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Né sous le signe de Saturne, le Caravage fut un être sombre, irascible, un joueur «aux inclinations troubles» dont la vie se réduisit à une longue suite de rixes et de fuites. «Ayant dû quitter Milan et sa patrie, résume son biographe, il dut fuir de Rome et de Malte, se cacher en Sicile, affronter à Naples une existence périlleuse, et trouver sur une plage une mort misérable.» Honnissant le cinabre et l'azur, couleurs du conformisme pictural, n'hésitant pas à représenter le corps enflé d'une femme morte ni les pieds grossiers d'un saint, le Caravage finit par bouleverser «les ornements et les bons usages» de la peinture au cours d'une vie violente, aussi brève qu'intense. Écrite par Giovan Pietro Bellori en 1672, cette courte biographie constitue, au même titre que les Vies de Vasari, un classique de l'historiographie artistique, jusqu'ici inaccessible au lecteur français. Ouvrage fondamental pour les historiens et les amateurs de l'art du XVII? siècle, la Vie du Caravage se lit en même temps comme un récit enfiévré et convulsif, à l'image de ce génie «tourmenté par l'angoisse et le désespoir» qui mourut abandonné de tous, au plus fort de l'été, sur une côte du sud de l'Italie.
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