Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
La première fois que je l'ai croisée dans une rue de Douarnenez, c'était dans les années 1980. Elle portait un turban. Son port de tête et son maintien étaient si majestueux qu'instinctivement elle m'a rappelé un personnage de roman, « La grande royale », dans L'aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane. Au fil des années et des rencontres, la première impression s'est confirmée.
Du personnage, Marie-Josèphe avait tous les caractères : l'art et le plaisir de raconter, l'amour du beau geste et de la mise en scène, la générosité et l'ouverture aux autres. Si l'on ajoute l'optimisme et la vitalité, une vitalité débordante, on comprendra qu'elle laissait peu de gens indifférents. À l'époque où commence son histoire, Marie-Josèphe a cinq ans. C'était dans les années 1920, quand Douarnenez vivait de la pêche et de la conserverie. C'est à la filature Beleguic que travailla celle qui nous conte ici son enfance. Elle y entra en 1929 comme apprentie, à l'âge de treize ans.
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