80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Passages de gares en gares, défilés d'images zébrées derrière les vitres d'un train, voyage, voyage, encore voyage, ce livre de Sébastien Kérel semble a priori une sorte d'échappée dont on ne peut vraiment saisir le point de départ ni le point d'arrivée, seulement le sens, d'est en ouest. Pourtant, première découverte à l'ouest (de...?), il y a ce bureau parisien, siège central de l'ennui quotidien, ce lieu où naissent tous les désirs d'ailleurs, fuir les ombres, repartir. Où? N'importe, on y va: la Bretagne, le Golfe du Morbihan, et puis Tanger, le Maroc, et puis à nouveau la Bretagne, Belle-Île, mais il faut aller plus loin, le Chili, jusqu'aux derniers mots d'une éternelle évasion, celle des " pêcheurs en cirés "qui " comme les crabes ne savent pas où finit le monde ".
Notes éparpillées, poésies, correspondances, le chemin ne s'arrête jamais. La fin du livre n'est pas une fin, peut-être même le commencement. Roman? Poème? Ni l'un ni l'autre, ou un peu des deux. Carnet de bord, oui, en toutes formes, bouts de prose et de vers. Sébastien Kérel est bien un Arpenteur, un de ceux qu'on a envie de suivre, non pas pour découvrir les étapes du voyage, mais pour les fondre dans une sorte de confort crépusculaire, la douce lueur de l'Ouest, si peu près de tout
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