80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vives, documentées, parfois acerbes, souvent ironiques, écrites d'une plume vigoureuse, ces chroniques s'abreuvent aux sources d'une dense actualité, changeante comme chaque jour que Dieu fait. Nourries de faits divers et de questions sociétales, elles illustrent soit de tristes séquences de la vie ou, au contraire, de joyeux moments d'une époque décidément épatante, fertile en rebondissements, en contradictions ou, carrément, en hérésies ! Ces écrits sont le reflet de la « comédie humaine » qui continue, sans que Balzac soit là pour en être l'observateur attentif d'une autre époque. « Épier, voir, entendre et même écouter aux portes », n'était-ce-pas aussi le talent reconnu à ce Louis de Rouvray, alias le duc de Saint-Simon, qui sévissait à la charnière des XIVe et XVe siècles ? Et s'il y avait un peu de ce mémorialiste sommeillant en Philippe Randa ? les choix de l'auteur sont très éclectiques, très diversifiés, et ils collent à l'actualité, celle qui fait souvent les choux gras de la « presse aux ordres ». Mais ces infos diverses et variées, quand elles ne sont pas « avariées », ne sont généralement traitées ni avec objectivité, ni avec les sarcasmes adéquates qui seraient, parfois, nécessaires. Alors, souvent avec humour, notre auteur qui se pare de la toge du redresseur de torts, remet les choses à leur juste place, « les pendules à l'heure », comme on dit.
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