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Vermines

Couverture du livre « Vermines » de Romain R. Martin aux éditions Flamant Noir
Résumé:

Bourganeuf, petite commune isolée dans la Creuse. Arnaud Vallaud, jeune taxidermiste asocial et cynique, impose le respect par sa verve et sa mauvaise foi. Accompagné de Pascalin, le brave du village, il tient une boutique et mène une vie très monotone jusqu'au jour où une armoire normande... Voir plus

Bourganeuf, petite commune isolée dans la Creuse. Arnaud Vallaud, jeune taxidermiste asocial et cynique, impose le respect par sa verve et sa mauvaise foi. Accompagné de Pascalin, le brave du village, il tient une boutique et mène une vie très monotone jusqu'au jour où une armoire normande écrase son chien. Son quotidien se transforme alors en une série d'aventures burlesques et tragiques. Hasard, accident ou vengeance ? On n'est jamais aussi seul qu'on le croit...

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Avis (4)

  • Arnaud est un taxidermiste creusois. Il a pour ami Pascalin, qui est en fait devenu son ami au moment où Arnaud a su qu'il avait un local disponible. Madame Clarence est une vieille dame qui harcèle Arnaud pour être empaillée après sa mort et qui fait accessoirement le ménage chez lui. Si on...
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    Arnaud est un taxidermiste creusois. Il a pour ami Pascalin, qui est en fait devenu son ami au moment où Arnaud a su qu'il avait un local disponible. Madame Clarence est une vieille dame qui harcèle Arnaud pour être empaillée après sa mort et qui fait accessoirement le ménage chez lui. Si on rajoute un gendarme au bord de la crise cardiaque, le responsable d'un groupe de réflexion, un peu gourou, qui se sert comme canne d'un fusil prénommé Thibauld, on a la galerie de personnages décalés de ce roman.
    L'armoire est tombée sur le chien, et le chien est mort. C'est le point de départ original de cette histoire, mais le départ vers quoi, vers où ? C'est ce que l'on peut se demander tout au long de ce récit ne ressemblant à rien de connu... rural, absurde, drôle, noir, drôlement noir ... qui ne plaira pas à tous, mais plaira énormément à beaucoup.
    Une ballade sympa dans un univers particulièrement déjanté et absolument inracontable - j'ai rencontré l'auteur, il m'a paru normal – pour amateurs de romans inclassables et atypiques.

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  • Ce roman, c'est une sorte d'OVNI dans le paysage littéraire. Et ça fait du bien ! Une histoire un peu folle, qui commence assez fort avec ce chien écrasé par une armoire, un événement sordide qui donne le ton pour la suite.
    Des personnages atypiques et des situations rocambolesques, le tout...
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    Ce roman, c'est une sorte d'OVNI dans le paysage littéraire. Et ça fait du bien ! Une histoire un peu folle, qui commence assez fort avec ce chien écrasé par une armoire, un événement sordide qui donne le ton pour la suite.
    Des personnages atypiques et des situations rocambolesques, le tout arrosé d'une bonne dose de cynisme et d'humour noir grinçant.
    C'est efficace. Romain R Martin a un style bien à lui, une plume fluide et acérée qui embarque rapidement le lecteur à la découverte de ses vermines. Une histoire loufoque surprenante qui, cerise sur le gâteau, aboutit à un dénouement plutôt inattendu.

    Une lecture unique, originale, à l'ambiance sombre et déjantée, dont les situations prêtent à sourire grâce à un humour décapant qui marque forcément les esprits.
    Un premier roman à découvrir, et un auteur à suivre !


    http://www.faimdelire.com/2018/06/vermines-de-romain-r-martin.html

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  • Dernière publication de l'excellente maison Flamant noir, qu'il va m'être difficile de mettre dans une case si tant est que je le veuille. Très étranges lecture, écriture et sensation. Ambiance noire, polar sans aucun doute, mais le reste, oscille entre chroniques, roman, aphorismes, délire...
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    Dernière publication de l'excellente maison Flamant noir, qu'il va m'être difficile de mettre dans une case si tant est que je le veuille. Très étranges lecture, écriture et sensation. Ambiance noire, polar sans aucun doute, mais le reste, oscille entre chroniques, roman, aphorismes, délire total, humour noir voire très noir... Voyez un peu la relation mère-fils décrite par Arnaud : "Dès le départ, notre relation fut biaisée : à peine posé sur le ventre flasque de maman que déjà son odeur me révulsait. La faute à une très mauvaise peau puant le tabac tiède, trop longtemps badigeonnée de crèmes en tout genres sous forme d'échantillons, jetés gratuitement au fond de son sac plastique par des vendeuses trop zélées. Notre rencontre n'a donc jamais eu lieu, ou alors disons qu'elle fut d'un genre du troisième type." (p.16/17) Le reste est à l'avenant. Humour franchement noir, caustique, ironique, ravageur, je pourrais rajouter des tonnes de qualificatifs, acerbe, amer, sardonique, narquois voire diabolique... tous sont justes et le tout donne un ton unique et génial. J'ai ri, souri aux mésaventures d'Arnaud même si je me posais pas mal de questions, car la construction du roman est telle qu'on a des bribes d'informations sur la vie du héros, mais pas vraiment d'explications à son existence actuelle, tout arrive à la fin, tout s'éclaire. Quand j'écris tout s'éclaire, je parle du sens de l'histoire, parce qu'icelle reste définitivement noire. Elle entre dans le glauque, le bizarre, le burlesque, l'étrange : aucun des personnages n'est fréquentable, tous ont des attitudes étonnantes, des comportements déconcertants, inattendus et très fort est celui qui découvre avant le dénouement le fin mot de l'histoire.

    C'est une lecture pas banale que ce Vermines ; au détour d'une page, se glisse une phrase-choc comme la suivante qui est un exemple parmi tant d'autres : "Une nuit irascible, agacée, telle une compagne qui n'a pas joui." (p.105/106), autant vous dire que je me suis régalé de bons mots, de tournures à retenir -que je ne parviendrai pas à retenir-, de beaux moments de langage châtié aussitôt suivi d'un dialogue plus familier.

    Cette étrange ambiance est le fait d'une part du style de l'auteur, d'autre part de ses personnages décalés, totalement barrés et iconoclastes et enfin de son histoire racontée par petits morceaux que le lecteur doit recoller avant l'explication finale. Le tout donne un roman très original qui m'a surpris et ça j'adore ça. Etre surpris par un livre, ça n'arrive pas tous les jours, à tel point que j'en ai totalement occulté mes habituels bémols. Mais peut-être tout bonnement n'y-en-a-t'il pas ?

    Le blog de YV

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  • Pourquoi me suis-je sentie autant attirée par ce livre, je ne saurais l’expliquer mais une chose est certaine la couverture y est pour beaucoup car je ne connaissais ni l’auteur ni même la maison d’édition. Mais cette photo d’un gros chien vu de dos dans une forêt brumeuse et humide m’a...
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    Pourquoi me suis-je sentie autant attirée par ce livre, je ne saurais l’expliquer mais une chose est certaine la couverture y est pour beaucoup car je ne connaissais ni l’auteur ni même la maison d’édition. Mais cette photo d’un gros chien vu de dos dans une forêt brumeuse et humide m’a instiguée ainsi que son titre. Me voilà donc lancée dans la lecture de ce roman inclassable. Dès le début j’ai eu envie de poursuivre ma lecture parce que le personnage principal est totalement surprenant. Arnaud Vallaud est taxidermiste mais cela est loin de définir le personnage, il possède plus de défaut que de qualité, il est un fils indigne, un ami que vous ne souhaiteriez pas avoir, heureusement qu’il n’est ni mari ni père et depuis peu il n’est même plus l’heureux propriétaire de son chien. L’auteur nous en dresse un portrait caustique et décapant et c’est à ce moment que débutent les aventures tragico-comique du couple improbable que forment Pascalin, l’ami alcoolique simplet et collègue de travail d’Arnaud. Enfin en personnage secondaire qui a toute son importance nous trouvons Dame Clarence 83 ans, leur femme de ménage bigleuse qui m’a souvent fait penser à Mémé Cornemuse personnage de Nadine Monfils pour sa verve et sa répartie. J’ai beaucoup aimé ce roman qui est superbement écrit, c’était un plaisir que de découvrir l’écriture tout en humour noir de Romain R. Martin. L’occasion pour moi d’aller écouter Les folies d’Espagne de Marin Marais pour me mettre dans l’ambiance, pour un peu j’aurai tenté le café-calva mais bon il faut savoir résister à la tentation. Une nouvelle plume à découvrir, un roman noir d’un genre particulier à lire sans œillères et l’esprit ouvert.

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