Accusé de crime sur la personne d'une migrante Miloud Fousage se retrouve derrière les barreaux pour dix ans. A sa libération, il découvre, avec horreur, dans quelle misère vivent ses parents qui, pour fuir la honte dans laquelle il les avait plongés, avaient élu domicile dans un bidonville dans la périphérie de Ghangea, loin de la ville où ils avaient toujours vécu. Accablé de tous les maux de la terre il se retire dans la maison de son enfance, dans la petite ville de Nour, en ruminant de sombres desseins. Juste après son départ, une jeune fille de race noire frappe à la porte de ses parents, dans le bidonville connu sous le nom de Bnibsscat (construis et tais-toi) et demande à le voir. La mère lui montre un petit mot qu'il avait laissé sur son lit avant de sortir. Elle le lit et crie à la vieille femme que c'était une lettre d'adieu et qu'il fallait rejoindre Miloud avant qu'il ne passe à l'acte.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
