"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Alors, je n'ai absolument pas compris où nous emmenait le scénario. Pourtant il y avait de quoi faire en 152 pages, d'autant que le trait graphique de Peggy Adam m'intriguait et que j'aimais bien le début de l'histoire.
Mais à un moment, ça part vraiment trop loin pour moi et je ne comprends pas, dommage.
Certes, ce petit village perdu entre la forêt et les montagnes représentait un écrin parfait pour une intrigue un peu folle. D'autant plus que ses habitants ont l'interdiction formelle de passer la barrière de la forêt afin de ne pas provoquer le courroux de leur divinité nommée Emkla.
Bien sûr, une jeune femme ne pense à rien d'autre qu'à enfreindre ce tabou pour voir ce qui se passe de l'autre côté. Mais pour cela, il faut encore bousculer les traditions qui l'empêchent d'être libre et braver les bêtes sauvages qui peuplent la forêt…
Y a-t-il une morale à cette histoire plutôt cruelle ? Pas si sûr…
Cette BD n'est pas à mettre entre toutes les mains, elle montre l'indifférence face à cette violence qui est devenue une forme de normalité pour tous (la fille d'Alma jouant même avec un cadavre de chaton), la police semble vivre chaque nouveau meurtre sans grande émotion, ceci étant leur quotidien.
Le côté ''brut'' du noir et blanc des dessins, que d'aucuns jugeraient inesthétique, apporte un gros plus à mon sens à la gravité du récit. Le fait de laisser de nombreuses questions en suspend colle également parfaitement à la situation d'enquêtes non résolues dans la réalité.
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