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Malgré l'horreur des récents événements, les rescapés parviennent à surmonter leur douleur et se concentrent déjà sur la reconstruction physique et psychologique de leur communauté. Andrea supervise l'enseignement du tir à l'ensemble des survivants, Abraham dirige l'équipe chargée de fortifier l'enceinte de la ville. Mais Rick est sans doute celui qui a le plus de mal à se remettre. Et pour cause...
Ce quinzième tome s’axe sur la psychologie des personnages et c’est là, à mes yeux, son point fort. Après avoir failli perdre ce qui le rattache encore à son humanité, son fils Carl, Rick est une fois encore poussé de plus en plus loin dans les méandres de sa propre conscience. La violence fait-elle, désormais, partie de lui ? Dans ce cas, quel modèle transmet-il à son fils et à ceux qui le considèrent comme un leader ? Toutes ces questions apportent beaucoup de réalisme au récit.
Mis à part un petit cercle de personnage auxquels je me suis véritablement attachée, pour leurs traits de personnalités singuliers, je trouve que la manière dont sont traités les personnages secondaires est parfois un peu caricaturale. Je pense notamment à certains personnages féminins, plus particulièrement, dont le physique est aussi stéréotypé que le caractère qui en fait des potentielles victimes toujours en quête d’amour et de protection
En ce qui concerne le graphisme, le style est toujours le même mais j’ai une fois encore apprécié les grands formats qui donnent toute sa profondeur à la psychologie des personnages principaux.
Ce quinzième tome se déroule dans la nouvelle communauté où Rick devient malgré lui le chef. L’action se déroule sans presque aucune intervention contre des zombies. L’essentiel de l’histoire tournant autour de l’intégration du groupe de Rick dans la communauté.
L’histoire est toujours passionnante et nous découvrons des personnages s’enfonçant encore plus dans la dépression, l’indifférence, mais aussi l’envie de vivre, le choix de ne plus s’ennuyer avec des détails. La psychologie des personnages est ici l’atout principal de cette bande dessinée et ce tome se révèle comme étant l’un des meilleurs à ce niveau.
Le graphisme, toujours en noir et blanc, est pour une fois assez bien travaillé. Les personnages sont mieux représentés et surtout les traits ressortent mieux que d’habitude, aidant grandement l’ambiance morose de certains personnages.
Un quinzième tome intéressant qui donne à cette série, certes un énième album, de plus en plus de valeur.
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