80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ce recueil d'une centaine de poèmes débarrasse Mai 68 de tous les discours et de l'imagerie habituelle. C'est une photographie de l'époque côté négatif avec tout le contraste du ressenti et de la réflexion, d'un jeune poète engagé. Un pied dans le mouvement, un autre dans la marge poétique, Bruno Pfister connaît la déception terrible dont seuls sont capables les grands romantiques.
Tandis que commence à fleurir le fructueux commerce soixante-huitard, il se sent de plus en plus isolé et dupé. Peau après peau, comme l'oignon que l'on pèle, c'est son être même qui tend à se réduire, à disparaître jusqu'à ce que cette perspective devienne un projet. Alors, le 1er mai 1979, quai de la Grave, à Marmande, au pont de la Garonne, Bruno Pfister s'immole par le feu en nous laissant un cahier sur lequel, mois après mois, sous une forme poétique, il a transcrit son vertigineux voyage.
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