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Voies hyperboliques ; figures de la création poétique des lumières à la modernité

Couverture du livre « Voies hyperboliques ; figures de la création poétique des lumières à la modernité » de Peter Por aux éditions Honore Champion
Résumé:

"L'hyperbole", un terme employé par des créateurs aussi rigoureux que Kleist, Baudelaire, Mallarmé et Rilke, a deux acceptions.L'une est stylistique, où il désigne l'excès de l'expression, l'autre géométrique où il désigne la configuration précisément déterminée mais infiniment ouverte de... Voir plus

"L'hyperbole", un terme employé par des créateurs aussi rigoureux que Kleist, Baudelaire, Mallarmé et Rilke, a deux acceptions.L'une est stylistique, où il désigne l'excès de l'expression, l'autre géométrique où il désigne la configuration précisément déterminée mais infiniment ouverte de courbes qui se dessinent en s'écartant l'une de l'autre. Les essais rassemblés dans ce volume ont pour objectif de cerner ce caractère "hyperbolique" de la création poétique moderne. Celle-ci a toujours obéi à une détermination double : tout en tendant à l'accomplissement de ses propres principes cardinaux, elle a persévéré dans la remise en question perpétuelle et toujours plus radicale de ces mêmes principes. Chacune de ses figures est née par une affirmation excessive e t en même temps par une négation également excessive de sa propre tradition ; et des notions fondamentales, telle que discours,personnalité, élocution subjective ou objective, espace, temps, voire l'oeuvre et le signe ont acquis une signification toujoursambiguë, allant ou bien vers une manifestation pure voire abstraite de cette signification ou bien jusqu'à sa démolition, voire son évacuation totale. Le volume est formé en trois blocs. Le premier focalisé sur l'oeuvre de Schiller, puis sur celle de Baudelaire, démontre le caractère intrinsèquement antinomique de l'idéal de la modernité au moment de son émergence. Le second est consacré à la modernité "fin de siècle", période transitoire d'une durée faussement éternelle, qui, tout en m iroitant la pérennisation d'une version ornementale de cet idéal, a toujours aussi laissé apercevoir des signes annonçant une construction radicalement transfigurée et parfois aussi, l'explosion imminente de l'idéal. Le troisième enfin est consacré à cette construction radicalement transfigurée, appelée "la modernité classique".

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