Dans l'Enfance d'un chef, nous montrant Bergère essayant de séduire le jeune Lucien, Jean-Paul Sartre écrivait : " Il lui raconta la vie de Lautréamont. " C'était une phrase humoristique car, jusqu'à cette année, tous les critiques ont répété que l'on ne savait rien de la vie d'Isidore Ducasse, qui signa comte de Lautréamont ses Chants de Maldoror.Mais Édouard Peyrouzet, à qui l'on doit déjà un Gérard de Nerval inconnu, a mené une longue et minutieuse enquête sur tous les gens qu'a connus ou pu connaître le poète. Il a étudié les divers milieux qu'il a traversés et rassemblé une foule de renseignements de grand intérêt. Voici un Lautréamont situé dans sa famille, parmi ses amis et dans son temps. Ses lectures ne sont pas oubliées et certaines sources littéraires des Chants sont explorées ici pour la première fois.On pourrait dire qu'Édouard Peyrouzet nous donne une convaincante biographie conjecturale, si l'on ne craignait de laisser penser qu'il entre une part d'imagination dans son récit. Mais non : tous les faits qu'il rapporte sont exacts et c'est le vrai visage du poète qui nous est enfin révélé.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
