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Une jeune fille perchée en haut d'un cerisier, le vol d'un cadavre, une fête religieuse révélant la vie secrète d'un quartier, l'enlèvement et l'exécution à la mitrailleuse d'un homme, les méditations d'un sniper ou les élucubrations d'un gamin qui dans le jeûne du ramadan voit un viatique pour gagner le monde des grands et le coeur d'une belle cousine sont autant d'approches qui font exploser, l'un après l'autre, les principaux tabous de la société iranienne contemporaine.
Adoptant souvent le point de vue d'un enfant, Hafez Khiyavi met au jour, avec un sens du grotesque quasi médiéval, la violence quotidienne d'une société pétrie de normes patriarcales sanctifiées par les figures de l'islam chiite.
Une cerise pour couper le jeûne met en scène un petit nombre de personnages récurrents et truculents, figures familières et attachantes des quartiers de bazar d'une petite ville de province iranienne située quelque part entre le Chaminadour de Jouhandeau et le Macondo de Garcia Marquez.
Une ironie facétieuse, une fête du langage, une jubilation d'écriture entre rires et larmes dominent ces récits du quotidien nourris d'épopée religieuse, d'histoire sainte et de culture persane.
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