. Il permet de rentrer dans la peau du personnage, dans sa tête et d'être au plus près de ses émotions et les ressentir complètement. J'ai été à la fois dans la tête de la femme ou dans celle de l'homme, l'autrice a très bien su se mettre dans la peau de chacun, avec la différence entre la sensibilité féminine et masculine. Je me dis toujours que ce ne doit pas être facile de se mettre à la place d'un personnage du sexe opposé au sien.. ici c'est très bien fait.
J'ai adoré cette lecture, même si le thème est difficile pour moi, car il arrive à un moment de ma vie où la mort rôde. J'ai donc très souvent comparé les moments du livre aux miens. Mais la résilience et la force qui jaillissent de ce livre ont renforcé en moi cette force qu'il est parfois difficile de trouver.
La lecture s'est faite faiblement, le style de l'autrice est toujours aussi bon et fluide. Les chapitres sont courts et alternent entre les personnages, ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture. Le final est beau, très beau, et extrêmement émouvant surtout.
Je ne peux que vous conseiller ce roman, si vous avez déjà lu d'autres livres d'Agnès Martin-Lugand, vous serez une fois de plus séduits par ce dernier, vous y retrouverez tous les ingrédients que l'autrice met dans ses écrits et qui marchent toujours très bien. Et si vous ne la connaissez pas encore, je ne peux que vous recommander de la lire, si vous aimez les histoires aux sentiments intenses, vous serez gâtés avec celles de cette autrice.
Peut-être pas le meilleur roman d'Agnès Martin-Lugand, mais toujours aussi belle écriture et sensibilité extrême. Deux destins croisés qui se retrouvent trop tard, mais l'intensité des retrouvailles rend le duo Maddy/Joshua bouleversant, de l'émotion à foison, des relations familiales comme on aimerait tous en vivre. Un excellent moment de lecture pour ce roman qui se lit d'une traite.
Je viens de terminer la lecture audio de la déraison d'Agnes Martin-Lugand, lu par Lu par Bénédicte Charton et Yann Sundberg.
Comme à son habitude, Agnes Martin Lugand joue sur notre corde sensible, sur les histoires personnelles qui peuvent tous nous toucher. Elle sait jouer avec nos sentiments et ceux de ces personnages hauts en couleurs.
Quel magnifique voyage dans cette histoire d'amour, dans cette passion passée, retrouvée aux portes d'une fin de vie.
Bénédicte Charton et Yann Sundberg donnent chacun leur tour vie aux personnages. le timbre de voix, l'élocution nous transporte dans cette belle et tragique histoire.
Avis aux lecteurs audios, pensez prendre des mouchoirs.
Mon avis sur le roman avec Audiolib et Netgalley
Un roman émouvant voire larmoyant. Forcément puisqu'il parle de mort notamment les derniers mois, semaines, jours, heures avant cette issue inéluctable. On suit dans ce roman le parcours de vie et de mort de Madeleine, atteinte d'une maladie incurable qui souhaite retourner dans la maison de famille où elle a tant vécu. Accompagnée de sa fille Elsa, elle se voit contrainte de lui livrer ses souvenirs et de se dévoiler dans ses sentiments cachés et dans ses amours tues. Face à cette maison se terre Joshua, un homme plutôt misanthrope, accompagné lui de son fils Nathan. Cet homme est le 2ème narrateur et héros de ce roman choral. Il est aussi en souffrance, non physique mais morale.
L'une et l'autre vont se rencontrer ...à nouveau, réconciliant le présent et le passé, puisque le futur ne leur appartient déjà plus. Des confidences, des aveux, de l'amour ...que de bons sentiments...C'est une fin tragique et romantique, c'est grandiose de grands sentiments. La famille de Madeleine, son ancien mari, père de sa fille, tous entoure avec bienveillance, empathie, compréhension la malheureuse. C'est beau, c'est mièvre... C'est attendu (sans parler de la mort) , même l'après n'est pas une surprise.
Des moins et des plus ... ouf
J'ai trouvé ce roman facile et heureusement, la langue reste agréable, presque envoûtante. La lecture de ce roman audio par un homme et un femme, narrateurs, offre un dialogue puissant et rend encore plus proche cette souffrance et ces sentiments et émotions. C'était un plaisir d'écoute à ce niveau.
une analyse des sentiments filiaux face à l'amour "exclusif",'à la mort prochaine d'un parent,à la musique toute puissante!Une lecture"facile" mais où les émotions dominent(prévoir des mouchoirs si vous êtes sensible).
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