Devrons-nous, dans un avenir éloigné, notre éventuelle survie ou une deuxième vie, voire notre épanouissement, à nos lointains descendants, ou pour être plus précis les générations anciennes seront-elles préservées de la mort grâce aux générations de demain et d'après-demain ? C'est une hypothèse du futur qu'on ne peut rejeter pour une raison très simple. Déjà de nos jours, en ce début de troisième millénaire, nous vivons une accélération exponentielle du savoir humain, qui devrait logiquement se poursuivre et même s'amplifier, dans les siècles à venir. Partant de ce constat, il semble évident que les connaissances, le savoir-faire, l'intelligence des générations à venir permettront sans doute la réalisation de tout ce qu'on ne sait pas faire encore de nos jours. À cet avenir où la mort pourrait être vaincue, du moins ne plus être la sanction irrémédiable qu'on connaît aujourd'hui, il est possible, déjà, de participer en créant dès maintenant des structures associatives, ou autres, de réflexion et d'action.
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