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Au début du XXe siècle, la tuberculose fait des ravages à Lausanne. Aussi, vers 1907, des élus lausannois visitent une école de plein air à Berlin. À la suite de cette visite, la commune ouvre successivement plusieurs écoles de plein air afin de scolariser ses enfants tuberculeux. Or, dans les années 1970, bien que la tuberculose ne soit plus une préoccupation de santé publique, Lausanne inaugure l'école de plein air de l'Arzillier...
Ce semi-internat permet à la commune de placer ses «inadaptés scolaires», des enfants qui perturbent la bonne marche des classes ordinaires. Mais, dans les années 1990, une logique intégrative visant une scolarisation commune pour tous les enfants - indépendamment de leurs caractéristiques - voit le jour au plan international. Elle entraînera la fermeture de nombreuses classes spéciales, dont celles de l'Arzillier en juillet 2014.
Comment le pouvoir politique lausannois a-t-il légitimé ses premières écoles de plein air ? Quels arguments les élus ont-ils avancé afin de transformer un dispositif pour tuberculeux en une institution de rééducation ? La logique intégrative a-t-elle été la seule raison de fermer l'institution lausannoise ?
Pour répondre à ces questions, cet ouvrage propose un récit historique du plein air à Lausanne, en même temps qu'une analyse de discours politiques, éducatifs et médicaux. Ainsi, le lecteur est invité à s'interroger sur l'école actuelle. Peut-on éduquer tous les enfants ensemble, entre les quatre murs d'une classe ?
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