« Ma mère me regarde fixement et me dit "chéri, es-tu PD ?" Tous les moyens étaient bons pour éviter cette question. Je me concentre, larme à l'oeil, "non" ... Un grand sourire, puis elle conclut par "ouf, j'ai eu peur !..." » Mais de quoi ? De ne pas être nommée grand-mère, ou de l'injustice que subit son enfant ?
Ni l'un, ni l'autre, « le prétexte est la réputation. Que vont dire les gens s'ils savent ? » Les mots font souffrir, ils font pleurer, rire et disent parfois la vérité.
Y mettre le pied... et se regarder est un murmure populaire adressé à tous, sous la forme de la poésie moderne qui ne dénonce pas, mais informe.
Les injustices sont nombreuses et, comme les mots, indescriptibles, fortes, blessantes, et certaines arrivent à nous tuer quand elles nous épargnent.
Mais le plus grand point commun entre la discrimination et les mots est le silence ...
« Les gens le regardent, Puis en rient.
Mais qu'y a-t-il de marrant, Dans ce mot si humiliant ?
Mais il continue sur sa route, Larme à l'oeil qui le dégoûte.
Dans sa chambre, dénudé, Il ne sait faire quoi d'autre que de se cacher...
Mais en ricanant, Sans le vouloir, Ces gens vêtus de noir, Ont mis feu à son corps.
Personne ne se révolte, Tous se taisent, ressentant le malaise, Mais personne ne bouge. »
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