Ce travail s'intéresse à l'impact du type de communication sur le contrôle et la surveillance d'un processus dynamique, le processus de prescription thérapeutique hospitalier. Il s'agit de montrer que dans une coopération verticale, une planification coopérative des actions nécessite des communications synchrones entre les partenaires. Quand les interlocuteurs ne sont pas ou ne sont plus disponibles (communication asynchrone), les échanges reposent sur des substituts des partenaires ou de la situation ce qui peut rendre difficile les ajustements des représentations, notamment dans les situations non familières. Les résultats montrent que les communications synchrones servent avant tout aux partenaires pour élaborer et "actualiser" une représentation partagée de la situation. Une phase "d'évaluation mutuelle critique" de la situation permet aux acteurs de confronter leurs représentations et connaissances dans le but de faciliter l'application de l'ensemble des actions possibles et de choisir la plus adaptée. Ce type de communication permet d'obtenir un ordre négocié, tenant compte des contraintes de chacun et facilitant l'exécution de la tâche pour chacun des partenaires.
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